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Le diabète

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Par   •  24 Novembre 2012  •  Cours  •  1 814 Mots (8 Pages)  •  1 065 Vues

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Le diabète désigne souvent abusivement le diabète sucré, un groupe de maladies métaboliques dans lesquelles le patient a un taux de sucre dans le sang élevé s'il ne gère pas correctement son traitement.

Le terme diabète peut aussi désigner un groupe de maladies très hétérogènes qui n'ont comme seul point commun que la présence d'une augmentation de la production d'urine, nécessairement accompagnée par une soif excessive.

Le diabète sucré est un dysfonctionnement du système de régulation de la glycémie, qui peut avoir des causes diverses (sécrétion d'insuline, réponse à l'insuline, cellules du pancréas etc.) et présente plusieurs formes, qui ont toutes en commun des urines abondantes (polyurie). Le mot « diabète » vient du grec ancien dia-baïno, qui signifie « passer au travers » (traverser).

Dans le langage commun, le terme diabète se rapporte au diabète sucré. Le diabète sucré est une maladie fréquente (qui, par exemple, affecte près de 20 % de la population adulte aux États-Unis d'Amérique). L'anomalie principale en cause dans le diabète sucré est une la sécrétion de l'insuline, qui peut avoir de multiples causes.

Les diabètes insipides sont des maladies rares, dont la cause est une anomalie de la sécrétion ou de la reconnaissance de l'hormone antidiurétique (ADH) ou arginine vasopressine (AVP).

Sommaire [masquer]

1 Histoire

2 Classification

2.1 Les diabètes primaires : type 1, type 2, gestationnel

2.2 Les diabètes secondaires

3 Complications du diabète

4 Prévalence (mesure de l'état de santé d'une population à un moment donné)

5 Incidence

6 Prévention et traitement

7 Diabète et quotidien

8 Fictions

9 Notes et références

10 Sources et ouvrages de référence

11 Voir aussi

11.1 Articles connexes

11.2 Liens externes

Histoire[modifier]

Les médecins égyptiens avaient déjà découvert cette maladie à l'époque d'Amenhotep III entre le xve siècle et le xvie siècle avant notre ère (date variable selon les égyptologues)1,2. La maladie est décrite à la section vases d'eau du corps, dans le Papyrus Ebers conservé à Leipzig, rédigé sous le règne d'Amenhotep III (ou Aménophis III en grec), où se trouvent toutes les sources de la médecine égyptienne3. Les médecins grecs de l'école d'Hippocrate de Cos, qui ont donné son nom à la maladie (dia baïno, en grec ancien : δια μπαïvo, ou διαβαïυω), ont ensuite observé vers le iiie siècle av. J.-C. ou le iie siècle av. J.-C. (selon les sources) « que les malades étaient frappés d'une soif continuelle, et qu'ils semblaient uriner aussitôt ce qu'ils venaient de boire, comme s'ils étaient « traversés par l'eau » sans pouvoir la retenir4. » C'est Praxagoras de Cos 384-322 av.J.C. disciple d'Hippocrate, qui évoqua pour la première fois la nocivité des humeurs sucrées5. Dans certains cas les urines n'avaient pas de goût (diabète insipide) dans d'autres les urines étaient sucrées (diabète sucré ou hyperglycémie)6,7. Au viie siècle ap. J-C, les Chinois faisaient part de leurs observations et de leurs interprétations concernant les urines sucrées et proposaient un traitement proche des méthodes modernes qui recommandent aux diabétiques de s'abstenir de consommer de l'alcool et de l'amidon8.

Classification[modifier]

Différentes formes de diabète sont répertoriées, en fonction de leur étiologie :

Les diabètes primaires : type 1, type 2, gestationnel[modifier]

le diabète de type 1 : un diabète de type sucré, dont la forme la plus fréquente est la conséquence d'une maladie auto-immune, c'est-à-dire la destruction de Cellule bêta des îlots de Langerhans du pancréas (qui synthétisent l'insuline) par le système immunitaire, ce dont témoigne la présence d'anticorps dans le sang. Le diabète de type 1 est le plus souvent un diabète insulinodépendant. C'est la cause la plus fréquente de diabète chez l'enfant, mais il peut survenir à tous les âges.

Il se diagnostique selon certains critères:

des infections récidivantes

une acido-cétose diabétique avec dyspnée de Kussmaul, odeur acétonique de l'haleine...

un syndrome polyurie-polydypsie

une déshydratation

une hyperglycémie asymptomatique

un bilan associé

une installation progressive

le diabète de type 2 : le diabète de la maturité, observé le plus souvent chez des individus en surpoids ou obèses, qui ont des antécédents familiaux de diabète de type 2. Chez la femme, cela a parfois été précédé de diabète gestationnel (diabète transitoire pendant les grossesses), ou plus souvent de gros bébés. Le diabète de type 2 est le plus souvent non-insulino dépendant, mais un traitement par insuline peut être nécessaire pour la maîtrise de l'équilibre glycémique. Le diabète de type 2 s'associe souvent à d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, comme l'hypertension artérielle, la répartition androïde des graisses, l'hypertriglycéridémie et la baisse du taux du cholestérol-HDL, le syndrome métabolique aussi appelé syndrome dysmétabolique. Cette forme de diabète représente près de 80 % des cas de diabète. Son incidence augmente, en conséquence des modifications du mode de vie (sédentarité, alimentation hypercalorique, hyperlipidique). On dit plus souvent que ce diabète est un diabète âgé.

Le diabète gestationnel est un diabète qui apparaît pour la première fois chez certaines femmes au cours de la grossesse. Il est caractérisé par une intolérance au glucose due à la production d'hormones placentaires, provoquant une insulinorésistance qui entraîne une hyperglycémie. Le diabète gestationnel

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