Gériatrie
Cours : Gériatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loutre666 • 21 Mai 2016 • Cours • 929 Mots (4 Pages) • 1 005 Vues
Vieillissement et fonctions psychomotrices
I. Le tonus musculaire
Avec l’âge, entre 20 et 40% des cellules du cortex moteur qui vont être lésées.
Entre 70 et 90ans, on peut observer un dépeuplement des neurones et des noyaux gris centraux.
On retrouve des rétrocontrôles segmentaires qui vont provoquer des déséquilibrations toniques et notamment, on va voir apparaitre des modifications du tonus de fond.
Selon AJURIAGUERRA, les personnes âgées présentent une légère hypertonie d’opposition et une hypertonie plastique. Ces phénomènes prédomine d’abord dans les MI et après, on va avoir une diffusion jusqu’au cou en passant par les MS.
F.PITERRI : Vu les fréquences élevées chez le sujet de plus de 70ans, l’hypertonie de diffusion et l’hypertonie plastique ainsi que les paratonies de fond (=quand le sujet freine le mouvement) peuvent être considérées comme quasi-physiologie.
Catherine Potel, psychomotricité
Le tonus d’attitude pourra être modifié : le corps est plus rigide, épaules en anté-flexion avec un dos légèrement cyphosé. L’élévation du regard est un peu plus difficile. L’équilibre statique est fragilisé. La marche est légèrement ralentie car il y a une légère diminution de l’amplitude du mouvement. Ballant des MS très diminué.
Il y a aussi un vieillissement de l’appareil locomoteur au niveau de l’aspect ostéo-articulaire.
Vieillissement osseux : diminution de la trame osseuse (=ostéopénie physiologique) => ostéoporose => risque de chute => fracture => hospitalisation. Effets iatrogènes important.
Les cellules de l’os se renouvellent moins bien avec l’âge.
Vieillissement du cartilage : diminution de la densité osseuse et perte hydrique.
Sur le plan mécanique, on a une diminution des résistances de l’articulation qui provoque des douleurs et favorise l’arthrose.
II. Troubles psychomoteurs
Apraxie idéomotrices, idéatoires, constructives
Agnosies visuelles
Aphasie
Dysarthrie
Immobilité et régression psychomotrice : notre vie est rythmée par des temps de repos et d’action. Si le rythme est déséquilibré, on observe des pertes neuronales.
Lorsqu’on est alité, immobile, il ya des pertes. Il a des risques :
D’enraidissement articulaire
Des troubles du métabolisme
Une augmentation du travail cardiaque : lorsqu’on est allongé, il n’y a que le cœur qui va pomper or la pompe musculaire est aussi importante dans le fonctionnement cardiaque.
Risque d’escarres : nécrose des tissus de la peau et des tissus sous-jacents. Il y a différents stades : rougeur qui brule, nécrose (zones à risque : occiput, sacrum, talon).
Désorientation
Compression de certains nerfs périphériques
Un appauvrissement des apports sensorimoteurs
Ralentissement psychologique = bradypsychée
Tout cela peut déboucher sur le syndrome de régression psychomotrice (SRP).
Pour lutter contre le SRP, il y a 2 versants :
Versant psychologique : il est caractérisé par un désintérêt et une indifférence
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