BTS AM(Assistant de manager): les flux internationaux de biens et de services
Rapports de Stage : BTS AM(Assistant de manager): les flux internationaux de biens et de services. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar etoile71 • 14 Octobre 2014 • 1 415 Mots (6 Pages) • 1 218 Vues
I. LES FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET DE SERVICES
A) LA STRUCTURE DU COMMERCE MONDIAL
Les produits manufacturés sont prépondérants : la part des échanges de produits manufacturés est croissante sur le long terme dans le total des échanges de biens (74 % en 2004 contre 54 % en 1980) : les machines et matériels de transport représentent le premier poste de ces échanges, mais ce sont les échanges de produits à haute technologie qui progressent le plus rapidement depuis 1980. A l’inverse, le poids des produits agricoles a baissé de manière continue sur le long terme, tandis que la part des produits minéraux (incluant le pétrole) fluctue selon l’évolution des cours.
- la part des échanges de services reste limitée (une grande partie des services marchands fait plus souvent l’objet d’investissements internationaux que d’échanges) mais progresse : elle représente 24% des échanges de marchandises en 2006 contre 20 % en 1987. Les services échangés sont essentiellement des services commerciaux (transport, tourisme), qui augmentent au même rythme que les échanges de marchandises depuis le début des années 1990. Mais l’évolution est très disparate d’une catégorie de services à l’autre, les services de l’assurance, de la banque et des télécommunications progressant le plus fortement, du fait de la tertiarisation des économies et de la libéralisation récente des échanges de services.
B) LA GEOGRAPHIE DU COMMERCE MONDIAL
Le commerce mondial est principalement le fait des pays développés, dont la part oscille selon les années entre les 2/3 et les ¾ du commerce mondial. Il s’éloigne de plus en plus d’un commerce de type Nord/Sud au profit d’un commerce tripolaire ou Triade (Amérique du nord, Europe, Asie) : au sein de ces trois pôles, l’Asie et plus particulièrement la Chine prennent de l’importance, tandis que la part des États-Unis a tendance à baisser.
La part des pays en développement est fluctuante en raison des évolutions des cours des matières premières, qui constituent une part encore importante de leurs exportations. Néanmoins certains pays en voie de développement (nouveaux pays industrialisés ou pays émergents) exportent de plus en plus de produits manufacturés, ce qui traduit une nouvelle division internationale du travail. Contrairement aux pays du nord qui commercent principalement entre eux, les pays du Sud échangent avant tout avec le Nord et relativement peu entre eux. Mais d’une année sur l’autre, les échanges Sud/Sud se densifient progressivement, même s’ils restent concentrés sur un petit nombre de pays.
II.LES THEORIES TRADITIONNELLES DES ECHANGES INTERNATIONAUX
Les économistes classiques et néoclassiques sont partisans du libre échange qui selon eux est favorable au développement des nations : le libre échange est une doctrine économique qui vise à limiter les obstacles à la circulation des biens, des services et des capitaux entre les économies nationales. Pour les partisans du libre échange, l’échange international s’explique par la nécessaire division du travail entre les nations, permettant une production au moindre coût. La division internationale du travail correspond donc à la situation résultant d’une spécialisation de la production au niveau mondial.
• La théorie des avantages absolus
Selon la théorie des avantages absolus d’Adam Smith, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les productions pour lesquelles il possède un avantage absolu en terme de coûts par rapport aux autres nations : à l’inverse, il s’approvisionnera à l’extérieur à moindre coût pour les productions dans lesquelles il ne détient aucun avantage.
• La théorie des avantages comparatifs
Comme le souligne David Ricardo (Principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817), « Quoique le Portugal pût faire son drap en n’employant que 90 hommes, il préférerait le tirer d’un autre pays où il faudrait 100 ouvriers pour le fabriquer parce qu’il trouverait plus de profit à employer son capital à la production du vin, en échange duquel il obtiendrait de l’Angleterre une quantité de drap plus forte que celle qu’il pourrait produire en détournant une portion de son capital employé à la culture des vignes, et en l’employant à la fabrication des draps ». Ainsi, dans sa théorie des avantages comparatifs, David Ricardo montre que la spécialisation internationale est bénéfique pour tous. Les nations sans avantage absolu doivent se spécialiser dans les productions pour lesquelles elles connaissent le moindre désavantage en termes de coût et de prix de vente. Alors les richesses de chaque pays de même que la richesse totale augmentent.
Ce modèle a fait l’objet de recherches récentes tenant à généraliser et étendre ses résultats,
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