Les contours sociologiques de la jeunesse

Chapitre 1 les contours sociologiques de la jeunesse

1. Les débuts (parfois hésitants) de la sociologie de la jeunesse.

1. En France

Olivier Galland, sociologie de la jeunesse,2017

En France la sociologie de la jeunesse a eu beaucoup de mal à s’implanter et à se développer elle est devenue un objet sociologique assez tardivement. Parce que Durkheim avez un avis assez radical et ne fessait pas un objet sociologique.

Il faut remonter en 1924 dans le livre éducation et sociologie ou il va mettre en évidence le caractère social de l’éducation. Pour Durkheim l’éducation c’est une socialisation méthodique de la jeune génération et      donc on pourrait se dire que ça ouvre la voie à la sociologie de la jeunesse mais ils n’ont fait rien car Durkheim nie toute réalité sociologique et humaine de la personnalité enfantine et juvénile (un jeune est un être asocial qui n’a pas était socialiser= pas un objet sociologie) :

• N’a pas encore reçu et intériorisé toutes les marques de la contrainte sociale
• N’a pas encore fait l’apprentissage de la soumission aux lois écrite et non écrite qui régissent la société (écrites ou non)
• L’enfant vit dans un état de passivité et reçoit pleinement l’action éducative qui, à travers l’autorité, va façonner un être nouveau et entièrement social

Durkheim introduit la psychologie dont la pédagogie, pour lui les jeunes sont des objets de la psycho et pas de la sociologie. Une des volontés de Durkheim et de se démarquer de la sociologie (un peu de mépris). Pour lui la psychologie aurait d’utile dont la pédagogie le fait de définir le choix des moyens qui permettre de réaliser les finalités éducatives qui sont défini par la sociologie.

1. Aux Etats-Unis

On aura la situation inverse, va se développer la théorie de la socialisation sous l’influence de plusieurs écoles (école de Chicago). Très tôt les sociologues américains ont pris leur distance avec la conception psychologique de la jeunesse et psychologie traditionnelle de l’adolescence.

Ont définissant l’adolescences non pas en termes de maturation physique (puberté) mais comme une personne on qui la société attend qu’un adolescent assume certaine responsabilité de l’âge adulte. Ce qui crée des conflits, notamment entre aspiration à l’autonomie et dépendance familiale.

Et la question des conflits tient une place importante dans la sociologie américaine portant sur la jeunesse.

Donc les recherches les plus significative aux Etats-Unis sur la jeunesse porte sur la délinquance, ce qui a conduit à une certaine conception sociologique de la jeunesse.    

On a aussi aux Etats-Unis une sociologie de l’école qui a rapidement pris une place importante dans le processus de socialisation, et aussi d’étudier les normes de classe que on va transmettre à l’école. Les norme de classe qui vont dominer à l’école sont les classe moyenne.

• Valorisation de l’ambition
• Éthique de la responsabilité individuelle
• Valorisation de la réussite académique
• Valorisation de la réalisation à long terme
• Contrôle de l’agression physique et de la violence
• Respect de la propriété
• Valorisation de la rationalité et le maîtrise de sois

On attend des élèves qu’ils soient appliqués, obéissant et dociles.

Ces normes de classe, les enfants la classe ouvrière ont du mal à s’y adapter ou à se conformer par manque de formation, de socialisation à la discipline et par le manque d’intérêt (réussite intellectuelle), par manque d’incitation des parents à se conformer aux règles de l’école (rapport conflictuelle avec l’école).

Et donc on a une jeunesse qui est considérer comme inadaptée aux injonctions scolaires et inemployable

1. La jeunesse : Une catégorie d’âge (empreinte de représentations sociales) ?

Ont défini la jeunesse comme une catégorie d’âge 

Igor Martinache, « la jeunesse n’est-elle qu’un mot ? ».

Dans cet article on explique que la jeunesse est un objet chaud (chaud d’en parler), de crainte porteuse de tous les espoirs, les jeunes constituent une catégorie mouvante est difficiles à cerner.

La jeunesse est une catégorie sociale qui cristallise un ensemble de représentation, d’attentes, de jugements, mais c’est également une catégorie aux contours flous, hétérogène, dont les limites sont difficiles à cerner.

« La jeunesse n’est qu’un mots » (pierre Bourdieu, 1978). Signifie que les frontières entre les différentes classes d’âge sont relatives. (D’une époque à un autre, un espace a un autre, d’un contexte à un autre) elle n’est qu’un mot creux. Et elle conduit à imposer des limites et à produire un ordre auquel chacun doit se tenir, dans lequel chacun doit se tenir à sa place. La jeunesse est un mot d’ordre.

La jeunesse à un effet performative, elle crée une réalité et incite les jeunes à se conformer à cette réalité. Elle marche pour toutes les catégories sociales.

La jeunesse n’est pas une catégorie stable au cours du temp, elle n’a pas été représenter de la même façon au cours du temps

Le terme jeunes apparait au 12em siècle est désigne d’abord quelqu’un qui manque de maturité et aux 17em siècle qui se développe que PHILIP ARIES nomme le sentiment de l’enfance, qui signifie la reconnaissance d’un âge spécifique qui se distingue de la petite enfance et de l’âge adulte.

A cette époque-là l’éducation est réservée à certaine catégorie très limités de la population, les aristocrates, et disait qu’elle était là pour tempérer les passions et leur apprendre à tenir leur rang.

Bourdieu va plus loin en disant que c’est une catégorie floue car elle vient masquer en homogénéisant les différence interne en particulier en termes de classe sociale.

Parler de jeunesse, vient masquer les différence interne en particulier en termes de classe sociale, puisque y a des distances très forte entre les jeunes et le jeunes.

Une catégorie qui masque des différences internes importantes (en particulier en termes de classes sociales)

Au sein de la population active une très grande diversité statut professionnelles, on a des frontières qui sont flou et il est encore plus fort depuis la massification scolaire.

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