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Meningite

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Par   •  2 Octobre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 203 Mots (5 Pages)  •  683 Vues

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La méningite

Lecture :

Rouge : Perrine

Vert : Lila

Qu’est-ce que c’est ?

Une méningite est une infection des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière – les méninges – par une bactérie (méningite bactérienne), par un virus (méningite virale) ou par un champignon (méningite fongique).

La gravité des méningites est fonction du type de l’agent pathogène responsable. Les méningites bactériennes sont les plus graves, avec des taux de mortalité de 10 et 20 % pour les deux bactéries les plus fréquemment en cause. En revanche, les méningites virales sont généralement bénignes et guérissent en ne laissant aucune séquelle

I. Agent responsable

Les méningites bactériennes sont dues le plus souvent au pneumocoque ou au méningocoque. Il existe plusieurs sérogroupes de méningocoques : le A qui sévit surtout en Afrique et en Asie, le B et le C, ainsi que le sérogroupe W135 d’émergence récente dans le monde. Les méningites à méningocoques surviennent généralement en hiver et au printemps.

D’autres bactéries peuvent être à l’origine de méningite : Hæmophilus influenzæ, Listeria monocytogenes, le bacille tuberculeux, le staphylocoque doré, les streptocoques, Escherichia coli.

Les méningites virales sont principalement dues à des entérovirus. Elles surviennent par petites épidémies au printemps et en été. Divers autres virus sont directement responsables de méningite comme le virus Herpes simplex et le virus de la poliomyélite.

Dans les méningites fongiques, les champignons en cause sont principalement le cryptocoque et les Candida

II. Mode de contamination

- Le pneumocoque et le méningocoque à l'origine des méningites bactériennes se transmettent d’homme à homme, soit par l’intermédiaire des gouttelettes de salives émises par le malade en toussant ou en postillonnant, soit par contact direct. Ces deux bactéries se retrouvent au niveau de la gorge et du nez d’une proportion non négligeable de la population.

- Listeria monocytogenes se transmet par voie digestive lors de la consommation de laitages ou de charcuterie contaminés.

La transmission des entérovirus, responsables des méningites virales, est interhumaine et s’effectue par contact à partir des virus excrétés dans les selles des malades.

- Celle de Cryptococcus neoformans, responsables des méningites fongiques, se fait essentiellement par l’inhalation de spores répandues dans le milieu extérieur par les pigeons et les chauves-souris (fientes et guano) ou, dans quelques cas rares, par inoculation à travers la peau.

III. Signes clinique

Plusieurs signes sont caractéristiques des méningites : la fièvre élevée, la raideur de la nuque, les céphalées intenses accompagnées de vomissements en jet, les troubles de la conscience. Le malade peut aussi présenter une photophobie (crainte de la lumière). Ces signes peuvent aussi être modérés notamment dans les méningites virales.

Des formes graves de méningite avec coma, troubles de la conscience ou agitation sont possibles.

Dans les méningites à méningocoques, l’apparition d’un purpura est un signe de gravité. Il s’agit d’une éruption cutanée sous la forme de petites taches pourpres qui ne s’effacent pas à la pression et résultent du passage des globules rouges du sang dans le derme. Ces lésions s'étendent sur tout le corps et s'accompagnent rapidement d'un état de choc.

Chez l’enfant :

les petits enfants ne présentent pas souvent les symptômes mentionnés ci-dessus. Chez les nourrissons jusqu'à 6 mois, des bombements de la fontanelle (espace mou sur la tête d'un bébé) peuvent être présents. Les autres caractéristiques qui pourraient distinguer les méningites d’autres maladies graves chez les jeunes enfants sont des douleurs dans les jambes, des extrémités froides, et une couleur anormale de la peau. Mais aussi des symptômes tels que :

• réveil difficile ;

• forte fièvre ;

• irritabilité ;

• perte d'appétit ;

• vomissement ;

• pleurs aigus ou gémissements, en particulier quand on le prend dans les bras (hyperesthésie) ;

• teint pâle ou blafard ;

• fièvre, maux de tête, hypotonie, sensibilité à la lumière ;

• éruption de taches violacées ou ecchymoses ;

• fontanelle tendue.

Particularités : il s'agit d'une urgence

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