La défense de la mangrove contre les fermes de crevettes
Commentaire de texte : La défense de la mangrove contre les fermes de crevettes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gaelle38330 • 6 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 1 206 Mots (5 Pages) • 691 Vues
VIAL Gaëlle Groupe B
Écologie – Environnement :
La défense de la mangrove contre les fermes de crevettes
Dans ce chapitre, Joan Martinez Alier nous expose à travers l’exemple de la pêche des crevettes l’existence d’une conscience écologique des plus pauvres(des Suds) qui a du mal à s’affirmer face aux puissances du Nord qui dominent les marchés.
Dés lors on peut critiquer le point de vu de l’auteur qui montre la scission entre les Nords et les Suds.
Hors, cette comparaison est beaucoup contesté aujourd’hui car bien plus complexe qu’elle n’a plus l’être auparavant
L’auteur se base sur des archives mais aussi sur des observations participantes qui permettent d’étudier sur le terrain les phénomènes sociaux, écologiques et économiques et ainsi nous transmettre au mieux la réalité des faits.
En effet, on s’aperçoit que de nombreuses prénotions se déploient au sujet de l’écologie au détriment des populations les plus pauvres et que le profit induit par le système capitaliste s’impose largement au monde et notamment à la nature.
Ainsi, Martinez Alier dénonce l’influence des grandes institutions tel que la Banque Centrale et l’Organisation Mondial du Commence qu’elles exercent face aux écologistes et au populations locales qui ne disposent que de très peu de moyen pour se faire entendre.
L’auteur est donc en quête d’une justice environnementale, mouvement qui a émergé d’abord aux États-Unis dans les années 70.
Avec l’exemple de l’exploitation de la mangrove par les plus riches industries, l’auteur met en évidence l’existence d’un racisme environnemental auquel les populations les plus défavorisées en sont le plus touchées.
Depuis les années 70, la consommation de crevettes n’a cessée d’augmenter. On apprend dans ce chapitre qu’il y a deux façons de produire des crevettes :
Tout d’abord la pêche en mer qui participe aussi à la disparition des tortues et la détérioration des fonds marins par effet de « raclure »;
Ensuite, l’élevage des crevettes dans des bassins le long des zones côtières tropicales qui participe à la destruction de la mangrove.
Il apparaît que la défense des tortues est plus médiatisée que la protection de la mangrove par les journalistes. Hors l’impact environnemental, social et économique y est tout autant alarmant.
La mangrove est une forêt qui se situe dans les régions côtières tropicales, c’est un écosystème très riche en faune et en flore, ce qui permet aux populations de vivre, on parle même de « supermarché naturel »
En effet la destruction de la mangrove pour produire ces crevettes en élevage dérègle l’écosystème. Ainsi on voit que la production naturelle que permet la mangrove tels que des ressources halieutiques, des puits de carbone, des réservoirs de la biodiversité, des paysages, des bois, ne s’établit plus à cause de ces bassins artificiels qui polluent l’écosystème. La déforestation de la mangrove a un coût écologique très important en terme de rejet de CO2 notamment.
Hors l’auteur souligne que le coût écologique de cette détérioration est bien plus grand que l’avantage économique que tire les entreprises de crevettes. Si à court terme, le profit n’est pas négligeable pour ces entreprises, de simples calculs démontrent que la production naturelle de cette forêt dépasse largement le profit économique de la production de crevette.
Dans ce chapitre on comprend que la mangrove est une propriété publique, mais que les états accordent parfois ces terres à des entreprises privées pour mieux exercer leur production de crevettes d’élevages. Le profit est donc valorisé face à la protection de cet écosystème.
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