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LMonnaie, Banque, Finance

Analyse sectorielle : LMonnaie, Banque, Finance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  3 232 Mots (13 Pages)  •  734 Vues

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lMonnaie, Banque, Finance

Introduction :

Objectifs du cours : Répondre à quelque questions :

Qu’est ce que la monnaie et à quoi sert-elle ?

Comment la monnaie est-elle créée ?

La monnaie change-t-elle la réalité de l’économie ?

Dans quel cadre la monnaie (européenne) est-elle gérée ?

Plan : 5 chapitres.

La nature et les fonctions de la monnaie

Les sources de la création monétaire

La monnaie et l’économie réelle

Le système financier

Le cadre de la politique monétaire

TD 8 séances et 6 thèmes

Qu’est-ce que la monnaie ?

La création monétaire

Méthodologie

L’inflation

Le système financier

La politique monétaire

Contrôle de connaissances

2 DS : Le premier de 30mn (questions de cours) → 10%

Le second d’1h30 (plan détaillé) → 20%

1 examen : Une dissertaton de 3h → 70%

Bibliographie indicative 

F. Mishkin : Monnaie, banque et marchés financiers, Pearson education

J.P Allegret et B. Courbis : Monnaie et financement, Vuibert

Ch. Ottavj : Monnaie et financement de l’économie, Hachette

Chapitre 1 : La nature et fonctions de la monnaie

Introduction :

→ Qu’est ce que la monnaie et à quoi elle sert ?

Des Conceptions différentes de la monnaie

La monnaie issue des nécessités de l’échange

On imagine la monnaie comme le moyen de dépasser les difficultés du troc. On va poser le fait que l’intervention de la monnaie va résoudre le difficultés que pose le troc. Et on en arrive à donner une définition de la monnaie à partir de ses fonctions, de ce qu’elle fait → définition fonctionnelle de la monnaie.

La monnaie intermédiaire des échanges

Troc : échange d’un bien contre un autre. Il marche tant que les deux acteurs sont d’accord. Le troc pose donc une vraie difficultés appelée la double coincidence des besoins. (j’ai une pomme, je veux une poire, celui qui a la poire veut la pomme). Cette double conincidence est difficile à atteindre parce que la société est de plus en plus vaste et compliquée (trop de personnes et de biens).

Il faut donc trouver un autre système pour réaliser l’échange, il faut le scinder en 2. On va trouver un objet universelement accepté par la société. Ce bien va servir d’intermédiaire des échanges qui va permettre de couper celui-ci en deux (j’échange lantilope contre ce bien et ce dernier contre le lapin), il enlève la nécessité de la double coincidence et permettre l’échange dans une société complexe.

Ce bien qui joue l’intermédiaire va s’appeler de la monnaie. C’est parce qu’il y a besoin d’un intermédiare, sinon impossibilité de l’échange, qu’il faut de la monnaie. D’où le fait que la monnaie provient des échanges.

Karl Marx l’appelait l’équivalent général. Cet intermédiaire des échanges nous permet de payer ce qu’on doit (le lapin que je veux obtenir).

Cependant pourquoi à un moment un bien joue ce rôle d’intermédiaire ? Ce que l’on sait c’est qu’il doit être accepté par tous.

Mais il doit remplir certains conditions liées à la praticité d’utilisation :

→ il doit avoir une valeur reconnue par l’ensemble de la communauté dans laquelle il va servir d’intermédiaire.

→ il doit être divisible pour réaliser des grandes comme des petites transactions

→ il doit être homogène, il ne doit pas y avoir de différences entre les unités de ce bien

→ il doit être facilement transportable

→ il faut qu’il soit conservable

A partir du moment ou il devient un intermédiare, alors il ne faut plus que ce bien soit demandé pour lui même, il n’est plus un bien, c’est un intermédiaire.

la monnaie comme unité de compte

→ Si il n’y a pas d’unités de compte, les échanges sont très compliqués.

Supposons une économie où il y a 3 biens (une pomme, une orange et une mandarine). Si l’on a des pommes et que l’on veut des oranges, il faut trouver quelqu’un qui veut faire l’échange inverse mais aussi le nombre d’orange que je veux. Il faut donc connaître le rapport d’échange entre les biens. Il faut aussi connaître le prix relatifs des biens, c'est à dire le prix de la pomme exprimée en orange, puis en mandarine, etc..

Si une économie a 1000 biens : est le nombre de prix relatifs.

Quand il y a trop de biens, on a du mal a estimer la valeur de ces biens.

On a donc besoin d’une unité de mesure, exprimer toutes les unités relatives en un seul prix, choisir un étalon de mesure → La monnaie va jouer ce rôle. Dans une économie a 3 biens, on va par exemple, exprimer tous les biens en pomme.

L’institution d’une unité de compte va venir simplifier les choses en donnant un seul prix a l’ensemble des biens.

Cette fonction qui vient indiquer la valeur d’échange du bien permet un échange efficace.

Remarque : - il faut que l’usage d’une

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