Les chocolat

LE CHOCOLAT

Le chocolat peut-il être considéré comme une drogue où une vertu pour notre organisme ?

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Les français sont 17 millions à consommer tous les jours un produit chocolaté et en moyenne, ils en absorbent 7,3 kg par an.

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Une vertu où une drogue transmis jusqu’au cerveau ?

«Drogués au chocolat»

Parmi les drogues alimentaires les plus fortes figures le chocolat dans le livre de Michel Lejoyeux (du plaisir à la dépendance). Les spécialistes du cerveau nous expliquent comment le chocolat régule notre taux de sérotonine, nos humeurs et nos désirs. Le chocolat est riche en tryptophane, la molécule qui sert de précurseur à la sérotonine. Au delà de la biologie, les vrais accros du chocolat savent la puissance du désir qui les envahit quand ils voient passer une plaquette de chocolat noir. Dés qu’ils la commencent, ils doivent la finir. Ils cachent du chocolat partout, dans leurs tiroirs, leurs poches et leurs sacs. Mais peut-on vraiment les tenir pour des drogués ? Seuls les amateurs les plus forcenés de chocolat méritent le nom de dépendants. Ils en mangent des kilos et mettent leur santé en péril. Ils se regroupent en clubs qui font des sculptures en chocolat. Ils accompagnent souvent leur chocolat de litres de cafés, une boisson connue elle aussi pour ses propriétés addictives.

La vraie définition…

Selon les scientifiques, le terme drogue désigne toute substance chimique ou naturelle, capable d’altérer une ou plusieurs activités neuronales et/ou d’en perturber les communication. Les drogues peuvent être licites où illicites. Leurs effets peuvent être bénéfiques où néfastes. Elles agissent à doses très faibles sur une partie du cerveau qui intervient dans la mémoire et l’apprentissage ainsi que dans l’humeur et l’affectivité appelé système lymbique. Dans la mesure où la substance quelconque consommée de façon excessive modifie le fonctionnement de l’organisme ou de l’esprit, il s’agit d’une drogue qui entraine donc la dépendance.

Au-delà du gout…

Après l’interview de trois scientifiques du Neuroscience Institute à San Diego, le chocolat et la marijuana auraient un point en commun. Cette étude nous indique que notre désir intense d’une barre de chocolat ne serait pas dû seulement au gout et à la texture, mais également à un sentiment de bien-être accru, similaire à celui produit par les carabinoïdes présents dans le cannabis.

Tout d’abord, nous avons dans le cerveau des récepteurs de carabinoïdes qui captent une molécule appelée anandamide produite par le cerneau.molécule s’apparenterait au fameux THC (tetrahydrocannabinol) qui est la substance qui produit l’effet relié au cannabis. D’ailleurs l’origine étymologique du mot anandamide veut dire béatitude. Le rôle naturel de l’anandamide n’est pas de nous mettre dans un état euphorique 24h/24 mais servirait plutôt à moduler l’humeur, l’appétit et la douleur.

Ainsi, nous avons pu comparer grâce à Rastop une molécule de THC se

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