Linguistique générale
Synthèse : Linguistique générale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anavez • 27 Juillet 2021 • Synthèse • 9 352 Mots (38 Pages) • 487 Vues
Linguistique générale : théorie
Chapitre 1 : Diversité des langues
- Typologie
1) Morphologique
- Isolantes ex : les langues asiatiques
Chaque lexie est indépendante, une unité nominale signifie une chose, le contexte permet de faire le lien entre les éléments, il n’y a pas de grammaire
- Agglutinantes ex : les langues turques
Ajout d’affixes qui expriment les rapports syntaxiques
- Flexionnelles ex : les langues romanes
Ajout de désinences, les radicaux sont libres, allomorphes, une désinence peut avoir plusieurs significations.
[pic 1]Polysynthétiques : on associe les éléments, exemple : les langues du nord
Analytiques : morphèmes séparés pour marquer les relations syntaxiques
- Selon l’ordre des mots
- SOV : 45[pic 2]
- SVO : 40[pic 3]
- VSO : 10[pic 4]
- VOS et OSV : langues amazoniennes (5)[pic 5]
- Génétique
Il y a environ 200 familles : indoeuropéennes, chamito-sémitique, sino-tibétaine, austronésienne, dravidienne, bantoue, nigéro-congolaise
- Système d’écriture
1) Pictogrammes
Un signe qui renvoie à une situation concrète, apparaissent en -30 000. Les pictogrammes sont liés à une culture pour être compris
2) Idéogrammes
Écriture cunéiforme (entre le Tigre et l’Euphrate) écrire avec de l’argile humide, on passe de vertical à horizontal, ensuite il y a des transformations. (Homme, femme, montagne, esclave). Utilise un calame (bout de roseau) sur l’argile. Les matériaux sont importants dans l’histoire, plus les matériaux sont difficiles à travailler plus on va simplifier. Au départ plusieurs milliers de signes mais le nombre va diminuer pour quelques centaines en -1000. Certains signes vont devenir des phonogrammes (syllabes). De plus apd moment où un même signe est valable pour deux homophones on n’est plus dans de l’idéographie.
3) Hiéroglyphes
L’écriture apparaît vers -3200. Entre 750 et 1000 hiéroglyphes par période. Les mots du quotidien sont plus simples mais les choses plus abstraites nécessitent des métaphores ou métonymies ou des jeux sur l’homophonie. Le signe acquiert une valeur phonographique. L’Egyptien est une langue sémitique car on ne marque que les consonnes. Il y a des signes qui représentent une consonne.
4) Idéogrammes chinois
Entre 3 000 et 6 000 signes des bases =) association de 2 ou plusieurs signes. Pourquoi on a conservé ces idéogrammes ? On n’a qu’une seule langue écrite alors qu’il y a plusieurs langues parlées. Le mot ne possède qu’un seul signe qui lui est propre. Idéophonogrammes : association d’un son et d’une signification.
5) Glyphes Mayas
On peut faire de l’idéographie ou de la phonographie. Écriture phonographique mais qui se concentre sur la syllabe. Les écritures idéographiques se transforment en syllabiques avec le temps. Le syllabaire est l’idée d’écrire avec des syllabes puisque l’on parle en syllabe. Chaque syllabe est un signe et non une association. Les signes sont différents les uns des autres.
6) Alphasyllabaires
La consonne est un syllabaire. Certains signes désignent une consonne et une voyelle donnée. Pour marquer les autres combinaisons consonne + autre voyelle, il faut modifier le signe de départ.
7) Alphabets
Conception phonographique de l’écriture : chaque lettre renvoie à un phonème. • Système beaucoup plus économique : avec moins de 30 lettres, on peut écrire tout ce qui est possible. Quand on a un signe pour un son, on a un alphabet.
C’est le dernier système et qui est le plus économique. Conception phonographique de l’écriture, chaque lettre doit renvoyer à un phonème. 50/100 des mots se disent comme ils s’écrivent. Tous les alphabets actuels descendent de l’alphabet phénicien. On remonte jusqu’au proto-sinaïtique avec des idéogrammes. Les phéniciens ont voulu simplifier. Chaque élément est le précédent mais stylisé. On part du mot et on va utiliser la première lettre du mot pour former l’alphabet. Les lettres prennent des formes très différentes selon les langues.
Pour pallier la non-correspondance graphèmes-phonèmes : 1. Signes diacritiques pour différencier plusieurs sons représentés par la même lettre.
2. Créer de nouvelles lettres
3. réaliser des digrammes (association de deux lettres au = /o/, ch).
4. Ne pas représenter quelques distinctions phonologiques
5. Changer la relation lettre-phonème
Les abréviations ? Sur les médailles romaines, il n’y a pas beaucoup de place donc recours à des abréviations. Parfois les abréviations ne sont plus lisibles. Il faut connaître les conventions pour comprendre.
Ponctuation ? On en a besoin dans l’écrit, 18/100 des signes sont des ponctèmes (signes de ponctuation communs). - Donne l’organisation syntaxique - représentation de l’oral - montre le changement d’intonation - ajout sémantique - montrer un lien de cause à effet - changer le sens d’une phrase.
Majuscules ? – de position n’a pas d’intérêt linguistique
- de signification : majuscules au nationalité pas dans toutes les langues. Met en relief les éléments, ce qu’on trouve important
- Distinction entre langue et dialecte
Pq l’ourdou (Pakistan) et le hindi sont des langues alors que le schleswigeois et le suisse alémanique sont des dialectes ? Les deux dialectes allemands sont des dialectes parce que les locuteurs sont des germanophones mais ils n’arrivent pas à se comprendre.
Pq le français et l’italien sont des langues et le corse un dialecte ? Ça dépend du nombre de locuteurs, l’idée de langue officielle choisie par l’État. Les raisons sont politiques. On n’apprend pas les dialectes à l’école.
La langue n’est pas un système stable car il y a des variations. Les langues comme les dialectes sont soumises à des variations. L’histoire de l’aristocratie influence le choix futur de la langue nationale. On laisse les questions métaphysiques de côté, le dialecte peut être écrite et une langue peut ne pas s’écrire. La vision hiérarchique n’est pas correcte car une langue ne donne pas naissance à des dialectes. Le wallon est influencé par le latin car les deux cohabitent depuis des siècles. Critère de la non-compréhension : existe pour deux langues comme pour deux dialectes. Attention : les Danois comprennent mieux le norvégien que les Norvégiens le danois. Question géographique ? Les frontières ne sont pas linguistiques.
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