Les banques.
Cours : Les banques.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar trangvu • 25 Décembre 2017 • Cours • 3 984 Mots (16 Pages) • 769 Vues
CHAPITRE 2 : LES BANQUES
Quel que soit le pays concerné les banques sont la catégorie d’IF la plus importante au regard du nombre d’IF et aussi au regard du montant des actifs gérés. Ceux sont les IF qui détiennent les portefeuilles les plus diversifiés.
- La spécificité des banques.
Cependant ces banques peuvent prendre des formes différentes selon les pays et selon les époques. La théorie économique explique leur spécificité en cherchant à identifier leurs points communs et ce qui les distingue des autres IF.
La théorie monétaire considère que :
- Sur le plan macroéconomique, les ECB ont un rôle spécifique : la création de dépôts bancaires
- Ces dépôts représentent une part importante de la masse monétaire quantitativement et qualitativement : ils sont les seuls à partager avec la monnaie centrale la caractéristique d’être parfaitement liquides.
- Le service de liquidité et le pouvoir de création monétaire.
- La création de monnaie est un acte double et indissoluble : « les crédits font les dépôts »
- La décision de prêter des banques n’est pas (seulement) le transfert d’un dépôt préexistant, contrairement à l’achat d’un titre sur les MF ou l’octroi de crédit des autres IF mais la création d’un nouveau dépôt.
Comment et pourquoi ?
- Les banques font des paris sur les projets d’investissement des ANF qui anticipent la formation de l’épargne future.
- Il existe bien sûr une limite à cette création de monnaie : la contrainte de paiement c.-à-d. nul ne peut payer avec sa propre dette (les dépôts pour les banques).
- Le règlement des banques entre elles et avec la Banque Centrale se font en monnaie centrale
MC = le pivot du système de paiements (billets et réserves des ECB a la BC)
- La monnaie centrale est le passif de la BC à cours légal c.-à-d. qu’elle éteint toutes les dettes, elle a une liquidité absolue.
- Les banques ont un accès privilégié à la monnaie centrale en contrepartie d’une réglementation spécifique (réserves obligatoires, ratios prudentiels,).
- Grace à cette accès privilégié, les banques peuvent offrir aux ANF des dépôts aussi liquide que la monnaie centrale :
Les dépôts sont :
+ sans risques de défaut et convertibles en monnaie centrale,
+ sans risque de perte en capital sur le nominal grâce à l’assurance collective dont ils bénéficient (assurance de dépôts, supervision de la BC et prêteur en dernier ressort, garanti de l’état).
- La fonction d’information.
La théorie microéconomique considère les ECB comme des firmes ayant des avantages sur les MF en information imparfaite pour proposer aux ANF des actifs spécifiques :
- Les contrats de prêt et de dépôt mutualisent les risques (crédit er liquidité)
- Et permettent aux ECB de produire un savoir spécifique sur leurs clients et de mieux contrôler les risques :
+ La gestion des dépôts⇒ informe de manière privée et continue sur la situation de trésorerie des déposants.
+ La banque va renouveler des crédits a CT, de prêt a M et LT (clause de garantie) et générer des relations bilatérales de LT (les relations clients) donc ça entraine une information privée et continue sur la situation financière des emprunteurs.
+ Il y a aussi un savoir-faire dans les banques (chargé de clientèle, système expert, centrale de risque, crédit scoring, …) elles ont alors des avantages dans l’analyse d’information externe (bilans, CdR, …).
Par opposition, l’évaluation du risque de crédit lié au titre de dette émis par les MF par les agences de notation (Standards & Poor’s, Moody’s) est plus standardisée, moins révisée et moins complète :
- Peu d’entreprise peuvent émettre des titres de dettes (obligation ou billet de trésorerie).
Concrètement les contrats de prêts et de dépôts permettent de limiter les effets d’aléa moral et d’anti sélection lié à l’asymétrie d’informations :
- Les contrats de prêt bancaire limitent les risques de défaillance des emprunteurs
- Les contrats de dépôt bancaire offrent aux ANF des actifs plus liquides que ceux offerts par les autres IF ou négociés sur les MF.
- L’activité de Banque :
L’activité des banques et des assurances a beaucoup évolué 1980. Leur environnement plus concurrentiel les a contraintes :
- À rechercher des profits en augmentant leur taille et
- En diversifiant leurs activités.
=> Cette mutation de leur activité peut être étudiée à partir de leurs comptes financiers.
Les comptes bancaires.
- Le bilan d’une banque nous informe sur sa situation économique et sa gestion des risques propres à l’activité bancaire : liquidités, crédits, placements, solvabilités, …
- Le compte de résultat permet d’étudier la rentabilité de cette activité.
- Le bilan bancaire.
Dans le bilan bancaire, l’ordre des postes est inversé à l’actif et au passif par rapport au bilan de la comptabilité générale :
- Le haut du bilan on va trouver les opérations de trésorerie
- Le bas de l’actif on va trouver les immobilisations à l’actif et les capitaux propres au passif c.-à-d. le total de l’actif net des dettes.
Cependant
- Le bilan bancaire ne reflète qu’une partie, de plus en limitée des activités des banques depuis le début des années 1990 en raison de l’essor des activités d’hors-bilan.
- La présentation du bilan consolidé des grands groupes bancaires français a été modifiée dès 2005 en raison de l’obligation de présenter les comptes consolidés des sociétés cotées de l’UE en normes IFRS.
Un bilan bancaire simplifié
Actif | Passif |
Encaisse de trésorerie (MC en caisse, réserves obligatoires et libres) | Dépôts interbancaires |
Prêts interbancaires | Dépôts des ANF (DAV, DAT, comptes sur livrets, CEL, PEL, …) |
Crédits aux ANF | Titres émis à l’exception des actions (certificats de dépôt, obligations, …) |
Portefeuille de titres | Provisions |
Immobilisations | Capitaux/ fonds propres |
Total | Total |
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