La mesure du développement

II / La mesure du développement

        Cette q° pose la q° de la def du phenomene qu'on cherche à mesurer. C'est un concept et pas un fait, la réalité n'est pas directement observable. On est au niveau abstrait et conceptuel -> définition indéfinie. Peut on trouver un indicateur unique qui synthétiserait en un seul chiffre le niveau de développement d'un pays? Non car le développement est multidimensionnel.  Mais SI une plus grande richesse matérielle va plus avec une meilleur éducation et une meilleur santé donc on pourrait se limiter au PIB réel par tête. Est ce que ces différentes dimensions sont corrélées (vont dans le même sens)?  Si les dimensions sont très mal corrélées on ne peut pas appréhender cet concept multidimensionnel avec un seul indicateur.

Si on utilise le PIB/tête cela ne veut pas dire qu'on néglige les autres dimensions car elles sont corrélées.

Lucas : Il se concentre sur un tx de croissance (si = 2%) c'est qu'entre deux génération le niveau change (doublement).  Pour lui il y a une corrélation, donc il se restreint à cette définition. C'est la dimension directrice qui peut résumer tout le reste. La croissance finit par se transformer en autre chose.  

Streeten ;il n'est pas d'accord, il n'existe pas un lien rigide entre production Eco et le développement humain et donc ces autres dimensions. On n peut pas s'arrêter à la dimension matérielle.

On a un corrélation forte mais pas parfaite. Lucas a raison en partie.        

La mesure du développement s'est mesurée par le revenu par habitant pendant un temps et encore aujourd'hui. Il y a une relation imparfaite et non automatique entre la richesse et développement. Élargissement des mesures du développement pour rendre compte de sa multidimensionnalité.

Les indicateurs synthétiques : 

Mesurer en un seul chiffre le niveau du développement. Il faut trouver un ensemble de variable réduit corrélé avec le processus de développement. Traditionnellement l'indicateur synthétique retenu est le PIB/hab et même plus spécifiquement le RNB/hab. Le RNB est privilégié. Le RNB = somme des richesses créé par les acteurs nationaux alors que le PIB ne prend que les unités résidents. La distinction entre le deux est un critère géographique.  Ecart entre les deux indicateurs : Pour les pays ou il y a une forte immigration et cette population immigré envois au pays des revenu ou dans le cas de paradis fiscaux.

                                RNB = PIB + revenus net venu de l'étranger

Pourquoi privilégié le RNB ? Ce qui nous intéresse est la richesse moyenne nationale et non sur le territoire. Donc l'indicateur favorisé est le RNB/hab.

Ce revenu net par hab est l'ensemble des revenu net créait sur le territoire national, c'est un indicateur de bien etre économique (matériel). C'est sur cette base que sont classifiés les pays. Si les pays sont dvp c'est en fonction de cette mesure. C'est la banque mondiale qui fait cette classification sur le base du RNB/hab.

Remarque : PIB même pour évaluer le bien etre des agents ce n'est pas un bon indicateur car ne reflète que la production marchande. Toutes les activités de production qui ne transitent pas par le marché ne sont pas comptabilisées; par exemple les activités domestiques. Une partie de la production va échapper au calcul. Toutes les dégradations liées a l'activité eco ne sont pas comptabilisé dans le PIB.

Classification :

• Méthode atlas : limiter l'impact des populations sur la mesure du RNB/hab + Meme unité de référence le dollar (limite)
• Définition de seuil révaluer tout les ans en juillet qui prend compte de l'évolution de l'inflation

        Les pays en développement = pays a revenus faible ou intermédiaire sur cette base. Certains pays vont etre classifiés comme étant en développement alors qu'il font partis des pays dvp, car une grande part de la population sont pauvres même si leur activité sont importante (pays exportateur de pétrole ou Chine). Le monde en développement = Afrique, Asie du Sud ..

        ( La richesse moyenne par hab est 60 fois plus élevé dans les pays riche que pauvre -> 23 avec la correction) Néanmoins ces valeurs peut exactes. On a tout convertit en dollar sans prendre en compte les différences de pouvoir d'achat dans les pays car un dollar est bcp dans les pays pauvres et peu dans les pays riches. Pour corriger ce problème on utilise le taux de change en PPA. La PPA = parité des pouvoir d'achat, le taux de change utilisé est un tx calculer de manière a corriger les différence du pouvoir d'achat du dollar entre les différents pays. Taux de change fictifs pour chaque pays, il garantit que le dollar a le même pouvoir d'achat dans les deux pays. Ce taux de change permet d'acheter la même q de bien dans les pays pauvre et riche. Évaluer sur la base sur ce que coute un panier de bien de référence. Par exemple : un dollar américain = 4 yuans -> égalisation des PA entre les pays. C'est équivalent d'avoir un dollar aux USA que 4 yuans en Chine.

En règle général avec un dollar on peu dépenser plus en Chine (achat de plus de bien) qu'aux USA. Quand on néglige ce problème de différence de PA on va sous évaluer la richesse dans les pays les plus pauvres et sur évaluer dans les pays les plus riches. La méthode PPA corrige le problème de la méthode d'atlas -> écart de revenu se resserre.

L'IDH : le nouvel indicateur 

        Un pays dvp a un potentiel plus large pour les individus, la richesse matériel augmente la palette des choix des individus. Au delà du revenu moyen il faut voir si la population est en bonne santé et éduquée. -> deuxième indicateur qui émerge

L' IDH : apparait en 1990 dans le rapport mondial sur le développement humain du PNUD. On sort de la période d'ajustement structurel, qui est caractérisé par une fort paradigme libéral du développement  : caractère automatique, la croissance des lors qu'on la favorise va engendrer ce développement. Cette période libérale va être définit comme la décennie perdue en terme de développement. La pauvreté s'aggrave, les inégalité également, la croissance ne s'améliore pas dans des pays -> mise en évidence de la non automaticité de la croissance en développement. On va sentir la nécessité de rajouter les dimensions qualitatives telles que la santé et l'éducation.

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