Le milieu autochtone et sa réalité des problèmes sociaux
Dissertation : Le milieu autochtone et sa réalité des problèmes sociaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kathqc0123 • 22 Janvier 2018 • Dissertation • 11 241 Mots (45 Pages) • 923 Vues
Centre Collégial de Mont-Laurier |
Le milieu autochtone et sa réalité |
Katherine Quevillon 17/05/2017 |
Liste des images, tableaux et graphiques
Figure 1 (image) Enfants autochtones au pensionnat____________________________ 07
Figure 2 (Image) Jeunes filles autochtones pratiquant la couture et le tricot ________ 08
Figure 3 (Tableau) Conséquences intergénérationnelles des abus dans les pensionnats indiens________________________________________________________________ 14
Figure 4 (Image) Kelly Morisseau____________________________________________ 21
Figure 5 (Image) Nellie Angutiguluk__________________________________________ 22
Figure 6 (Image) Maisy Marie Odjick_________________________________________ 22
Figure 7 (Graphique) Nombre de cas disparitions et d’homicides non-résolus chez les femmes autochtones_____________________________________________________ 32
Figure 8 (Image) Un des nombreux rassemblements pour contrer la violence contre les femmes autochtones puisqu’elles « deserve better. »___________________________ 37
Table des matières
Introduction 1
Terminologie 2
Les réserves indiennes 3
La loi sur les Indiens 4
Le projet de loi C-31 6
L’instauration des pensionnats 6
Les conséquences des pensionnats 9
Situation actuelle 16
Stéréotypes et préjugés 17
La violence dans les communautés autochtones 18
La violence sexuelle 19
Homicides et disparitions 20
Quelques histoires 21
Des explications de la violence dans les communautés autochtones en général 23
Quelques solutions pour contrer la violence 26
Racisme 28
Racisme violent 28
Racisme structurel 29
Enquête nationale sur les communautés autochtones 34
Conclusion 36
Médiagraphie 38
Introduction
Au Québec comme au Canada, le sujet des Autochtones prend de plus en plus d’ampleur. Les médias accordent beaucoup plus d’importance qu’auparavant à leur condition et aux événements parfois tragiques qui se passent dans leur communauté. Ainsi, la population québécoise est davantage informée. Par contre, ces informations dont nous avons accès dans tous les médias démontrent une mauvaise condition de vie chez les Amérindiens. Ce sont plus souvent qu’autrement des articles, des entrevues et des images abordant des aspects négatifs de leur quotidien. Les problèmes sociaux ne cessent d’accroitre dans leur communauté. Les sujets concernant ces écrits ainsi que toutes les autres publications traitent souvent des disparitions, de la violence, des meurtres, de la discrimination et plus encore. Pourtant, on croit que les Autochtones, qui se trouvent dans une réserve ou non, bénéficient de plusieurs avantages alors qu’ils vivent misérablement. Leur parcours implique plusieurs successions d’événements historiques et politiques. Par exemple, les pensionnats (1880) et la Première loi sur les Indiens (1876). Ceux-ci ont causé beaucoup de dommages dans les communautés autochtones. La violence est davantage utilisée et les cas de disparitions et de meurtres ne cessent de croître. En plus, ceux-ci sont souvent non résolus. Une enquête nationale est lancée et a pour but d’accroître leur connaissance en ce qui concerne la violence afin de comprendre pourquoi il y a autant de violence dans les communautés autochtones. L’enquête a aussi comme objectif d’aider les Autochtones à sortir de la violence et des problèmes sociaux extrêmement difficiles.
Terminologie
L’Union des municipalités du Québec présente un guide terminologique qui permet de nommer correctement les peuples autochtones. En effet, plusieurs termes les définissent, mais ceux-ci ne regroupent pas nécessairement les mêmes personnes. Le terme aborigène est un mot de plus en plus désuet. Il désigne les premiers habitants de l’Amérique du Nord en général. En ce qui concerne les termes amérindien ou Indien d’Amérique, ils désignent non seulement les premiers habitants de notre contient au Nord, mais aussi toutes les tribus indiennes différentes. Cette expression n’est pas beaucoup utilisée au Canada, mais elle est plus courante aux États-Unis. Pour le terme population autochtone, il définit aussi les premiers habitants du continent Nord-Américain ainsi que leurs descendants tandis que Premières Nations est relié à tous les Indiens inscrits au registre ou non et met à part les Inuits et les Métis. Cette combinaison de mot remplace essentiellement bande indienne. Pour le terme qui définit les Autochtones en tant qu’un peuple Indigène, cela signifie un groupe de personne qui vivait sur le territoire du futur pays avant la période de colonisation. Il est synonyme des termes autochtone, aborigène et peuple indigène. Il est plus ou moins utilisé, car le mot autochtone est plus populaire au sein des sociétés. Cependant, les Nations Unies utilisent encore cet énoncé ce qui prouve qu’il est beaucoup plus employé internationalement.
Les réserves indiennes
La création de réserves débutera en 1851 particulièrement au Bas-Canada par la rédaction de l’Acte pour mettre à part certaines étendues de terre pour l’usage de certaines tribus de sauvages dans le Bas-Canada[1]. Elle sera appliquée officiellement en 1853. Les réserves indiennes sont un territoire délimité qui est habité par les différentes tribus Autochtones. En effet, ces terres appartiennent à la couronne et elles sont définies « pour l’usage et le bénéfice des bandes respectives »[2] et distribuées par le département des Terres de la couronne. Ce sont les personnes autochtones qui sont inscrites au registre des Indiens (créé en 1850)[3] et qui détiennent leur statut d’Indien qui ont le droit d’habiter ces terres. Dans ce document, on retrouve l’inscription officielle de tous les Indiens du Canada. Cela permettait de connaitre quels Amérindiens étaient préalables aux différents droits selon les différents traités. Par exemple, celui d’avoir accès à une terre. Le premier projet de la répartition des terres concernait 228 210 acres. Les Algonquins recevaient en tout 115 000 acres pour deux endroits distincts. En premier lieu, il y avait les Amérindiens de la Vallée de l’Outaouais qui détenait un territoire proche du lac Témiscamingue et les autres, qui se situaient entre « les rivières Saint-Maurice et Gatineau obtenaient une réserve un Haute-Gatineau. »[4] En revanche, quelques conflits retontirent pendant les créations des réserves indiennes. Par exemple, à Maniwaki, les Atikameks et les Algonquins se voyaient partager 45 750 acres entre eux, ce qui constituait la superficie d’une réserve. La première tribu finira par quitter à cause des confrontations entre les deux clans malgré leurs travaux de déchiffrement sur la réserve. En fait, il n’y avait personne pour gérer la distribution de ces acres. Effectivement, « les missionnaires étaient beaucoup trop occupés à administrer leur propre domaine pour se préoccuper […] des terres amérindiennes, sauf dans le but de se les approprier ou d’en faciliter la cession à des colons blancs. »[5] Déjà, au courant du 19 siècle, les Amérindiens vivaient de la discrimination. Les comportements envers les Autochtones n’étaient pas les mêmes qu’envers les Blancs.
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