Contextes socio-économiques et technologiques: La mondialisation, la croissance ou la récession

3. Le contexte général

Les contextes socioéconomique et technologique. La mondialisation, la croissance ou la récession…

La culture. Le contexte culturel pose la question de la conformité des conduites. La culture peut être définie comme la programmation collective de l’esprit humain qui permet de distinguer les membres d’une catégorie d’individus par rapport à une autre.

La culture

Les rituels, « séries de transactions complémentaires simples, programmées par des forces sociales externes », facilitent les relations sociales et constituent des signes de reconnaissance, d’appartenance ou de considération. Ils sont appris, stéréotypés et résultent de conventions sociales et de traditions culturelles. E. Goffman en distingue trois catégories.

II. Les acteurs de la relation

Les acteurs en tant que personnes

Dans la communication interpersonnelle, les individus peuvent défendre leurs intérêts, agir en fonction de leur statut ou des affinités qu’ils ont avec l’interlocuteur. Lors d’une rencontre, E.Goffman distingue deux catégories de personnes :

- Personnes « ratifiées » : reconnues comme participant à l’interaction, elles sont considérées comme autorisées à intervenir ou à assister à la relation.

Personne « non ratifiées » : exclues, de l’interaction, non qualifiées pour y participer, il s’agit d’un voisin de table dans un restaurant ou de voyage dans un train ; la personne doit faire « comme si » elle était absente. Cette attitude est une règle de politesse de base.

2. Rapport de place, statut et rôle

Dans toute interaction, chacun cherche à se situer par rapport à l’autre. On assigne à son interlocuteur une place qui valide et renforce la sienne. Le rapport de place peut être déterminé par le statut des interactants et renvoie chacun à des rôles ( professeur/élèves, vendeur/acheteur, médecin/patient…). Le statut est la place qu’occupe un individu dans la hiérarchie sociale. Le rôle est l’ensemble des conduites attendues compte tenu du statut.

Même dans un contexte très institutionnalisé, un rôle peut être investi et interprété différemment suivant la situation et la personnalité de l’individu. Dans des situations non ou peu institutionnalisées, le rapport de place n’est pas fixé à priori.

3. Les formes de communication

Pour que la communication amène les personnes à produire du sens, à construire des relations sociales et des images identitaires, à se positionner les uns par rapport aux autres, elle doit adopter des formes adaptées aux spécificités des acteurs.

Le langage et sa maîtrise sont incontournables dans les relations interpersonnelles : le champ lexical, le registre de langue, les structures de phrases renvoient non seulement à l’expression d’une image identitaire, mais visent aussi l’efficacité de la communication.

III. Les enjeux de la communication

La communication interpersonnelle s’inscrit dans un jeu social porteur

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