Quel Beau métier Vous Faites
Note de Recherches : Quel Beau métier Vous Faites. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fafa24 • 8 Mai 2015 • 522 Mots (3 Pages) • 1 033 Vues
William Réjault raconte dans son livre différentes nouvelles sur son métier d’infirmier toutes éprouvantes les unes que les autres.
Tout d’abord, j’aborderai les différentes expériences de l’auteur.
Puis, je mettrai en avant son vécu lorsqu’il nous parle de sa vie personnelle.
Tout d’abord, William Réjault nous évoque durant les trente-quatre premiers chapitres les multiples expériences de sa profession que ce soit en maison de retraite, en pédiatrie, à domicile, dans une infirmerie d’une industrie, en intérim, à l’hôpital, au SAMU etc. …. Elles sont toutes plus intéressantes les unes que les autres, aussi bien drôles, qu’émouvantes, révoltantes ou encore crues, l’auteur réussi à nous captiver et à nous montrer la réalité du métier.
William Réjault nous montre qu’il a eu envie de découvrir différents lieux par curiosité ou parce qu’il lui a été impossible d’assumer des tâches par cause de manque d’hygiène ou de responsabilité qui en était pas la sienne.
Il a dû soigné des patients tous différents sales, insupportables, puants, avec qui il avait des relations critiques ou encore quand il appréhender de les rencontrer « Jeudi, c’est une horreur, je me prépare mentalement au pire toute la journée » page 219 et de personnes ou le contact passé bien « Elle, je peux pas m’en empêcher, je devrais pas, je le sais, mais plus ça va et plus je l’adore » page 153.
De plus, William Réjault aborde dans son dernier chapitre ces difficultés familiales et affectives ainsi que son suivi par un psychanalyste.
Il nous parle pour la première fois de sa vie personnelle plus particulièrement de son frère avec qui l’entente est difficile. S’apercevant que son frère à bien changé, il se rend compte qu’il est « Fou » page 233, il entend des voix, il a des hallucinations. Son rôle d’infirmier prend alors le dessus et il décide de le placer à l’hôpital psychiatrique.
Lorsque William Réjault raconte cette histoire au psychanalyste, ces émotions rejaillissent, ces larmes coulent, il n’a pas digérer l’histoire, les images de tentatives de suicides de son frère refont surface.
Son père avait du mépris, il accordait aucune attention, aucune importance, aucun encouragement à son fils William Réjault dont son métier était mal vu de sa part « QU’IL FOUTE LE CAMP HORS DE CHEZ MOI, JE N’AI PAS BESOIN D’UN TORCHEUR DE CULS POUR REGLER MES PROBLEMES ! » page 236. Il se moquait de son homosexualité « Arrête ton chiqué, va, on a des problèmes plus importants que toi à gérer, sois un homme pour une fois …Pédale ! » page 229. Il se défoulait sur William Réjault comme s’il était la cause de ces problèmes. William Réjault nous fait ressentir que son frère est une contrainte, un poids lourd à supporter pour lui « On en vient à regretter que le suicide n’ait été que tenté et non réussi » page 249. Nous comprenons que ces souffrances personnelles endurées étaient un frein à l’épanouissement de sa vie privée.
Pour conclure, William Réjault nous fait par des contraintes du métier d’infirmier grâce à ces différentes expériences et aux différents lieux d’exercices, mais aussi les relations compliquées
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