Étude du poème Chasse à l'enfant de Prévert

bas de l’extrait indique que ce poème a été écrit en 1934. Il est également intéressant de constater que cette poésie est dédiée à Marianne Oswald, amie de l’auteur.

Concernant le contenu, on dispose d’une longue introduction, sans connaitre l’identité de l’auteur. Il s’agit ainsi d’une révolte de jeunes enfants enfermés au sein d’une maison de correction à Belle-Île-en–Mer. Ces derniers étant accablés de mauvais traitements, décident de mettre le feu aux locaux et prennent la fuite. Cependant, l’ensemble des enfants sont rattrapés après une « battue », à l’exception d’un seul qui n’a pu être retrouvé. Dès lors, le titre du poème « Chasse à l’enfant » prend tout son sens. Prévert relate cette battue, et l’on peut supposer que le singulier du nom enfant indique qu’il s’intéresse plus particulièrement au seul enfant n’ayant pas été capturé. Ce texte introductif donne aussi une précision chronologique, en fournissant la date de cette révolte. Ainsi, elle a eu lieu au mois d’août 1934, expliquant la présence de touristes. Prévert a écrit ce texte l’année même où la chasse à eu lieu, ce qui suppose que l’auteur ressentait l’envie de divulguer les faits le plus rapidement possible, et qu’il fut choqué par ces derniers. Le passage introductif évoque également le fait que ces événements ne sont pas passés inaperçus, et que les journaux s’en sont mêlés. On remarque également la prise de position systématique de Prévert en faveur des enfants. Ainsi, avant d’entamer une lecture du texte, on sait déjà qu’il prendra la défense de l’enfant qui n’a pas été retrouvé.

1.2) Au sein du paratexte du document 2, on remarque que la présence du nom d’un organe de presse, « Le Monde diplomatique », permet de déduire la nature du texte. Il s’agit d’un article écrit en juin 2002, indiquant que « Le Monde diplomatique » est un mensuel. L’auteur, quant à lui, se nomme Jacques Bourquin et les diverses informations divulguées à son sujet à la fin de l’extrait

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