TPE lait maternelle
Étude de cas : TPE lait maternelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noemiedubois • 10 Octobre 2015 • Étude de cas • 2 554 Mots (11 Pages) • 1 174 Vues
Est-il vraiment préférable d’allaiter son enfant au sein plutôt qu’au biberon ?
Jusqu’au début du XXeme siècle, le nombre d’enfants non allaités était très faible. Lorsque la mère ne voulait ou ne pouvait pas allaiter, l’enfant était généralement confié à une nourrisse. Les médecins vantaient sans cesse la supériorité de l’allaitement maternel.
Au XXeme siècle, la pasteurisation du lait et les progrès scientifiques indéniables accomplis dans la recherche sur le lait maternel ont entraîné un changement radical des comportements. Désormais, dans une époque obsédée par les chiffres et les mesures, le biberon a toutes les vertus. En effet, il bénéficie d’une qualité constante puisque sa composition est toujours identique alors que le lait maternel ne cesse de varier en volume et en composition et est donc considéré comme peu fiable. Nombreux sont alors les médecins à déconseiller carrément l’allaitement maternel.
Cette tendance a vu son apogée dans les années 50, puis s’est inversée grâce aux grands progrès de la recherche médicale. On ne cesse actuellement de vanter les bienfaits de l’allaitement maternel ce qui nous a amenés à nous demandé s’il est vraiment préférable d’allaiter son enfant au sein plutôt qu’au biberon ?
Nous allons donc pour cela évoquer dans un premier temps les différences entre le lait maternel et le lait en poudre puis, dans un second temps, nous nous attacherons à expliquer qu’opter un allaitement plutôt qu’un autre peut avoir des conséquence sur l’organisme de l’enfant.
- Lait maternel et lait infantile : de nombreuses différences
- Ces 2 laits sont d’origine bien différente
- L’origine du lait maternel
le lait maternel est fabriqué depuis des millions d’années de la même façon par toute les mère. Seul le lait de l’espèce humaine répond exactement aux besoins du bébé humain pendant les premiers mois de la vie. Le dispositif pour la fabrication se met en place grâce aux hormones dès la puberté. La glande mammaire sous l’influence des hormones se développe, les œstrogènes[1] développent les canaux galactophores et la progestérone[2] développe les bourgeons glandulaires qui seront les futures cellules productrices de lait (les acini).
Chez la femme enceinte, les hormones préparent l’arrivée du lait en provoquant l’allongement des canaux galactophores qui débouche à la surface du mamelon par des pores, ainsi que la fabrication de progestérone2, de prolactine[3] , et de l’hormone placentaire lactogène, mais aussi permet le développement des acini. En attendant la naissance du bébé la progestérone empêche la sécrétion du lait.
A la naissance de l’enfant, il y a une chute du taux sanguin d’œstrogènes et de progestérones qui provoque la libération massive de prolactine, qui s’accompagne de la fabrication du lait dans les acini.
La nature est tellement bien faite que lorsque la mère arrête d’allaiter les acini disparaissent et à la prochaine grossesse tout se réorganisera pareil.
Au cour de l’allaitement la composition du lait s’adapte aux besoins de l’enfant ; Au début, après l’accouchement le lait secrété est du colostrum, un lait épais et coloré qui répond aux premiers besoins du bébé, il apporte dans les bonnes proportions tous les éléments complexes que demande le nouveau-né, il yen a très peu au début pour s’adapter au petit estomac du bébé, il est très bien assimilé et permet une moindre production de déchets.
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