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L'épargne Et Le Financement Des Investissements

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Par   •  5 Février 2015  •  1 443 Mots (6 Pages)  •  2 001 Vues

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L EPARGNE ET LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS

Attention, le sujet comporte une conjonction de coordination « ET ». Il ne s’agit pas de traiter une 1ère partie sur l’épargne, et une 2ème sur le financement des investissements.

L’étendue du sujet est vaste. C’est donc l’importance des questions soulevées par le sujet qui doit guider la démarche.

Définition des mots clés

L’épargne : part du revenu disponible, c’est-à-dire, le revenu après paiement des impôts et cotisations sociales. C’est la part du revenu non consommée.

Qui épargne ?

➢ les ménages

➢ les entreprises

➢ l’Etat

L’investissement : acquisition de biens de production, qui vont permettre à l’entreprise de produire plus, d’être rentable, de se développer.

Se pose la question du financement de l’investissement ?

➢ par emprunt bancaire : emprunt d’une somme d’argent à la banque, assortie d’intérêts, prix du service rendu.

➢ Ou sur les réserves financières de l’entreprise : c’est l’autofinancement. L’entreprise est capable de se financer seule. Dans ce cas, cela implique l’existence de l’épargne.

On constate donc qu’il y a un lien étroit entre l’épargne et l’investissement.

Voilà la problématique. Montrer que l’épargne est nécessaire au financement des investissements.

D’une façon schématique et en fonction des outils dont disposent les étudiants, nous pouvons dégager trois grandes lignes d’analyse :

1. Décrire comment l’épargne de certains agents économiques se forme et participe au financement de l’investissement.

2. Montrer les divergences entre les souhaits des épargnants et les besoins des investisseurs.

3. Analyser les moyens dont dispose l’Etat pour faire coïncider les souhaits des épargnants et les besoins des investisseurs.

Ces trois grandes lignes permettent de dégager l’idée du plan.

Encore faut-il qu’à partir du sujet, déterminer une problématique, qui à son tour, détermine le plan ?

Il s’agira donc de montrer que l’épargne est nécessaire au financement des investissements.

Le sujet ne demande pas expressément de décrire l’action des pouvoirs publics. Néanmoins, une telle description semble logique car on ne peut pas se contenter de montrer que les besoins des investisseurs ne sont pas toujours spontanément satisfaits par les épargnants, sans parler de la politique menée par l’Etat pour corriger cette situation.

Recherche des idées.

Cela nous amène donc à définir l’épargne des entreprises :

Elle est formée par l’autofinancement (capacité qu’a l’entreprise à se financer seule, grâce à son potentiel financier).

Cet autofinancement est formé des bénéfices non distribués aux actionnaires et des amortissements (il faut entendre « usure comptable », c’est-à-dire perte de valeur des biens)

L’autofinancement présente des avantages :

• il permet à l’entreprise d’être indépendante financièrement. En effet, elle n’est pas dépendante de la banque et ainsi des variations de la politique monétaire (variations des taux notamment).

• Il permet aussi d’éviter l’appel de nouveaux associés qui ont un droit de regard sur la marche de l’entreprise.

• Donc il garantie la réalisation des investissements, qui ne dépendent donc pas de l’octroi d’un crédit bancaire.

• Il permet à l’entreprise, en cas de besoin, d’obtenir plus aisément des crédits bancaires. En effet, l’autofinancement rassure le banquier sur la capacité qu’a l’entreprise à rembourser.

L’entreprise doit dégager suffisamment de ressources propres pour pouvoir financer ses investissements et/ou éventuellement assurer le remboursement des crédits bancaires.

L’épargne des ménages :

C’est la part non consommée du revenu.

Attention !

Une partie de cette épargne est gardée par les ménages et n’est pas dans le circuit économique. C’est la thésaurisation. Autrement dit, « le bas de laine ». Il s’agit donc d’une épargne « stérile », qui ne sert à rien.

L’autre partie de cette épargne sert au financement des investissements lorsque les ménages souscrivent aux émissions d’actions et obligations des entreprises, qui par ces deux types de titres cherchent des sources de financement, ou par le biais des établissements bancaires, qui servent d’intermédiaires entre les agents ayant une capacité de financement et ceux ayant un besoin de financement.

L’épargne de l’Etat et des collectivités territoriales

Il s’agit de l’épargne publique. Elle provient de l’excédent des recettes budgétaires de l’Etat et collectivités publiques sur les dépenses de gestion et fonctionnement des services publics.

Les collectivités publiques ont des besoins propres d’épargne pour financer les investissements publics, transferts sociaux…

Cette épargne publique provient des impôts, et elle est relativement rigide du fait

• de la difficulté d’augmenter la pression fiscale (trop d’impôt tue l’impôt et incite à fuir le territoire)

• du volume des dépenses reconductibles d’années en années, et qui restent incompressibles.

Le financement des investissements de l’Etat pose donc problème, car :

• Les recettes sont dans l’ensemble

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