Transsexuel et non Dragqueen

Transsexuel et non « drag queen »

Depuis quelques années, le sujet anciennement tabou concernant la transsexualité est de plus en plus exposé au grand jour. «  Fascinante pour plusieurs, l'image trans suscite un engouement chez des penseurs qui s'intéressent à la question du genre ». Plusieurs ont exprimés leur empathie, leur amour et leur compassion face aux personnes ayant changé de sexe, nous pourrions même dire que ce phénomène est désormais bien accueilli dans notre société, surtout à Montréal, ville qui possède un quartier LGBTQ. Or, sommes-nous vraiment conscient de ce que les personnes transgenres subissent? Connaissons-nous vraiment leur situation? Au-delà de la parade et de la médiatisation se cache souvent certaines vérités moins plaisantes. « Une souffrance qui se manifeste de diverses manières : mutisme, isolement, tentatives de suicide, internement en psychiatrie, usage de toxiques, marches infinies jusqu’à épuisement dans les rues d’une grande ville, automutilations, apathie, dépression, souffrances corporelles inexplicables par les médecins, etc. ». En effet, pouvez vous vous imaginer vous sentir d'une certaine manière alors que tout votre entourage vous voie comme le contraire de ce que vous êtes? Ce n'est pas une chose facile à imaginer. Pourtant c'est une réalité plus présente que l'on peut croire. « Une personne sur 4000 aura recours à des soins médicaux concernant son genre » et « une personne sur 6000^[1] effectuera une transition afin de vivre pleinement son identité de genre »  alors que « 30% de la population affirme ne jamais avoir entendu le mot transsexuel ». Un mythe qui persiste est qu'une personne transsexuelle à toujours sue qu'elle était trans. Certains le découvre plus tard comme d'autre découvre leur orientation sexuelle beaucoup plus tard. La personne transgenre vit aussi fréquemment la confusion des autres au sujet de ce qu'est être transgenre. Souvent ces personnes sont souvent associées à l'image de la scène drag queen, ce qui n'est aucunement comparable. « The most prominent difference between trans women and drag queens is that drag is a style of performance, while a trans life is just that – daily life ». La personne qui est dragqueen le fait souvent par métier ou par plaisir occasionel, Mado Lamotte alias Luc Provost, drag queen montréalais renommé insiste sur le fait que Mado est un personnage, un métier qu'il exercera autant qu'il le pourra. « Sans le costume et le maquillage, Luc Provost est bien différent de son personnage de scène. »

Pour le futur, on espère des « Transitions plus simple, moins chargées de hontes […] », tous ce que ces personnes désirent, c'est d'être considérés comme simple homme ou femme.

BIBLIOGRAPHIE

Boucher, P. (2013). Image de la femme transsexuelle dans Transamerica (Mémoire de maitrise, Université de Montréal). Repéré à https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/9802

Sébastien Sengenès,  D’un genre à l’autre. , Terrain [En ligne], 42 | mars 2004, mis en ligne le 08 septembre 2008, consulté le 23 février 2018. Repéré à http://journals.openedition.org/terrain/1748 ; DOI : 10.4000/terrain.1748

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