Autobiographie "Moi, Zlatan Ibrahimovic"
Fiche de lecture : Autobiographie "Moi, Zlatan Ibrahimovic". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FTRA • 30 Janvier 2013 • Fiche de lecture • 581 Mots (3 Pages) • 762 Vues
L'attaquant suédois du Paris-Saint-Germain parle au Monde à l'occasion de la parution en France, mercredi 30 janvier, de l'autobiographie "Moi, Zlatan Ibrahimovic" (JC Lattès).
Ce livre a été vendu à 700 000 exemplaires dans votre pays et a été nominé pour le prix August, l'équivalent du Goncourt en Suède. Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Cela représente plus de 7 % de la population suédoise ! Je ne m'y attendais pas. Mais pour moi ce n'était pas l'important : qu'une ou deux personnes aiment le livre me satisfait davantage que 700 000 ventes. David Lagercrantz, le co-auteur, est un journaliste et écrivain réputé en Suède... Il l'était... Je plaisante. La première fois que j'ai rencontré David chez Bonniers [l'éditeur suédois], je lui ai dit que je voulais que mon livre soit dix fois mieux que celui sur le roi [une biographie à scandale de Carl XVI Gustaf] et que j'avais besoin d'un écrivain qui ne fasse pas ce bouquin uniquement pour la gloire.
La seconde fois, j'ai vu qu'il venait d'un monde complètement différent du mien. Je lui ai expliqué d'où je venais et que je voulais que cela soit écrit à ma façon. David devait se mettre totalement à ma place pour écrire quand je lui parlais. Pendant un an, nous avons discuté trois ou quatre fois par semaine. Tout ce que j'ai raconté a eu lieu. Si j'ai oublié des choses, c'est que cela m'est sorti de l'esprit.
Zlatan Ibrahimovic est-il un personnage de roman ?
Non, non. Je ne suis que moi-même. Depuis le premier jour, je suis Zlatan. Jusqu'au dernier, je ne changerai pas. Même si je signe de gros contrats ou marque beaucoup de buts, je reste moi-même. Mais j'ai travaillé pour devenir ce que je suis. Cela n'a pas été facile même si cela a été assez rapide et que je m'en suis bien sorti. Tout le monde ne peut pas devenir Zlatan ou un joueur de football professionnel mais chacun doit croire en ce qu'il veut devenir : journaliste, joueur de hockey sur glace ou écrivain.... Même de là où je viens, il y a des possibilités de réussir. Pourtant, la mentalité suédoise ne va pas forcément avec. Devenir un personnage incroyable, de renom, n'a pas d'importance.
Le verbe "zlataner" est entré dans le vocabulaire français. Pourriez-vous donner votre définition de ce néologisme ?
J'ai entendu parler de ce verbe. Il est déjà dans le dictionnaire suédois. Je pense que zlataner signifie "dominer". Dans un sens bénéfique et positif, je l'espère. C'est faire quelque chose d'acrobatique, de différent, d'impossible. Cela peut englober plusieurs mots et avoir beaucoup de synonymes.
Quelles sont vos ambitions avec le Paris-Saint-Germain ?
Je suis à Paris car ici tout est enthousiasmant. Il peut se passer quelque chose de neuf chaque jour. Le projet est énorme. Je n'y participe pas depuis le début puisque je ne suis là que depuis six mois. J'ai une longue carrière derrière moi et beaucoup d'expérience. Partout où je vais, j'apprends, je gagne et j'ai la possibilité d'évoluer avec des joueurs fantastiques. C'est une nouvelle aventure pour moi. En six
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