Le scientisme

Introduction

L’attitude scientiste défendue par Laurent Alexandre et l’attitude éthique défendue par Alain Damasio présentent deux attitudes de pensées différentes et même contraires face au transhumanisme. L’attitude scientiste consiste elle à dire dire que la science progresse laissons la faire, aucune limite a la science, elle s’auto régulera elle même et ne pas la freiner. L’attitude éthique quant à elle consiste à dire que les avancées scientifiques doivent être soumises a une morale, des lois qui doit fixer des limites. Ces deux attitudes de pensées sont donc contraire, les discours de Alexandre et de Damasio présentent donc des arguments contraires face au transhumanisme et au développement de l’intelligence artificielle.

I. L’attitude scientiste

Laurent Alexandre porte une attitude scientiste.Pour Alexandre« l’école de 2014 est aussi archaïque que la médecine de 1750 », l’école n’a pas évoluée depuis des siècles. Pour lui, l’immobilisme de l’école est intenable pour 3 raisons.

La première raison est que la « guerre des cerveaux » à commencée, l’économie de la connaissance est dans cette économie et le carburant c’est le neurone, l’innovation, le quotient intellectuel. Alexandre prend d’ailleurs l’exemple des entreprises Whatsapp et Peugeot. Whatsapp compte 55 salariés et en seulement 4 ans d’existence, l’entreprise vaut 19 milliard de dollars alors que Peugeot détient 100 000 salariés et en un siècle d’existence, l’entreprise vaut 14 milliards de dollars. 55 génies valent donc plus de valeurs que 100 000 salariés dans une « simple » entreprise.

Alexandre estime que dans 40 ans, la technologie aura dépassée notre capacité intellectuellement. Il exprime même que la Silicon Valley est très optimiste sur l’intelligence artificielle. Bill Gates affirme même que d’ici 25 ans, la moitié des métiers auront disparus et remplacés par l’intelligence artificielle. Il cible particulièrement les infirmières.

Laurent Alexandre affirme que les nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitive (NBIC) sont entrain de bouleverser notre monde du travail et notre économie et il estime que l’école d’aujourd’hui n’est plus assez compétentes pour que l’on se batte dans un monde ou les automates seront omniprésents. Il pense également que la société demande l’utilisation de toutes les ressources NBIC pour répondre à ces défis. Demain l’école utilisera des enseignements online des technologie de renforcement cérébral, acceptera le dopage légal et les implants intracérébraux pour nous augmenter et acceptera l’eugénisme intellectuel par la sélection des embryons. Selon lui, nous faisons donc face à la fin de l’humanité 1.0 pour laisser l’arrivée d’une humanité 2.0.

Face à toutes ses explication, Alexandre relève deux convictions personnelles : La première est de ne pas empêcher la Silicon Valley à fabriquer des machines plus intelligentes que les humain. La seconde est qu’il ne faudra surtout pas décider collectivement, politiquement, de bloquer les technologies permettant de réduire les inégalités de quotient intellectuel car nous serions jugés très sévèrement par les générations futures

II. L’attitude éthique

Alain Damasio qui lui porte une attitude éthique sur la technologie pense que l’Homme réinvente sans cesse ce qu’il est par la technologie. Dans cette conférence, il y exprime même ce qu’on y gagne mais surtout ce qu’on y perd à travers cette technologie qui nous entoure à chaque instant. En effet, Damasio trouve qu’on trouve, à travers cette dernière une maîtrise, un pouvoir accru sur le monde, sur notre monde. Mais ce qu’on y perds est bien plus important. On y pers la puissance de vivre, la puissance d’agir, d’habiter le monde. Mais on y pers également notre rapport intime avec notre corps et Alain Damasio montre qu’on y perd aussi la capacité à échanger, à être réellement présent dans le monde qui nous entour avec notamment les réseaux sociaux et les différents moteurs de recherche. La technologie à alors ouvert et dynamiser nos facultés physiques et mentales mais à surtout diminué notre puissance mais comment peut on expliquer cette pulsion technophile qui nous entoure ?

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