Le rôle De L'épargne Dans Le Financement De L'investissement
Commentaires Composés : Le rôle De L'épargne Dans Le Financement De L'investissement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Apo_coq • 9 Février 2015 • 1 231 Mots (5 Pages) • 5 682 Vues
Séance 1 : Epargne et Investissement
Construire une analyse approfondie sur le sujet suivant pour en tirer une problématique et un plan succinct :
Analyse le rôle de l’épargne dans le financement de l’investissement.
Définir les termes du sujet :
-épargne : part du revenu disponible, c'est-à-dire le revenu après paiement des impôts et cotisation sociales, c’est la part du revenu non consommé.
Les ménages, les entreprises et l’État épargnent = des agents.
-l’investissement : acquisition de bien de production qui vont permettre à l’entreprise de produire plus, d’être rentable et de se développer (=contrôler des nouvelles parts de marché).
-Le financement de l’investissement : les entreprises se tournent vers les banques par emprunt bancaires (=emprunt d’une somme d’argent à la banque assortie d’un intérêt, le prix du service) OU puise dans les réserves financement, i.e. s’autofinance.
Problématique : en quoi l’épargne est-elle nécessaire au financement de l’investissement ?
Annonce du plan :
1, Décrire comme l’épargne de certains agents économiques se forme et participe au financement de l’investissement. 2, Montrer les divergences/oppositions/points de désaccord entre les souhaits des épargnants et les besoins des investisseurs. 3, Analyser les moyens dont dispose d’État pour faire coïncider/lier/concilier les souhaits des épargnants et les besoins des investisseurs.
(Mettre des verbes de liaisons pour une annonce simple et légère).
Le plan à suivre :
I- L’épargne permet le financement des investissements
A/ L’épargne des entreprises
Elle est formée en majorité par l’autofinancement = la capacité qu’à l’entreprise à se financer seul grâce à potentiel financier.
-Il permet à l’entreprise d’être indépendante financièrement, vis-à-vis des banques, et aussi par rapport aux variations des politiques monétaires (taux).
-Il permet aussi d’éviter l’appel de nouveaux associés qui ont un regard sur les projections de l’entreprise = la liberté totale de projets.
-En cas de besoin extrêmes, quand les réserves ne suffisent plus pour investir, ces dernières sont un moyen pour rassurer l’entreprise autant que les banques : les réserves autofinancées facilitent les emprunts auprès des banques.
B/ L’épargne des ménages
C’est la part non consommée du revenu.
-Une partie de l’épargne n’est pas visible dans le circuit économique : la thésaurisation. Epargne stérile (inutile aux yeux du processus économique). L’autre partie de cette épargne sert au financement des investissements lorsque les ménages souscrivent aux émissions d’obligations et d’actions des entreprises – qui par ces deux types de titres, cherchent des sources de financement.
-L’épargne va dans des établissements bancaires qui servent d’intermédiaire entre les agents ayant des capacités de financement
C/ L’épargne de l’État et des collectivités territoriale = l’épargne publique
Elle provient de l’excédent des recettes budgétaire de l’État et des collectivités territoriales/publiques sur les dépenses de gestions et de fonctionnement des services publiques.
NB : Les collectivités publiques ont des besoins propres d’épargnes (≠ de ceux de l’État) pour financement les investissements publics et les transferts sociaux.
L’épargne publique provient des impôts, et elle est relativement rigide.
En effet : -pour l’État, c’est difficile d’augmenter la pression fiscale
-le volume des dépenses reconductibles d’années en années restent incompressibles (des dépenses qui font parti de l’activité économique ne peuvent pas être supprimées)
Le financement des investissements de l’État pose problème : les recettes sont purement fiscales, et les investissements des administrations se trouvent en concurrence avec d’autres dépenses ayant un caractère beaucoup plus indispensable.
Lien : on voit donc bien que l’épargne doit permettre le financement des investissements. (C’est son rôle, phrase normative). Mais le souhait des épargnants ne correspond pas toujours aux besoins des investisseurs.
II- Les souhaites des épargnants diverge au besoin des investisseurs
A/ En terme de volume
*L’épargne des ménages en terme de volume.
En période de crise, (contexte d’aujourd’hui), dans la plupart des pays industrialisés, le taux d’épargne des ménages tend à augmenter.
Et ce malgré : -l’inflation
...