L’argument environnemental est-il aujourd’hui un facteur incitant à la consommation ?

- L'argument environnemental est-il aujourd'hui un facteur incitant à la consommation ?

Intro : Le marché fait face depuis quelques années à un verdissement du marché sans précédent, qui correspond à l’arrivée de la cause environnementale dans le marché. En effet ce verdissement s’applique depuis quelques années à l’ensemble des produits industriels ainsi qu’aux services.  Toutefois certaines entreprises utiliseraient ce verdissement comme moyens pour inciter les consommateurs à consommer tout en ne respectant pas ces principes. Prenons l’exemple de McDonald qui est passé au vert depuis quelques années en mettant en place des  pompes à chaleur pour chauffer ses fast-foods, ses huiles de friture sont recyclées en biodiesel, des économiseurs d’eau ont été installés dans les toilettes et désormais les ampoules basses consommation se chargent de l’éclairage des restaurants. Cependant on ne peut se réjouir de cette initiative car McDonald’s reste  le premier consommateur de bœuf au monde, une des viandes les plus écologiquement coûteuses. Ajoutons à cela les problèmes de santé publique causés par la restauration rapide. C’est pour cela que nous allons nous poser la question, l’argument environnemental est-il aujourd’hui  un facteur incitant à la consommation ?

Dans un premier temps, nous verrons les raisons et les conséquences de ce verdissement.

I.Verdissement du marché :

Les raisons de ce verdissement ? Une forte demande des consommateurs en biens et services « durables », mais surtout la réponse offerte par les entreprises face à cette prise de conscience écocitoyenne. Voyant, en effet, une opportunité de gagner des parts de marché et du pouvoir concurrentiel, les entreprises se sont lancées avec force dans ce qu’il s’agit d’appeler du marketing ou de la mercatique environnementale.

Nombreux, aujourd’hui, sont les produits ou les services arborant des labels ou logos environnementaux, des noms de marque « écologiques » ou des emballages rappelant leurs bienfaits pour l’environnement.

De nos jours, il est donc évident que les entreprises doivent investir dans la cause environnementale. Celles qui ne le font pas minimisent leurs chances d’attirer les consommateurs de plus en plus responsables.

Car, en effet, les consommateurs pratiquent de plus en plus ce qu’on appelle la consommation engagée. C'est-à-dire l’ensemble des pratiques de consommation tenant compte des conditions écologiques, politiques, sociales et économiques sur des décisions de consommation et conduisant les individus dans le choix de consommation.

 Par exemple : Une personne consommant principalement des produits “BIO”

Les entreprises vont par conséquent devoir mettre en place de nouvelles stratégies pour répondre à ces besoins.

II. Stratégies/Intérêts :

Cet effort d’adaptation se traduira généralement, en pratique, par la mise en place de politiques d’entreprise respectueuses de l’environnement, l’adoption de programmes de durabilité et/ou l’amélioration de la durabilité environnementale des biens et services proposés par l’entreprise. On peut prendre l’exemple de certaines entreprises comme Dassault Aviation qui a réussi à mettre en œuvre tout un système de protection de l’environnement en revoyant son système de conception de chaque pièce pour qu’ils répondent aux normes environnementales.

 De plus, chaque acteur peut coopérer pour faire face aux problèmes environnementaux même s' ils ont des intérêts différents. Par exemple la coopération entre Alexandre Ricard, PDG de l’entreprise Ricard avec le fondateur de  l'ONG, Sea shepherd pour soutenir une opération de protection de l’océan. Alexandre Ricard  avait par ailleurs  tout intérêt à coopérer car si l’on épuise le stock d’eau il ne pourrait plus produire par la suite. Il en est de même pour chaque acteur exploitant un quelconque capital naturel.

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