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Législation, éthique, déontologie

Fiche : Législation, éthique, déontologie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Novembre 2019  •  Fiche  •  1 930 Mots (8 Pages)  •  518 Vues

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UE 1.3. S1 -Législation, éthique, déontologie

Introduction à l’éthique

Objectif :  L'objectif d'un tel enseignement, est de présenter la dimension éthique de la médecine dans son approche de I’ homme.

  • La tradition du soin a permis de définir une conception de la responsabilité médicale (paramédicale) en définissant des vertus professionnelles telles que les compétences scientifiques et techniques, l'honnêteté, l'habileté, la fidélité, le courage, la tempérance et la compassion
  • Les soignants  ont réalisé que les découvertes de nouvelles technologies ne permettaient pas de répondre aux bienfaits individuels ou collectifs escomptés,
  • Des conflits et des dilemmes moraux sont apparus mettant en évidence leurs responsabilités éthiques.

 

  • De nouvelles techniques et de nouveaux savoirs (réanimation, transplantation d'organes et de tissus, imagerie médicale, procréation médicalement assistée, avortement, prédiction géné6que, psychochirurgie).

  • Naissance d’ une discipline nouvelle, la bioéthique=> l’éthique de la vie.

  • Le terme apparut pour la première fois en 1970 dans un article d'un spécialiste en oncologie nord-américain, Van Rensselaer Potter.  
  • La bioéthique naissante se déclinait selon deux axes : un axe norma6f, cherchant à élaborer des normes morales

 

  • Un axe méthodologique ou analytique cherchant à élaborer des méthodes qui permettent de guider les décisions.

  • La bioéthique s’oriente vers la recherche de normes morales philosophiques et religieuses.

  • Ces normes vont se décliner a travers le respect des principes moraux suivants :

 

  • 1) le principe d'autonomie ; autodétermination, consentement, éclairé
  • 2) le principe de non-malfaisance  
  • 3)le principes de bienfaisance  
  • 4) le principe de justice.

  • La médecine est elle seulement faite pour soigner, ou transformer (Trans Humanisme en essayant de conduire l’être humain vers l’immortalité ?

  • Quelle vérité dire au malade ? Comment accompagner les mourants ? Jusqu'où respecter la liberté des malades ? Jusqu'où prodiguer des soins très handicapants ? Comment concilier secret médical et danger pour un tiers ?
  •  L'éthique n'est ni une science, ni un système institutionnel de règles, ni un savoir-faire.
  • La notion de droit naturel joue le rôle de censeur vis-à-vis du droit positif.
  • Le droit naturel s'entend comme le comportement rationnel qu'adopte tout être humain à la recherche du bonheur.  =>Ces règles ont pour origine la transmission d’une culture.
  • Le droit naturel est parfois opposé au droit positif.
  • Le droit naturel désigne des valeurs        universelles, communes à tous les hommes.
  • Le droit positif désigne un ordre ar6ficiel instauré par une autorité, sur un territoire donné, à un moment donné.  

En résumé, le droit naturel occidental pose comme principes :  

•  l'universalité des droits de l'homme ;

•  la liberté d'action de l'être humain ;

•  le droit à la propriété ;

L'éthique se vit toujours dans une communauté d'hommes.  

•  La nôtre est fondée sur le respect de la liberté et de l'égalité de tous, dans un État de droit,

•  La sphère privée y est distinguée de la sphère publique, le moral du légal, le religieux du profane,

• distinction entre la morale des principes et l'éthique appliquée. « Que doit-on faire ? »

•  Qu'est-ce qui est bien ?

Aborder les grandes questions d'éthique dans la société.  

•   Nous produisons tous des énoncés  

•  descriptifs,  

•  évaluatifs 

•  Prescriptifs 

•  Pourquoi et comment construisons-nous ces jugements moraux ?

• Comment pouvons nous construire ces jugements moraux?

•  quels sont les concepts et les théories à notre disposition?

•  quels sont leur origines, leurs fondements et leurs justifications?

Vocabulaire

L’opposition éthique / morale.

•  La première oppose la morale comprise comme un ensemble de règles contraignantes à l’éthique qui est une réflexion sur ces règles.  

•  Ainsi peut-on parler de morale chrétienne comme d’un corpus cohérent de prescriptions normatives qui s’appuie sur une doctrine permettant de les justifier.

•  Le concept de morale s’applique à toute forme de prescription non juridique.

•  L’éthique est alors une réflexion sur le sens ou la pertinence de la morale.

• L’adjectif « éthique » dans le nom du comité fondé en 1983 Comité Consultatif National d’Ethique est conforme à ce sens : le comité a pour fonction de réfléchir à des règles possibles.

•  La seconde opposition entre éthique et morale est proposée par Paul Ricœur dans son ouvrage Soi-même comme un autre (Seuil, 1990). Il oppose la visée éthique qui est la recherche par chacun de la vie la meilleure possible à la norme morale qui est le respect de la règle.

•  La visée éthique répond aux questions : qu’est ce qui est bon pour moi ? Quel projet doit être le mien  

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