Dossier anthropologique
TD : Dossier anthropologique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julieflq51 • 10 Avril 2018 • TD • 1 575 Mots (7 Pages) • 750 Vues
Floquet Julie Licence sciences, sanitaires et sociales
Groupe 5 1ère année – 2ème semestre
Dossier d’anthropologie
Année 2016/2017[pic 1]
Madame Drouin Catherine
Sommaire :
I. L’œuvre
A. Qui est René de St-Marceaux ?
B. « Danseuse arabe »
C. Comment interpréter l’œuvre ?
D. Le prolongement
II. Sujet anthropologique : Quelle était la perception de la danse orientale au XIXème ?
I. L’œuvre
A. Qui est René de St-Marceaux ?
René de St-Marceaux, de son vrai nom, Charles René de Paul de Saint-Marceaux est un sculpteur français né à Reims le 23 septembre 1845. Il était le fils d’un négociant de de champagne et le petit fils du Maire de sa ville natale : Augustin Marie de Paul de Saint-Marceaux.
C’est à 18 ans qu’il prend sa vie en main, attirée par la sculpture il part alors étudier à l’école des beaux-arts ou il est l’élève sculpteur de François Jouffroy, un célèbre sculpteur français. [pic 2]
Le sculpteur fait ses débuts en 1868 au salon de Paris, suite à ça il séjourne en Italie en 1869 avant de regagner la France pour repartir en Florence en 1873-1874, il y va puisqu’il s’intéresse à la Renaissance et à Michel-Ange, on peut d’ailleurs retrouver son inspiration dans une de ses plus célèbres œuvre de marbre qui se nomme « Le Génie gardant le secret de la tombe ». Il parcourt également le Maroc et l’Espagne entre 1874 et 1879. Son atelier se trouvait rue d’Arras, à Paris.
Sculpteur très talentueux, Charles René est un très bon représentant des artistes de salons de la IIIème république qui multiplient les concours et recherchent les honneurs.
En 1892, il épouse Marguerite Jourdain, veuve du peintre Eugène Baugnies. René de Saint-Marceaux adopte les trois fils que Marguerite a eus de son premier mariage. Ils ajoutent à leur nom de naissance celui de leur père adoptif : Baugnies de Paul de Saint-Marceaux.
L’artiste est élu membre de l’académie des beaux-arts en 1905 avant de décéder en 1915. A sa mort, sa femme léga une partie de ses œuvres au musée des beaux-arts de Reims.
Quelques œuvres se trouvant à Reims :
- Arlequin, Musée des beaux-arts, 1879, Salon de 1883
- L’Elévation des âmes du purgatoire, pour la famille David, Cimetière du Nord
- Sur le chemin de la vie, pour ses parents, Cimetière du Nord
- Gisant de l’Abbé Miroy, bronze, Cimetière du Nord
B. « Danseuse Arabe »
L’œuvre choisi est une sculpture réalisée entre 1865 et 1915 c’est donc une structure qui date du 19ème-20ème siècle et qui est en terre cuite. Elle mesure 40.5cm de hauteur, 15.5cm de largeur et elle fait 20 cm de profondeur.
Gravée sur le bord arrière à droit on peut lire « St Marceaux » et à l’intérieur d’un losange est inscrit « n°6/20 ».[pic 3]
La structure représente une femme en train de danser, ont peux voir qu’elle descends des marche de façon très gracieuse avec un corps parfait qui est nu, et on peut d’ailleurs noter qu’à cette époque cette façon de représenter une femme dite « arabe » est très mal vu par la société.
Cette jeune femme à le bras droit lever et on aperçoit derrière elle un rideau qu’elle est sans doute en train de tirer, on peut donc en déduire qu’elle arrive tout juste sur scène, elle à une jambe bien droite et l’autre légèrement courber vers l’arrière on pourrait penser que c’est une manière de se présenter au public (une personne ou plusieurs) et donc dos est courbé vers l’arrière. A ces pieds ont peux voir des babouches, avec sur celles-ci une sorte de fleurs.
Ca tête est légèrement vers l’arrière elle porte d’ailleurs sur celle-ci un turban et elle est coiffer avec deux tresses tirées vers l’arrière elles aussi.
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