L’échelle de Likert, qu'est-ce que c'est ?
Note de Recherches : L’échelle de Likert, qu'est-ce que c'est ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lauwillwim • 5 Novembre 2014 • 2 062 Mots (9 Pages) • 1 404 Vues
L’échelle de Likert, qu'est-ce que c'est ?
Vous avez probablement déjà rencontré ce type d'échelle d'évaluation. Il s'agissait peut-être d'un sondage électronique envoyé par une boutique, vous demandant si vous étiez satisfait(e) d'une récente visite. Ou encore, la carte postale que vous avez reçue lors de la dernière conférence commerciale à laquelle vous avez assisté.
Si vous voulez mesurer les attitudes et comportements d'une personne, l'échelle de Likert est l'un des moyens les plus populaires et les plus fiables à votre disposition. Cette échelle évalue les attitudes et comportements en proposant des choix de réponses allant d'un extrême à l'autre (par exemple, « Pas du tout probable » à « Extrêmement probable »). À l'inverse d'une simple question à laquelle répondre par Oui ou par Non, l'échelle de Likert vous permet de dégager différents degrés d'opinion. Cela peut se révéler particulièrement utile pour les sujets sensibles ou épineux. Disposer d'un éventail de réponses vous permettra également d'identifier plus facilement les secteurs à améliorer, que vous envoyiez un questionnaire pour évaluer l'efficacité du cours que vous donnez, ou pour rassembler les avis des clients quant à la qualité du service proposé par un salon de beauté.
Voici quelques bonnes pratiques qui vous seront utiles pour mettre en place votre questionnaire ou votre sondage.
Pratiques exemplaires et conseils en lien avec l'échelle de Likert
· Soyez précis. Les échelles numérotées (les échelles allant de 1 à 5, par exemple), sont aussi une source de confusion pour les personnes interrogées. En effet, les gens ne peuvent pas immédiatement savoir quelle extrémité du spectre est positive et laquelle est négative. Notre conseil ? Utilisez des mots pour définir vos échelles, comme par exemple « Faible » à « Excellent ».
· Soyez unipolaire. Lorsque vous le pouvez, tâchez d'utiliser une échelle « unipolaire » allant de « Extrêmement » à « Pas du tout », plutôt que « Extrêmement quelque chose » à « Extrêmement autre chose ». Par exemple, il vaut mieux utiliser une échelle allant de « Extrêmement brave » à « Pas brave du tout » qu'une échelle allant de « Extrêmement brave » à « Extrêmement timide ». En effet, les échelles unipolaires sont plus simples à assimiler. Vous pouvez être sûr(e) qu'une extrémité de l'échelle est l'exact opposé de l'autre, ce qui la rend plus fiable du point de vue méthodologique également.
· Utilisez une numérotation impaire. En utilisant un nombre de valeurs impair (1 à 7, 1 à 9, 0 à 4, etc.), vous pourrez proposer une valeur intermédiaire. Combien d'options vaut-il mieux proposer aux gens ? Des études ont démontré que les personnes interrogées avaient du mal à définir leur point de vue sur une échelle supérieure à 7. Cela signifie que si vous proposez plus de 7 choix de réponses, les gens auront tendance à choisir une réponse au hasard, rendant vos données inutilisables. Alors, quel est le chiffre magique ? Nos méthodologistes recommandent l'utilisation d'une échelle unipolaire à 5 points, et à 7 points pour une échelle bipolaire.
· Soyez cohérent. Les options de réponses d'une échelle doivent toujours être espacées de la même manière. Autrement dit, la distance entre les points de l'échelle doit être constante : cela rend l'échelle plus claire et moins ambigüe. Cela peut être assez délicat lorsque vous utilisez des mots plutôt que des chiffres. Consultez notre blog sur la méthodologie pour découvrir quelques astuces.
· Soyez complet. Les échelles doivent englober toutes les réponses possibles. Par exemple, si vous demandez aux gens si leur café était chaud, et que les réponses proposées varient de « Extrêmement chaud » à « Modérément chaud », les personnes trouvant que leur café n'était pas chaud du tout ne sauront pas quoi répondre.
· Soyez logique. Utilisez le branchement conditionnel pour raccourcir la longueur de vos sondages. Imaginons que vous souhaitiez savoir dans quelle mesure vos clients ont apprécié leur soirée dans votre restaurant, et obtenir plus de détails uniquement s'ils sont mécontents de quelque chose. Incluez simplement une question de branchement conditionnel pour que seules les personnes mécontentes passent à la question demandant des suggestions d'amélioration.
· Restez interrogatif. Plutôt que de demander aux gens s'ils sont d'accord ou non avec des énoncés, posez autant de questions que possible. Évitez d'utiliser les échelles de type « D'accord/Pas d'accord », qui ont tendance à biaiser les réponses par consentement. En d'autres termes, les gens auront tendance à approuver un énoncé plutôt que de lire attentivement une question.
Que vous souhaitiez mesurer le niveau de satisfaction d'un produit, son efficacité, la probabilité qu'auront les gens à l'acheter, ou sa fréquence d'utilisation, pensez à utiliser une échelle de Likert pour votre prochain sondage ou questionnaire. Chez SurveyMonkey, nous conseillons d'utiliser des questions à choix multiple (réponse unique) pour créer une échelle de Likert.
http://iredu.u-bourgogne.fr/images/stories/Documents/Cours_disponibles/Demeuse/Cours/p5.3.pdf
1. Création et utilisation pratique de l’échelle
Cette méthode est sans doute la plus intuitive qui soit (Mc Iver & Carmines, 1981, p. 22). Elle n'est pas basée, comme celle décrite par Thurstone, sur une étape préalable de calcul des scores des items, puis une seconde étape présentant des réponses dichotomiques lors de l'utilisation de l'échelle.
En quelque sorte, Likert « télescope » les deux étapes en une seule. Il soumet directement aux sujets dont il souhaite mesurer l'attitude, des propositions à juger selon une échelle prédéterminée, du type: Tout à fait d'accord - D'accord - Sans avis - En désaccord - Tout à fait en désaccord. Le nombre des modalités possibles peut varier (généralement de 3 à 7), mais correspond le plus souvent à un nombre impair de manière à ménager
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