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Anthropologie des migrations

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Par   •  17 Mai 2017  •  Cours  •  27 243 Mots (109 Pages)  •  1 647 Vues

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Socio-anthropologie des migrations internationales

Introduction        2

I. Définitions        3

II. L'invention des migrations dans l'espace français (XIXe - 1945)        3

A. Les facteurs d'attirance des immigrés        3

B. Les filières migratoires (comment les gens partent-ils?)        4

C. Comment se passe la législation ?        5

D. Quelques caractéristiques de l'immigration en France (avant 1914-18)        5

E. Leur intégration        6

F. Comment s'exprime la xénophobie (cohabitation) ?        6

III. Les migrations post-coloniales        8

A. Le choc pétrolier de 1974        9

B. Politisation du débat public        10

La question de l'immigration illégale, dites des « sans-papiers »        11

Le regroupement familiale et la question du droit de vivre en famille        12

IV. L'intégration        13

A. Positionnement du débat        13

B. Les soubassements théoriques de l'intégration        15

C. L'intégration et les écarts de culture        16

V. Les statistiques en débat        17

A. La question de la langue        18

Langues parlées à la maison et processus d'acculturation        19

B. Remarques critiques sur cette étude        20

VI. Les trois âges de l'immigration        22

Introduction        22

A. Le premier âge, une émigration ordonnée        23

B. Le deuxième âge, la question de la perte de contrôle        24

C. Le troisième âge, un basculement des migrations d'installation        27

VII. L'action des immigrés/émigrés ouest-africains, rupture et transition        27

 A. Le conflit entre jeunes et vieux        27

 B. Interventionnisme dans le pays d'origine        29

VIII. Rupture et décalage dans les perceptions de l'immigration        30

 A. L'intégration au travail        30

 B. L'intégration dans des quartiers, habitat et cohabitation dans les quartiers        32

IX. Les mouvements de la jeunesse issue de l'immigration        35

X. La question des discriminations        37

A. Comment elle se manifeste du point de vue des sciences sociales ?        38

B. La mesure des discriminations : trois écoles dans les sciences sociales        39

1. Statistiques ethniques        40

2. Le testing        40

3. Les enquêtes directes auprès des personnes discriminées (ou susceptibles de l'être)        41


  1. Introduction

On peut constituer des migrations comme un fait social total. L'immigration est révélation des questions sociales de la société d'accueil. De fait, l'immigration soulève des débats tendus, passionnels, parfois confus et parfois alimenté par des clichés révélateurs d'inquiétudes d'une supposé concurrence entre autochtones et nouveaux arrivés.

L'invasion montre qu'il y a une certaine stabilité dans l'espace français. En 1990, il y a 4,2 millions d'immigrés pour une population de 55 millions, en 2008 5,5 soit 8 % de la population totale. On reste sur des proportions qui restent identiques sur 35 ans.

On redécouvre récemment que cette migration s'est fondu dans le paysage mais conserve des liens dans certains espaces de résidence. Dans les années 1970, le traitement social du politique de l'immigration s'est complexifié et est lié à des pays anciennement colonisés comme la Grande-Bretagne ou la France. Autrement dis, il s'y installe car il y a une proximité linguistique et une proximité culturelle, c'est un facilitateur.

La perception des migrations représente une sorte de défit démographique pour les populations. Pendant longtemps, il était considéré que les immigrés d'après-guerre allaient rentrer au bout du compte dans leur pays. Pourtant, un certain nombre de gens sont rentrés, mais un certains nombre est aussi resté mais ont aussi ramené leur famille.

C'est bien la question de l'autre et de l'altérité qui est posé dans la terre dites d'accueil.

Les recherches concernant l'immigration en sciences sociales sont relativement récentes des années 1970. Et encore, lors des grandes enquêtes de consommations, les familles d'immigrés étaient retirées de la base de l'enquête : les enquêteurs pensaient qu'ils allaient biaisés les résultats car avaient un mode de consommation proche de leur pays d'émigration.

Dans l'entre-deux guerre, Maurice HALBWACHS est dans une période où la France est le pays d'Europe qui connaît le plus fort taux d'immigration. Les grandes villes connaissent une installation. Il écrit un article et le conclut sur une comparaison entre Paris et Marseille et Chicago. Il dit que Chicago est une population hétérogène, alors que Paris est l'exemple d'une population unis et homogène (alors que la France est un des pays qui reçoit le plus d'immigré à cette époque).

La sociologie du travail va nécessairement être confronté aux questions de l'immigration, notamment dans le monde ouvrier. Les études sur la vie des quartiers vont devoir prendre en compte des questions de cohabitation entre populations d'origines différentes. Autrement dit, petit à petit, la sociologie et l'anthropologie (ainsi que la géographie et l'histoire) vont prendre en compte l'immigration dans la recherche. L'un des pionniers est Abdel malek SAYAD. Il va y avoir une traduction de la sociologie américaine. Il va être réintroduit des concepts lié à l'ascension sociale par les lieux de vies. Le thème de migration est devenu un sujet important.

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