La thyroïde
Fiche de lecture : La thyroïde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar abderrahim • 8 Juillet 2014 • Fiche de lecture • 353 Mots (2 Pages) • 829 Vues
La thyroïde se distingue des autres glandes endocrines par sa localisation Superficielle la rendant accessible à l’examen clinique, morphologique et cyto-pathologique. Elle comporte une grande variété d’affections de nature différente par leurs caractéristiques fonctionnelles et anatomopathologiques.
Une augmentation de volume de la glande thyroïde diffuse ou localisée, peut provenir de la stimulation de sa croissance, par des facteurs de croissance intrinsèques ou extrinsèques à la glande (thyroid stimulating hormone [TSH] et autres facteurs de croissance paracrine ou autocrine) et/ou des mutations d’oncogènes qui sont peut-être induits par la stimulation chronique de la glande, ces deux types de stimulation (mitogènes et mutagenèse) pouvant être associés.
Sachant que les nodules thyroïdiens sont fréquents, mais seulement 5 % d’entre eux sont malins ,le clinicien balance donc entre le risque d’une médicalisation excessive de nodules bénins qui n’auront jamais de conséquence fâcheuse et celui de rater le diagnostic d’un cancer thyroïdien à un stade où la guérison est obtenue dans plus de 98 % des cas .
Les arguments qui permettent l’affirmation ou la très grande vraisemblance de la bénignité ou de la malignité manquent singulièrement de constance. Ordinairement c’est la confrontation des informations cliniques, biologiques, échographiques cytologiques qui fournit plutôt une vraisemblance diagnostique. La seule certitude vient de l’étude histologique des pièces opératoires. Mais la chirurgie n’est pas dénuée d’ennuis et de conséquences.
Il faut tenir compte du coût des explorations et des surveillances dans des situations d’une extrême fréquence. On ne peut négliger pour les patients l’incidence psychologique liée aux incertitudes sur leur situation actuelle et leur devenir, à la diversité des discours. Pèsent aussi les incidences médicolégales en cas d’abstention et de retard au diagnostic pour un nodule malin, ou à l’inverse des conséquences d’interventions recommandées pour des nodules en définitive bénins.
Tout ceci explique la grande perplexité des cliniciens et des patients confrontés à la gestion des nodules thyroïdiens et de conséquences
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