La Place Des médecines Complémentaires Dans La Santé De Demain Ou La Place De La Phyto/aromathérapie Dans L'offre De Soins Hospitalière

Le concept de médecine naturelle revient en force dans le domaine de la santé. Pour autant, il semblerait que l’utilisation des thérapeutiques végétales ne soit pas une méthode de soins encore suffisamment balisée pour fonctionner . Il existe alors un fossé entre le désir de soigner ou de se soigner autrement, et le poids d’un fonctionnement institutionnel, ancré lourdement dans la législation et les pratiques professionnelles.

Aujourd’hui, les notions de santé et de maladie ont évoluées prenant à contre-pied ce qui est en place actuellement ; c’est réellement par choix que les individus se tournent vers ces médecines complémentaires, en Europe en tout cas, et non pas par nécessité économique. Un changement des mentalités s’opère, replaçant ainsi au centre du soin le malade lui-même, dans son intégrité. La maladie se différencie du maladeSelon la définition de l’OMS , les médecines complémentaires se définissent comme « un ensemble de pratiques où les patients sont considérés dans leur globalité, au sein d’un contexte écologique .Ces thérapies insistent sur le fait que la maladie ou l’état de mauvaise santé n’est pas seulement causée par un agent extérieur ou une disposition pathologique particulière, mais est avant tout la conséquence du déséquilibre d’une personne par rapport à son système écologique. »

Alors pourquoi devant une telle demande des usagers, les médecines complémentaires peinent-elles à s’installer dans un cadre institutionnel tel que l’hôpital ? Est-ce une thérapeutique vouée à fonctionner dans le libre-arbitre ? Quel regard doit-on poser sur ces résistances ? Quelles solutions peut-on proposer pour que la phyto/aromathérapie soit enfin considérée comme une alternative thérapeutique de choix ?

Le concept de médecine naturelle revient en force dans le domaine de la santé. L’usage traditionnel des plantes fait écho à un désir profond de l’homme à se tourner vers des notions familières qu’il maîtriserait depuis des siècles. Ce retour vers l’ancestral est sécurisant et représente aussi le rejet d’une société déshumanisé, en perte de repères. Ainsi, c’est réellement par choix que les individus se tournent vers ces thérapeutiques à fondement biologique, en particulier la phytothérapie et l’aromathérapie, en Europe en tout cas, et non plus par nécessité économique.

A cette demande de l’usager fait écho

Le paysage de la santé est en pleine mutation .Les besoins des usagers se modifient, ainsi que les comportements ;

L’ars parle de plan stratégique, définit les grandes orientations d’une nouvelle politique de santé régionale ;il faut renforcer l’efficience du système de santé.

...