TPE Sur L'IVG
Mémoires Gratuits : TPE Sur L'IVG. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar balachou • 7 Mars 2013 • 1 094 Mots (5 Pages) • 2 880 Vues
Intro : Qu’est ce que l’IVG ?
L'interruption volontaire de grossesse, souvent abrégée en IVG, désigne un provoqué dans un cadre légal. Dans plusieurs pays comme la France, la Suisse, la Belgique, ou l'Italie elle désigne un avortement décidé pour des raisons non médicales. Lorsque l'intervention est motivée par des raisons médicales, que la poursuite de la grossesse soit dangereuse pour la santé de la mère ou parce que le fœtus ou l'embryon est atteint de malformations ou d'une maladie graves et incurables, on parle d'interruption thérapeutique de grossesse (ITG) ou d'interruption médicale de grossesse (IMG). Deux types de méthodes existent pour interrompre une grossesse : la méthode médicamenteuse, et les méthodes chirurgicales. La première ne nécessite pas d'hospitalisation, mais est réservée à des grossesses peu avancées : jusqu'à cinq semaines de grossesse suivant la loi française, soit sept semaines d'aménorrhée. Au-delà et jusqu'au terme du délai légal d'accès à l'IVG, il faut utiliser une méthode chirurgicale.
Problématique : Comment l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) qui était un acte condamnable en France est il devenu un acte légal autorisé par la loi ?
I – L’évolution des mœurs dans la société :
II – La modification des normes juridiques :
Le 31 juillet 1920 une loi est votée en France et stipule que l’avortement est strictement interdit. La contraception est également passible d’une amende, voir d’une peine de prison. Le gouvernement espère ainsi augmenter le taux de natalité, au détriment de la condition féminine. En 1942, l’avortement est déclaré « crime contre l’état » condamnable de peine de mort. (Marie louise Giraud, guillotinée en 1943.
En 1966, Betty Friedan, écrivain et féministe américaine, fonde l’Organisation nationale des femmes. Connu sous l’acronyme « NOW ». Elle cherchera a lutter pour l’égalité entre les 2 sexes. A travers cette organisation, elle luttera en faveur de l’avortement et pour l’égalité des sexes dans les milieux professionnels.
Le 28 décembre 1967, l’Assemblée vote le projet de loi dit « Neuwirth » du nom du député qui l’a proposé. Elle autorise le contraception mais elle n’est toujours pas remboursé par la sécurité sociale, mais l’avortement reste interdit jusqu’a la loi Veil en 1975.
Le 26 aout 1970, nait le « Mouvement de Libération des Femmes » suite à un acte de rébellion d’un groupe femmes qui a déposé une gerbe sur la tombe du « soldat inconnu » destiné à « la femme inconnu » : elles seront ensuite arrêtées par la police. Selon les membres de cette organisation, la femme n’est pas suffisamment entendue au sein de la société. Les principales figures sont Simone de Beauvoir, Antoinette Fouque et Christine Delphy. Elles lutteront pour le droit des femmes, contre la violence, pour l’avortement …
Le 5 avril 1971, sous l’influence du MLF, le journal « Le Nouvel Observateur » publie une pétition portant 343 signatures des femmes, toutes déclarant avoir avorté (Manifeste des 343 salopes). L’IVG étant sévèrement puni par la loi, elles réclament le droit d’accéder librement à la contraception, ainsi que celui de pouvoir avorter librement. Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve ou Jeanne Moreau ont signés ce manifeste.
Le 11 Octobre 1972, le procès de Bobigny s’achève, Marie Claire Chevalier jugée pour avortement, défendu par le MLF et la pétition du « manifeste des 343 salopes », est libérée. Cette libération apparait comme un grand pas en avant pour ce combat
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