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Évolution du contrôle de gestion: aperçu théorique

Analyse sectorielle : Évolution du contrôle de gestion: aperçu théorique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  508 Mots (3 Pages)  •  1 129 Vues

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I- EVOLUTION DU CONTROLE DE GESTION : APERاU THEORIQUE

Depuis son apparition le contrôle de gestion n’a cessé d’évoluer et de se conceptualiser aux Etats Unis d’Amérique et en Europe. L’examen de la littérature en la matière nous permet de constater que le contrôle de gestion a été défini et interprété par plusieurs auteurs d’une manière différente , et ceci ne fait que retracer l’évolution de la conception même du contrôle de gestion.

Après avoir longtemps privilégié les aspects techniques (comptables, financiers, et budgétaires) vision classique du contrôle : David ANDERSON (1947), SCHMID T (1961) Robert Anthony, Dearden (1965), vers la fin des années 70 grâce à l’apport des Néo-classiques comme Peter Drucker, O.Gélinier, A.Khémakhem etc. que le contrôle de gestion a commencé à avoir une dimension Psychosociologique et même politique, en introduisant la motivation des acteurs pour la réalisation des objectifs de l’entreprise. Cette tendance a été accélérée surtout dans les années 90 par une réfonte totale de la conception du contrôle de gestion pour maitriser d’avantage les aspects socio-culturels politique et comportementaux, il s’agit plutôt d’un système d’orientation et de modulation des comportements.

1- D’un contrôle réactif à un contrôle proactif

Le contrôle-surveillance du modèle classique, est le gardien de la conformité mais pas le levier du progrès il peut être un vecteur d’apprentissage quand la performance par le progrès continu l’emporte sur la conformité il peut bousculer les comportements pour faire évoluer la culture [Dent 1991]. La priorité est désormais, dans le décloisonnement, la gestion par projets, le développement de l’apprentissage organisationnel responsabilisant les opérateurs. Face au contrôle de gestion réactif « introverti » de surveillance, il existe un contrôle de gestion proactif « extraverti » dans un contexte turbulent, les dirigeants d’entreprise définissent des orientations mais ne spécifient pas le détail de la stratégie, le contrôle de gestion doit le faire naître chez les opérationnels, qui la mettent en œuvre, la réactivité imposé par le marché implique l’intégration de stratégies individuelles dans les modes de décisions [H.Bouquin 1986]. Le besoin exprimé est celui d’une déclinaisons de la stratégie qui ne soit pas uniquement celui d’une mise en œuvre de choix clairement exprimés par le sommet hiérarchique, mais qui garantissent que chaque personne dispose d’une conscience claire de son rôle par rapport aux facteurs clés du succès de l’entreprise.

D’autre part P.Besson (1989) pense qu’en convenant et en générant de façon dynamique un écart, le contrôle peut induire l’organisation vers le régime de comportement escompté. Il s’agit ici d’induire et non de réguler, induire signifie tendre vers un devenir et d’autre part de créer les conditions favorables au changement pour des unités autonomes. Le rapport entre contrôle de gestion et stratégie deviendrait alors sensiblement différent. La stratégie a toujours pour but de définir les

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