Crise Financière Et défaillances réglementaires
Documents Gratuits : Crise Financière Et défaillances réglementaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rouskov85 • 26 Mars 2013 • 2 486 Mots (10 Pages) • 905 Vues
Crise Financière et défaillances réglementaires
Le 20ème siècle a été le théâtre de plusieurs bouleversements économiques à travers le monde. On est passé du capitalisme marchand au capitalisme industriel, puis du capitalisme industriel au capitalisme financier. Et depuis la crise de l’été 2007, on assiste à une nouvelle mutation du capitalisme …
UNIVERSITE MOULAY ISMAIL – MAROC
FACULTE DES SCIENCES JURIDIQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES
Option: Finance
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE NIVEAU LICENCE
Sur le thème:
Crise Financière et défaillances réglementaires
Crise Financière et défaillances réglementaires
ENCADRE PAR:
BENTAHAR Abdellah
REALISE PAR:
HAMZA SA. S. & MAMADOU S. G. M. & OUMAROU G. A.K.
Année universitaire: 2009-2010
« Imaginez une règle tenue verticalement sur votre doigt: cette position très instable devrait conduire à sa chute, au moindre mouvement de la main ou en raison d’un très léger courant d’air. La chute est liée fondamentalement au caractère instable de la position; la cause immédiate de la chute est, elle, secondaire ».
DIDIER Sornette, 2002
BIBLIOGRAPHIE:
Alain FINKIELKRAUT « un cœur intelligent » décembre 2009
Arnaud DE SERVIGNY-Yvan ZELENKO « Economie financière » édition DUNOD (1999)
Cercle Turgot « repenser la planète finance » sous la direction de Jean Louis CHAMBO editons les Echos Eyrolles.
Christian et Michelle ZAMBOTTO « Gestion financière : finance de marché » édition DUNOD (1997)
Daniel SIGRIST « Bale II et crise financière » revue la vie économique Décembre 2008.
Fréderic MISHKIN « Monnaie, Banques et Marchés Financiers » 8e édition Nouveaux horizons (juin 2008).
Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES), rapport « le Maroc face a la crise financière, enjeux et orientations de politiques publiques. »
Paul KRUGMAN « Economie internationale » 7eme édition PEARSON éducation (juillet 2007)
Michèle CERESOLI-Michel « la titrisation » édition économisa
Michelle DE MOURGUES « Monnaie, système financier et théorie monétaire » 3e édition Economica (1993)
Philippe GARSUAULT- Stéphane PRIAMI « La Banque fonctionnement et stratégies » 2e édition Economica (1997)
PIERRE-YVES THORAVAL « Le dispositif de Bâle II : rôle et mise en œuvre du pilier 2 » Banque de France • Revue de la stabilité financière • N° 9 • Décembre 2006
Rapport du comité des ministres des finances africains et des gouverneurs des banques centrales « impact de la crise sur les économies africaines perspectives et recommandations de l’Afrique au G20 mars 2009 ».
René RICOL « Rapport sur la crise financière au Président de la République française, UE », Septembre 2008
INTRODUCTION:
Le 20ème siècle a été le théâtre de plusieurs bouleversements économiques à travers le monde. On est passé du capitalisme marchand au capitalisme industriel, puis du capitalisme industriel au capitalisme financier. Et depuis la crise de l’été 2007, on assiste à une nouvelle mutation du capitalisme. Celle-ci résulte d’évolutions qui ont en fait, sapé les bases du capitalisme et qui ont faussé l’économie de marché. Ces évolutions, selon Alain Finkielkraut, vont dans le sens de la déconstruction des valeurs traditionnelles et de la mondialisation libérale.
Pour comprendre cette crise, il nous revient de la remettre premièrement dans son contexte économique et financier. En effet Le régime de croissance actuel n’est plus celui des années 1970-1980. Ce régime a été marqué pour l’essentiel par l’endettement public et sa monétisation, une part très élevée des salaires dans la valeur ajoutée et l’inflation du prix des biens et services. Le régime qui s’est installé dans les années 1990, et d’abord aux États-Unis, est caractérisé par l’endettement privé, une part élevée en tendance des profits dans la valeur ajoutée et des formes diverses d’inflation financière. Ce qui, selon D.Zajdewember accroissent la sensibilité du cycle économique à la trajectoire des actifs financiers, et placent les autorités monétaires devant de nouveaux défis. Le risque de ce régime est l’instabilité financière et, in fine, la déflation, quand éclatent ici ou là les bulles qu’il nourrit.
La financiarisation de l’économie est en fait l’importance grandissante du recours au financement par cet endettement des agents économiques. Cette financiarisation se traduit par une augmentation notable de la part des activités financières dans le PIB des pays développés. La valorisation des actifs se fait en fonction des valorisations par les marchés financiers. Les revenus des activités de services dans la banque, l’assurance et les placements sont d’importance croissante, et les seuls primes des banquiers se chiffrent en milliards de dollars.
L’ingénierie financière multiplie les types d’actifs financiers, les sommes en cause deviennent colossales, et si les profits sont énormes, il en est de même des pertes, les risques paraissant devenir hors de contrôle dans le cadre des dérapages et dérives financières.
Par ailleurs la désintermédiation a transféré une part importante du rôle de financement aux marchés financiers. Les opérations de financement se font sur les marchés et les capitaux fournis ne résultent pas de la transformation de dépôts collectés par les banques.
Ce qui nous amène en fin de compte à étudier le système financier. Un système qui, dans le cadre d’une globalisation des marchés, s’est traduite par une dénaturation de la nature du capital. Dans le cadre d’une surliquidité mondiale, la dérégulation a opéré un décloisonnement des marchés de capitaux qui s’accompagnait
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