Le manifeste des soixantes

Nathan Segard                                                        115

«Le manifeste des soixantes»

analyse de doc: (p.132)

La deuxième république fait apparition le 24 février 1848. Ce régime respecte les idéologies de la révolution de 1789, tout en gardant la devise républicaine (libérté,égalité,fraternité). Mais la section ouvrière se sent négligée... En décembre 1848, Louis Napoléon Bonaparte prend la tête du gouvernement français, en 1852 il proclame l'empire, il est le dernier empereur des français. Celui-ci prendra la forme d'un empire «autoritaire».

Il deviendra «libéral» en 1859.

A l'occasion d'une élection partielle en 1864, un ouvrier plus communément appellé Henri Tolain, prend parti pour défendre la classe ouvrière.

Nous allons donc nous poser la question de l'égalité sociale qui est instable lors de la seconde moitié du 19ème siècle.

Tout d'abord nous allons évoquer la situation des ouvriers, puis dans un second temps, leurs combats et leurs idéologies.

Les conditions ouvrières lors du 19ème siècle sont abominables. Elles vont progressivement provoquer le soulèvement de cette classe sociale. Un acteur de cette «révolution ouvrière» (Henri Tolain) fait paraître dans un écrit, ces atroces conditions sociales. Il souligne l'accès aux votes, qui sont effectués sous un suffrage universel masculin. Mais insiste sur le côté familial, qui est invivable, «Nous dont les enfants passent souvent leurs plus jeunes ans dans le milieu démoralisant et malsain» (l.15-16)

Mais aussi le côté ménage, «Nous dont les femmes désertent forcément le foyer pour un travail excessif, contraire à leur nature, et détruisant la famille». Au 19ème siècle, les ouvriers sont très mal payés, Henri Tolain accuse le non droit de défense, alors que en 1864 la France est sous un régime libéral. «Nous qui n'avons pas le droit de nous entendre pour défendre pacifiquement notre salaire, pour nous assurer  contre le chômage». Cette phrase nous amène à montrer que ce régime est à la limite de l'autoritarisme, le fait de ne pas pouvoir manifester pacifiquement, nuit à la liberté d'expression. Les conditions de travail sont très dures, certains gémissent sous le poids de l'exploitation sans cesse accrue. Privés d'argents, affamés, ils manquent de logements, vivant souvent dans une horrible promiscuité. «Mais nous qui n'avons d'autres propriétés que nos bras».

Il parle aussi du manque d'éducation qui passe par un défaut de scolarité... «N'avons pas toujours le moyen d'apprendre à lire». C'est une question d'inégalité, en ne sachant pas lire ils sont désaventagés, que ce soit pour avoir un meilleur travail, ou bien même politiquement.        

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