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Projet HPE HAYEK

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Par   •  26 Février 2019  •  Fiche de lecture  •  2 723 Mots (11 Pages)  •  557 Vues

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Friedrich Hayek :

La Route de la servitude.

Par

Omar MAALMI

8358538

Travail soumis à monsieur

Claude Parthenay

Dans le cadre du cours

Histoire de la pensée économique

ECO3532

Université d’Ottawa

Le 03 avril 2018

         F.A Hayek est né en 1899 en Autriche, il est considéré un des philosophe et économiste les plus influant du 20eme siècle. C’est en économie qu’il trouvera le plus de succès après la publication d’un de ces ouvrages majeurs « Prix et production » en 1931. Son intérêt à l’économie lui vaudra le « Prix Nobel d’économie » qu’il partagera avec Gunnar Myrdal en 1974 pour leurs travaux pionnier dans la théorie de la monnaie et des fluctuations économiques et pour son analyse de l’interdépendance des phénomènes économiques sociaux et institutionnels. Durant la crise de 1929, Hayek fut le seul à s’opposer au géant de l’économie John Menard Keynes, ce dernier explique la crise par une demande insuffisante mais pour Hayek les banquiers qui accordent trop facilement des crédits en sont la cause et cela résultant du prix du crédit augmentant qui mène les firmes à faire faillite. Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, en 1944, Hayek écrit « La Route de la servitude ». Dans un monde divisé entre communisme et libéralisme, Hayek contredit le fait que la solution communiste semble être meilleure que la solution libérale. Il essaye de convaincre dans un argumentaire visant le grand public du bien-fondé des idées libérales. Dans « la route de la servitude » Hayek pose un postulat concernant le collectivisme et l’individualisme, en accusant les dirigeants de favoriser leurs intérêts personnels au bien-être de la société.

Ainsi, comment les aspects du socialisme tels que le planisme et le collectivisme, nuirait au bien-être collectif ?

Premièrement, nous allons commencer par étudier la planification du point de vue de la finalité et des moyens utilisés. Dans cette optique Hayek nous montre que nous partageons les mêmes fins mais sommes moins en accord sur les moyens utilisés. Deuxièmement nous allons voir comment Hayek réfute l’inéluctabilité du planisme, et que le fait que  « nous sommes contraints par les circonstances échappant a notre volonté de substituer le planisme a la concurrence » p38, n’est complétement pas fondé.

 

Elie Halèvy  dit « les socialistes croient a deux choses qui sont absolument différentes et peut-être contradictoire : la liberté et l’organisation. ». Ainsi un grand débat qui revient en traitant le sujet du collectivisme est la question de liberté. Le collectivisme et le communisme contrairement au libéralisme et l’individualisme, diffèrent par l’envie de contrôler et d’organiser la société en vue d’une fin unique, négligeant les fins individuelles. Selon Hayek les socialistes et les libéraux ont un but commun et qui sont la justice sociale et l’égalité, mais les moyens pour parvenir à ces fins sont diffèrent. D’un point de vue socialiste, la réussite économique résiderait dans un système de planification,  contrôlant le devenir du marché en éliminant tout semblant de volonté individuelle émanant de la concurrence. Le concept que les deux idéologies essayent de résoudre est le « bien-être général » et pouvoir satisfaire ce dernier tout en respectant le bonheur de l’individu, mais utilisé un plan unique pour diriger toutes nos activités exige l’existence d’un code éthique suivie par tout le monde, ce que Hayek trouve utopique. Le planisme selon Hayek est un instrument jouant au profit des dirigeants et non du peuple. Il trouve que seul les gens avare de faire du profit avec la production et non utilisé cette dernière pour la consommation, utilisent des moyens tels que le planisme. Aussi il insinue que le planisme est très sélectif et profite à certains plus que d’autres, et en essayant d’être juste et égalitaire les méthodes utilisés par les partisans du planisme serait les mêmes que celle qui permettront d’avantager les uns par rapport aux autres, « que nous souhaitions donner d’avantage des biens de ce monde a une Elite raciale… les méthodes que nous aurons à employer seront les mêmes que celles qui pourraient permettre une distribution égalitaire. »p31. Selon Adam Smith le planisme met le gouvernement dans une position ou « pour vivre ils sont obligés d’être oppresseurs et tyranniques » p31, car il trouve que pour pouvoir faire fonctionner un système de planification il faut que les gens se soumettent à ce dernier, ce qui créent une distanciation avec les personnes partageant des idées libérales.

Aussi l’autre problème qui se pose est celui de la supériorité du planisme par rapport à la concurrence dans le sens ou les gens qui se fient à un plan préétablie sont orientés consciemment vers un but, mais pour Hayek il reste a déterminer si le planificateur (gouvernement) sait mieux ce que les individus veulent ou pas, comme il dit : « un économiste, dont le métier consiste à étudier comment les hommes font et pourraient faire le plan de leurs activités , est le dernier a pouvoir objecter quelque chose au planisme dans ce sens général. Mais ce n’est pas dans ce sens-là que nos planistes enthousiastes l’emploient aujourd’hui »p32 en voulant dire que les planistes d’aujourd’hui pensent juste au profit possible sans avoir forcément étudié les comportements de la société.

Hayek met l’accent sur l’importance du cadre entourant le marché, et que le refus du planisme ne signifie pas forcément « un laissez-faire dogmatique »p33, au contraire pour appuyer l’idée essentielle du libéralisme, qui est la concurrence, il faut « une armature juridique soigneusement construite » p33. Selon Hayek le marché serait en parfait état si la concurrence était la seule force de coordinations des individus dans ce dernier, et que l’intervention publique ne fera qu’empêcher l’individu d’agir et de gérer ses affaires de son propre gré, aussi le libéralisme «considéré la concurrence comme supérieure non seulement parce qu’elle est dans la plupart des circonstances la plus efficace qu’on connaisse, mais plus encore parce qu’elle est la seule méthode qui permet d’ajuster nos activités les unes aux autres sans intervention arbitraires ou coercitive de l’autorité. ». Mais l’armature juridique qui permet l’efficacité de la concurrence a été négligée selon Hayek, ainsi les lois sur les sociétés et sur les brevets représentent des défectuosités « qui non seulement ont entravé le jeu de la concurrence, mais encore ont détruit en bien des domaines. »p34. Le planisme que Hayek n’accepte pas n’est pas l’ensemble de l’intervention publique, mais seulement celui qui souhaite se substituer à la concurrence, car il trouve que le gouvernement représente un soutiens et tant que ce dernier approuve et appuient pour aider la concurrence, l’intervention gouvernemental est apprécié comme il dit «il faut, certes, faire intervenir l’autorité chaque fois qu’il est impossible de faire fonctionner la concurrence, mais cela ne prouve pas qu’il faille supprimer la concurrence quand on peut la faire fonctionner. ». Or l’intervention de l’état est régulatrice de la stabilité et l’efficacité du système compétitif en mettant en place intelligemment l’armature juridique discuté en début de chapitre. En conclusion Hayek encourage l’intervention étatique, tant que cette dernière encourage et ne nuit pas à la concurrence et à la liberté de l’individu, selon Kant « l’homme est libre aussi longtemps qu’il n’obéit a personne sauf aux lois ».

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