Revisions CCF modules 1A 8

REVISIONS CCF MODULES 1A 8

Module 1 : Santé et équilibre de vie

I- Adopter un rythme biologique cohérent:

I.1- Définition et rôles :

On appelle rythme biologique ou biorythme, les variations régulières et prévisibles du fonctionnement de notre organisme. Il est influencé par des évènements extérieurs (appelés synchroniseurs) comme l’alternance jour/nuit, lumière/obscurité, bruit/silence ainsi que par les contraintes horaires professionnelles.

 les rythmes circadiens ou journaliers: ils correspondent

à une période de 24 heures qui est

l’alternance veille-sommeil

 les rythmes saisonniers : ils suivent les saisons qui dépendent de la rotation de la Terre.

 les rythmes sociaux : ils sont imposés par les activités de la vie quotidienne. Ils varient selon les personnes et selon les jours.

I.2- Les effets de la désynchronisation du rythme biologique sur le travail

En l’absence de contraintes, chaque personne se couche et se lève selon les besoins de son organisme.

Chacun respecte son rythme biologique réglé par « une horloge interne ». Ce n’est pas par hasard si nous dormons la nuit plutôt que le jour, si notre cerveau et nos muscles travaillent plus efficacement à certaines heures qu’à d’autres. Par contre, des perturbations importantes de ce rythme peuvent entraîner des conséquences sur la santé (stress, insomnie, fatigue).

Ainsi, quand les changements d’horaires sont fréquents, les horloges biologiques n’ont pas le temps de s’adapter au décalage horaire. Pour un décalage horaire de 6 heures, le rythme veille-sommeil s’adapte en 2 à 3 jours.

I.3- Le respect des rythmes biologiques

La chronobiologie est l’étude des rythmes biologiques. Pour respecter les rythmes de l’horloge biologique, on établit une journée type en adoptant des comportements adaptés.

II- S’assurer un sommeil réparateur:

Le sommeil est un des principaux biorythmes de notre organisme. Il est indispensable à notre santé physique et psychique. Une diminution de ce temps de repos a des conséquences négatives notamment sur le travail. Il est donc important de favoriser la qualité du sommeil mais aussi la « quantité » (soit 7-8 heures pour un adulte).

II.1- Les différentes phases du sommeil et leurs rôles

Pour info normalement vous devez dormir 8-9h par nuit ; à 60 ans, vous aurez dormi 20 ans et rêvé 5 ans.

II.2- Les effets de l’insuffisance du sommeil:

II.3- Les troubles du sommeil :

Les pathologies du sommeil se caractérisent par :

- une diminution ou une augmentation anormale de la durée de sommeil,

- une détérioration significative de la qualité du sommeil.

INSOMNIE :

Sommeil de mauvaise qualité avec difficultés d’endormissement, réveils multiples ou trop précoces le matin.

L’insomnie sévère, c’est-à-dire toutes les nuits, touche environ 5 % de la population.

L’insomnie modérée, deux ou trois nuits par semaine, concerne quant à elle 10 % de la population. HYPERSOMNIE :

Allongement du sommeil de nuit et une plainte de somnolence excessive le jour

La somnolence excessive est un de ses symptômes. L’hypersomnie inclut le syndrome d’apnées du sommeil, la narcolepsie.

Le syndrome d’apnée du sommeil touche 2 à 4 % de la population. Ce syndrome se traduit par des arrêts respiratoires à répétition au cours de la nuit, avec pour conséquence un sommeil fragmenté et une somnolence diurne. Les complications cardiovasculaires, hypertension artérielle, risque d’infarctus cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, ne sont pas négligeables.

La narcolepsie est plus rare, elle se caractérise par des accès de sommeil irrésistible pendant la journée. Cette maladie peut être très invalidante mais aussi très dangereuse si le sommeil survient au volant.

II.4- Les conditions d’un sommeil réparateur:

III- Gérer son activité physique :

Le sport est un facteur reconnu de protection de la santé : dans les pays développés, on vit mieux et plus longtemps si l'on pratique une activité physique adaptée et bien conduite. Dans certaines situations (diabète ou problèmes cardiovasculaire), l'activité physique est même considérée comme une thérapeutique à part entière. Mais il y a des cas où la pratique sportive peut constituer un facteur de risque sanitaire : l'absence de dépistage initial des contre-indications, une qualité des soins déficiente, la recherche de la performance à tout prix ou le détournement de la fonction médicale au profit d'une aide à la performance en sont des exemples significatifs.

http://www.santesport.gouv.fr/index.htm

III.1- Le muscle strié squelettique

Les muscles sont les organes du mouvement. Ils représentent à eux seuls 42% du poids du corps chez l’homme, contre 36% chez la femme. La contraction des muscles, qui entraîne le rapprochement ou l’éloignement des segments du squelette, permet les mouvements. Il en existe de 3 types :

 muscles lisses présents dans les viscères

 muscle cardiaque : semblable aux muscles striés mais il se contracte de manière autonome ;

 muscles striés squelettiques qui permettent le mouvement du corps sous

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