Rapport De Stage De Banque
Documents Gratuits : Rapport De Stage De Banque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aissamelha • 17 Juin 2013 • 2 218 Mots (9 Pages) • 1 159 Vues
Les intérêts étrangers et plus précisément français sont présents dans les compagnies nationales, tel que AXA ASSURANCE MAROC, et LA MAROCAINE VIE, reprise en juillet 2001 par le groupe SOCIETE GENERALE.
En 2000, le chiffre d’affaires (somme des primes émises) du secteur de l’assurance a franchi la barre des 10 milliards de dirhams : le marché marocain de l’assurance aura ainsi plus que doublé en 10 ans. C’est en l’occurrence le premier marché arabe et le deuxième africain après l’Afrique du Sud. Toutefois, ce chiffre d'affaires ne représentait que 3% du PIB (à titre de comparaison, ce taux atteint 8% en Europe) : le secteur de l'assurance présente donc un potentiel de croissance important.
Depuis le début des années 2000, l'activité d'assurance vie s'est développée rapidement : alors que l’assurance vie représentait moins de 20% du total des primes émises en 2001, elle s’est progressé à 30%, soit une progression de 50% en 10 ans, sachant que l’essentiel de cette progression a été réalisé depuis 1999. Mais la répartition du chiffre d’affaires par branches montre la place encore prépondérante de la catégorie automobile (36%), devant la branche vie et capitalisation (30%).
Le résultat net de l’exercice 2011 fait apparaître un bénéfice de 1.211 millions de dirhams, contre 1.189 millions de dirhams en 2010, soit une progression de 1.8%.
Un secteur engagé dans une vague de concentrations
- L’absorption de la petite ALLIANCE AFRICAINE par AL WATANIYA (2ème compagnie du secteur) qui consolide ainsi sa place au sein du groupe d’intérêts de la famille BENJELLOUN qui détient par ailleurs de longue Date la ROYALE MAROCAINE D’ASSURANCES ;
- La fusion D’AXA AL AMANE et de la COMPAGNIE AFRICAINE D’ASSURANCES (CAA) qui donne naissance à AXA ASSURANCE MAROC qui devient ainsi le premier opérateur du secteur (AXA ASSURANCES MAROC est détenue en totalité par une holding à 51% AXA et 49% ONA, le premier groupe industriel privé du pays).
- Le groupe d’affaires HOLMARCOM contrôlant déjà la compagnie ATLANTA a racheté la SANAD, se hissant au total à la 4ème place du secteur, juste après la compagnie WAFA ASSURANCE ; - Le groupe SOCIETE GENERALE (précisément la filiale bancaire locale de la SOCIETE GENERALE associée à SOGECAP) a pris le contrôle en juillet 2001 de la seule compagnie spécialisée dans l’assurance vie, LA MAROCAINE VIE.
- Le groupe Saham de Moulay Hafid Elalamy racheté 67% du capital de la compagnie d’assurances CNIA; le tiers restant est essentiellement entre les mains de la CDG et la BCP.
La restructuration du secteur
a – L’adoption du projet de loi sur les assurances est intervenue en novembre 2002. Ce texte clarifie les obligations juridiques et techniques de l’ensemble des opérateurs du secteur, donne un cadre légal à l’activité de bancassurance pour les produits d’assurances de personnes et encadre la réforme du Fonds de garantie automobile pour une meilleure protection des assurés. La question de la politique de placement en actions cotées est en cours de discussion. Il faut noter que la loi n'a finalement pas institué l’interdiction pour un même et unique actionnaire de posséder plus de 50% du capital d’une compagnie d’assurances de droit local. En matière de contrôle, le nouveau code permet à l'Etat de faire appel à des consultants externes, en plus des commissaires aux comptes qui certifient les comptes des compagnies d'assurances. Dans le même cadre, le code instaure un dispositif permettant à l'administration de faire face à toute dégradation de l'équilibre financier des entreprises d'assurance.
b – Une loi-cadre portant le projet d’assurance maladie obligatoire (AMO) a également été votée en 2002. Les compagnies d’assurances tentent de prendre leur place dans ce projet, alors que les autorités en charge souhaitent a priori confier la gestion de l’AMO à la CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE (CNSS) pour la couverture du secteur privé et à la CAISSE NATIONALE DES ORGANISMES DE PREVOYANCE SOCIALE (CNOPS) pour celle du secteur public. L’enjeu est important pour les compagnies qui, si elles participent à la gestion de l’AMO pour la couverture de base et non simplement complémentaire, en feront un produit d’appel particulièrement porteur.
2-Les caractéristiques du secteur :
Le Maroc est le marché "le plus mature" au Maghreb en matière d'assurance, avec un taux de pénétration de 2.8% et une prime moyenne par tête de 60,40 euros, affirme l'agence de notation internationale Standard and Poor's (S&P).
Dans sa dernière étude sur le potentiel de croissance du secteur de l'assurance au Maghreb, l'agence indique que le volume des primes s'élevait en 2010 à 1,96 milliard d'euros (21,7 milliards de DH) au Maroc, contre 821 millions d'euros en Algérie et 550 millions d'euros en Tunisie.
Le Maroc affiche un bon potentiel de croissance dans la plupart des métiers (d'assurance), en avance sur les programmes gouvernementaux de généralisation d'assurance, et en dépit de la maturité élevée de la filière Vie par rapport à ses voisins du Maghreb.
"Le Maroc est le deuxième plus grand marché en Afrique, en plus de sa position de premier plan dans le monde arabe", notant que le secteur y a enregistré "la plus forte pénétration d'assurance et de primes par habitant dans les pays du Maghreb (respectivement à 2,8 pc et 60,4 euros en 2010)".
L'agence prévoit que les principaux moteurs de croissance du secteur dans le Royaume seront les assurances "vie" et de "biens", compte tenu de "l'environnement fiscal bénin pour la filière vie et l'introduction probable de l'obligation de la couverture des biens immobiliers".
S&P anticipe également "une croissance découlant des risques industriels, étant donné que le gouvernement continue d'investir dans des projets de grandes infrastructures et que les industries exportatrices marocaines poursuivent leur développement".
Au cours des cinq dernières années, le marché a affiché une forte croissance de 10,7 pc en moyenne, en termes de primes. Cette croissance a, toutefois, ralenti à un modeste 3,9 pc en 2010, reflétant une baisse des activités
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