Humanitude

Source de la lecture

21 pages

Margot Phaneuf

« Le concept de l’humanitude : une application aux soins infirmiers généraux »

Date de réalisation

05 septembre 2015

Elements biographique de l’auteur

Margot Phaneuf est né le 4 décembre 1928, elle a effectué une formation universitaire en sciences infirmières, et est devenue  titulaire d’une maîtrise de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal et d’un doctorat en didactique. Sa carrière s’est déroulée dans divers secteurs des soins infirmiers et de l’enseignement collégial et universitaire.

Elle a également écrit d’autre ouvrage tel que « Planification des soins » et «  Diagnostic de l’infirmier et rôle autonome de l’infirmier »

Ce texte est écrit par Margot phaneuf , sous la forme de discours explicatif

L’humanisme concerne des principes qui sont essentiels pour donner un sens à nos soins souvent trop techniques et déshumanisés. il nous montre également que l’homme à une place importante dans le monde.

Il faut bien  distinguer l’humanisme, qui situe l’homme dans le monde, de l’humanitude  qui dégage les caractéristiques anthropologiques qui font l’humain.

Notre ancêtre le singe, poussé par la faim, descendit des arbres et tenta de se mettre debout. Il y parvint mais ce n’est qu’aux travers de centaines et des centaines de générations qu’il put marcher sur ses deux pieds de manière continue. Pour ce faire il dû modifier ses pieds, ses jambes, son bassin et sa colonne, ses muscles et ses ligaments.

Cette verticalité fait parti de ces cadeaux, qui aujourd’hui nous  prenons pour acquis mais qui a pris des milliers d’années à se développer

Dans nos soins aujourd’hui la verticalité facilite le bon fonctionnement cardiaque et la circulation, stimule l’appétit, favorise la digestion l’élimination urinaire et intestinale, le métabolisme osseux.

le toucher participe à notre intégration dans le monde des hommes. Depuis le premier contact avec la mère, le toucher est un  appel à l’éveil, à la communication.

Pour l’infirmier, toucher l’autre montre que nous sommes à l’écoute de la personne, qu’on les soutiens, les encourage. Malheureusement, par manque de temps ou surcharge de travail, il peut transmettre froideur et indifférence. Cet appel d’humanitude qu’est le toucher peut faire la différence entre le non évolution de l’état du malade et progression.

Le regard à une emprise sur l’évolution humaine dès les premiers moments de la vie il fait appel à la croissance et à l’évolution. Le contact visuel est communication.

Le regard infirmier est révélateur de notre acceptation de l’autre il peut accompagner l’évolution de la personne mais si il est froid il peut tuer l’estime de soi, la confiance en soi.

Le regard bienveillant de la soignante capte son attention et le confirme et le confirme dans sa dignité d’être humain.

Le sourire et le rire sont important dans le développement normal de l’être humain sans cette lumière qui illumine nos figures nos relations seraient bien sombre, également avec nos malades .Le sourire de la soignante est signe d’ouverture de disponibilité  l’autre. Le malade est inquiet, souffrant séparé de sa famille grâce au sourire et au rire on suscite chez lui l’occasion de se détendre et c’est également le mécanisme efficace contre le stress.

Un autre héritage, la parole permet aux humains d’interagir. Dans le domaine du soin, parler console, informe et encourage. L’échange permet également au malade de s’exprimer et participe au bien être

L’humain est un être social, il supporte mal la solitude. Maslow et Henderson mettent en évidence ce besoin vital d’appartenance à un  groupe. Aux origines, ce regroupement constituait une protection contre les dangers.  Les liens commencent de la famille à la société, l’humain se construit de règles, de valeurs et d’interdits. Ce cadre sociétal comble ses besoins physiques et psychologiques.

La relation soignante et soigné a une fonction thérapeutique très forte car elle conserve un lien social au malade. ce lien peut éviter la régression du malade.

Nos ancêtres ce sont couvert, avec des poils d’animaux,  mais également pour cacher son schéma corporel lorsqu’il découvrit son identité sexuée, il développa une certaine pudeur.

Le soin infirmier doit tenir compte le l’apparence vestimentaire du patient, car pour eux c’est une valeur esthétique d’hygiène et de dignité personnelle.

Analyse de la lecture 

Ce texte de Margot Phaneuf met en évidence l’évolution de l’homme en tant qu’espèce et l’impact sur les soins infirmiers.

Elle explique  les concepts d’humanisme et d’humanitude qui se complètent, le second ayant une origine anthropologique.

Les différentes composantes de l’humanitude sont la verticalité, le toucher, le regard de tendresse, le sourire, la parole, les vêtements et les soins du corps

Approche critique et positionnement professionnel

Ce texte est enrichissent pour nous étudiants infirmiers, car il nous raconte le commencement des soins et quel bonnes attitudes doit on employer pour que ses soins sois prodiguer de la meilleure façon pour que le patient en tire tout les bénéfices.

Il nous explique également l’importance de la relation soignant soigné, avec le toucher, la parole.

Ce texte ma fait prendre conscience que les soins qui sont devenue banale peuvent s’avéré les plus important pour le bien être du patient , il me sera utile tout au long de ma formation et dans mon activité professionnel futur

Mots Clés

• Humanisme

• L’humanitude

• La verticalité

• Le toucher

• Le regard

• Le sourire

• La parole

• Relationnel

• Pudeur