Les infrastructures de transport
Étude de cas : Les infrastructures de transport. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Babacar Joseph Diop • 11 Août 2021 • Étude de cas • 1 332 Mots (6 Pages) • 529 Vues
UE3-14 : Economie de Transport et Entreprise de Logistique dans son Environnement
Activité n°22 : Les infrastructures de transport Présenté par : Babacar Joseph Diop
Le transport, sous ses différents modes, est un secteur moteur du développement. Il permet et facilite la mobilité des personnes et des biens dans le cadre de leurs activités économiques et sociales.
Au Sénégal, comme dans la majeure partie des pays sous-développés, le secteur des transports n’est pas trop bien loti.
Aujourd’hui, force est de constater que des actions de réajustement du secteur des infrastructures de transport s’avèrent nécessaires dans le court, moyen et long terme si l’on veut que ce secteur retrouve sa vocation naturelle de vecteur de développement.
Nous allons dans notre travail présenter en premier lieu les réalités pour les différents modes de transport existants dans le pays et finir par apporter les solutions pour un développement de l’activité transport qui se répercutera sur le développement de l’économie.
- L’état des différents modes de transport existants au Sénégal
Cette partie sur l’état des différents modes de transport est captée à travers l’évolution du trafic selon le mode de transport. Également, elle présente la situation du parc, du réseau routier ainsi que celle des infrastructures.
- Le transport aérien
Le trafic aérien est appréhendé à travers le mouvement d’aéronefs, le nombre de passagers et le volume du fret. En 2016, le nombre d’aéronefs ayant quitté ou atterri sur le sol sénégalais s’est replié de 4,8% par rapport à 2015. Cette situation s’explique par la baisse des deux flux : arrivée (-5,2%) et départ (-4,4%). S’agissant du nombre de passagers, l’accroissement de 3,7% est lié à une augmentation de 6,4% aussi bien pour les départs que pour les arrivées. Cette hausse est amoindrie par le repli des passagers en transit de 23,3%. Le volume du fret a augmenté de 4,4% en liaison avec celle des arrivées de 14,9% et atténuée par le repli des départs de 3,4%.
En ce qui concerne le transport aérien, le Sénégal dispose de deux(2) aéroport international (Blaise Diagne(AIBD) et Léopold Sédar Senghor (LSS)) et des aérodromes régionaux à savoir ceux de Saint-Louis, Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor et Cap Skiring.
- Le transport maritime
L’activité du transport maritime au Sénégal s’est développée dans les ports suivants : Port Autonome de Dakar (PAD), port de Ziguinchor et port de Kaolack. Cependant, les statistiques présentées portent sur les débarquements, les embarquements et les navires en escale au Port Autonome de Dakar. Le trafic total est la somme des débarquements et des embarquements. Il progresse en moyenne de 8,1% par an. Cette situation est en liaison avec l’accroissement des débarquements de 11,5% et atténuée par un fléchissement des embarquements de 1,6%.
Les activités du secteur du transport maritime sont concentrées au niveau du Port autonome de Dakar. Sa gestion est assurée par la Société Nationale du Port Autonome de Dakar (SONAPAD). Il est constitué de trois terminaux, à savoir le terminal à conteneurs dont la gestion est confiée depuis 2008 à la société Dubaï Port World (DPW) pour 25 ans, le terminal RORO du mole 2 dont le groupe Bolloré est depuis 2014 le concessionnaire et le terminal à vrac concédé en 2014 à Necotrans. Des investissements sont envisagés à savoir la construction d’un terminal fruitier et céréalier ainsi que l’aménagement du môle 3 qui facilite les échanges avec le Mali. Il y a aussi la construction du Port minéralier de Bargny qui en cours et qui apportera un plus.
- Le transport ferroviaire
Les données sur le trafic ferroviaire concernent les activités du Petit Train de la Banlieue (PTB) et celles de la société Transrail qui gère la liaison Dakar-Bamako. Le premier s’active dans le transport de passagers en reliant Dakar et sa banlieue. Le second a pour fonction principale le transport de marchandises entre le Sénégal et les pays de la sous-région. Améliorer la qualité de ces services permettrait de booster le commerce extérieur sous régional.
Le réseau ferroviaire n’a pas bénéficié de financement substantiel, malgré l’état de vétusté du matériel. Mais en 2016 l’Etat a débité les travaux de la construction du TER qui couvrira 50 km uniquement.
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