La valeur perçue

Or, l’analyse du processus de valorisation, bien qu’ayant toujours suscité l’intérêt des chercheurs (philosophes, économistes, psycho-sociologues...), semble encore insuffisante tant dans l’identification des sources de la valeur que dans leur mesure à des fins de diagnostic (Sinha et Desarbo, 1998)

• La valeur émotionnelle : qui signifie le plaisir évoqué suite à l’achat de l’objet, ou même à l’envie d’acheter.

• La valeur sociale : qui coïncide à la façon dont l’achat d’un objet peut être évalué par les tiers, autre que l’image que pense donner le consommateur de lui-même, suite à un achat particulier.

Néanmoins, les composantes de la valeur perçue sont définies à partir d’un arbitrage entre les sacrifices perçus (monétaires et / ou non-monétaires) et les bénéfices perçue (la qualité), tout en sachant que ces trois dimensions sont distinctes mais inter-reliées. Cependant, à l’instar de la valeur d’achat, Amaraoui (2005) considère que les dimensions de valeur sont susceptibles de résulter d’un arbitrage coûts/ bénéfices, et l’influence du courant expérientiel est notamment notée. Et après sa composante économique, il faut signer le contenu émotionnel et social de la valeur.

SECTION 3 : LES DETERMINANTS DE LA VALEUR PERÇUE :

1. La valeur perçue et l’expérience personnelle :

1.1. Définition de l’expérience personnelle :

En marketing, l’expérience de consommation est définit par Holbrook et Hirschman (1982) comme « un état subjectif de conscience accompagné d’une variété de significations symboliques, de réponse hédoniques et de critères esthétiques ». A cet égard, il y a une mise en valeur des dimensions subjectives et symboliques lors de l’interaction entre le consommateur et l’objet de la consommation. Ajoutant Lequin (2002), précise que l’expérience personnelle rassemble l'expérience vécue des états mentaux qui impliquent une relation immédiate entre l'esprit et un fait, et dont le contenu est essentiellement subjectif et qualitatif. (Brings together the lived experience of mental states which involve an immediate relationship between the mind and a fact, and whose contents are primarily subjective and qualitative).

Ce qui implique qu’aujourd’hui et selon Csikszentmihalya (2000) le consommateur est évidement sensible à ces dimensions, il privilégie la recherche de plaisir et par conséquence la satisfaction de besoins expérientiels dans chacune de ses consommations.

Autre que selon Pine et Gilmore (1988) ont parlé de l’émergence de l’économie des expériences, qui est en position d’évincer l’économie des services qui est à son tour supplanté l’économie des biens. Donc par là, on constate que l’expérience est distinguée comme un quatrième pôle de développement économique selon Benavent et Evrard (2002).

La définition pionnière de l’expérience est proposée par Firat et Vinkatesh (1995) en précisant que c’est le moment pendant lequel se produisant des échanges symboliques (sens, valeurs, significations, imaginaire et éloignement du réel).

A ce niveau elle est caractérisée par des dimensions de rêve, d’imaginaire et de plaisir qui viennent

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