La Culture Francophonie Au Canada
Commentaires Composés : La Culture Francophonie Au Canada. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar spanka1991 • 16 Janvier 2013 • 2 359 Mots (10 Pages) • 991 Vues
Introduction
L'Organisation internationale de la Francophonie compte aujourd'hui 75 États et gouvernements, dont 56 membres et 19 pays observateurs.Parlé par 220 millions de personnes, le français a le statut de langue officielle dans 32 États et gouvernements de la Francophonie.
Sensible à l'importance du fait français sur son territoire et déterminé à contribuer à son rayonnement sur la scène internationale, le Canada a été l'un des premiers pays à promouvoir la Francophonie en participant activement à la création et au développement de ses nombreuses institutions. C'est ainsi qu'il fût l'un des membres fondateurs de l'Agence de coopération culturelle et technique, créée à Niamey, au Niger, en 1970 (qui est devenue l'Organisation internationale de la Francophonie). Le Canada, qui assume depuis un rôle de premier plan, est également membre de toutes les institutions multilatérales et conférences ministérielles de la Francophonie. Le gouvernement canadien est le deuxième plus important bailleur de fonds après la France, avec une contribution d’environ 40 millions $ par année destinée à l'Organisation internationale de la Francophonie ainsi qu'aux institutions francophones.
Le Canada a été l'hôte du IIe Sommet des Chefs d'État et de gouvernement des pays ayant le français en partage à Québec en 1987, du VIIIe tenu à Moncton en 1999 et du XIIe tenu à Québec en 2008, année du 400e anniversaire de fondation de la ville, l’une des plus vieilles villes des Amériques.
Appartenir à la Francophonie, pour le Canada, c'est s'allier au riche réseau des 75 États et gouvernements qui ont le français en partage, réseau qui s'étend depuis l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient jusqu'aux Antilles, à l'Océan indien et au Pacifique, ainsi que sur notre continent. C'est aussi donner aux Canadiennes et aux Canadiens davantage de possibilités de rayonnement international dans les domaines de la langue et de la culture, de la politique, de l'économie et des nouvelles technologies ainsi que de la coopération internationale. C'est enfin permettre au reste du monde de prendre la juste mesure de la contribution originale du Canada à la construction d'une francophonie internationale moderne et ouverte à la diversité.
Nouvelles 2010
Le Premier ministre Stephen Harper a participé au XIIIe Sommet de la Francophonie à Montreux, en Suisse, du 22 au 24 octobre 2010. Des représentants de quelque 70 États et gouvernements ayant le français en partage et provenant des cinq continentsse sont réunisau Sommet de Montreux. Le Premier ministre Harper était accompagnéde laministredes Affaires intergouvernementales, présidente du Conseil privé de la Reine pour le Canada et ministre de la Francophonie, Josée Verner. La ministre Vernera d'ailleurs participéà la 26e Conférenceministérielle de la Francophonie qui a précédé le Sommet, les 20 et 21 octobre 2010.
En tant que président sortant et hôte de la dernière Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage qui s’est tenue à Québec en 2008, le Canada a passé la présidence du Sommet à la Suisse.
Le Sommet, instance suprême de la Francophonie,a lieu tous les deux ans et rassemble les Chefs d’État et de gouvernement de tous les pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) autour de grands thèmes de discussion.
Cette année marque le 40e anniversaire de la Francophonie institutionnelle. C'est en effet à la Conférence de Niamey, au Niger, le 20 mars 1970, qu'a été signée la Charte de la Francophonie. Le Sommet de Montreux s'est donc avéréune occasion de rappeler le travail accompli au cours des quatre dernières décennies et de réfléchir aux défis qui se dessinent pour l'avenir.
Voilà pourquoi cette année,sous le thème principal «Défis et visions d’avenir pour la Francophonie», les délégués ont été invités à discuter de trois grandes thématiques plus spécifiques : la Francophonie, acteur des relations internationales; la Francophonie et le développement durable; et la langue française et l'éducation à l’ère de la mondialisation.
La participation du Canada en Francophonie
• Participation provinciale
• Gestion canadienne de la Francophonie
L'appartenance à La Francophonie est l'une des grandes orientations de la politique étrangère du Canada. Au plan interne, la participation à la Francophonie se veut une mise en valeur de la dualité linguistique du Canada et un lieu d'affirmation et d'épanouissement du fait français sur son territoire. Au plan externe, la Francophonie correspond à une zone d'influence naturelle pour le Canada, au même titre que l'Organisation des États américains ou le Commonwealth. Elle est également une enceinte multilatérale de concertation et de dialogue où le Canada peut exercer une influence majeure en vue de promouvoir des valeurs que les Canadiennes et les Canadiens souhaitent partager.
Le Canada s'attache en particulier à y promouvoir le développement démocratique, les droits de la personne, la consolidation de l'État de droit ainsi que la paix et la sécurité humaine. Ces objectifs s'apprécient aussi sous l'angle des apports politiques, culturels, scientifiques et autres dont le Canada peut s'enrichir grâce à son appartenance à la Francophonie et aux échanges entre ses membres.
Objectifs politiques
• favoriser une coopération accrue avec les autres organisations internationales oeuvrant dans les mêmes domaines;
• développer des mécanismes de suivi et d'intervention souples et rapides pouvant répondre aux changements brusques qui perturbent l'environnement international;
• concentrer davantage les efforts sur les questions relatives à la paix et à la sécurité humaine, au développement démocratique, aux droits de la personne et à la prévention des conflits.
Objectifs économiques
• promouvoir l'intégration des pays les plus vulnérables de la Francophonie dans le système économique mondial;
• promouvoir les principes de saine gestion économique et des politiques capables d'assurer une plus grande transparence de l'administration publique;
• promouvoir l'engagement du secteur privé
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