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La Culture Enfantine

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Par   •  6 Décembre 2013  •  930 Mots (4 Pages)  •  1 012 Vues

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La culture enfantine :

INTRODUCTION :

La culture enfantine a longtemps été sujet de questionnement chez les anthropologues qui s’intéresser au monde de l’enfance remettant sans cesse en cause leur capacité à créer une culture à part entière.

Mais tout d’abord, il est important de s’intéresser au terme de culture. Qu’est-ce que la culture ? En général, on définit la culture comme étant l’ensemble des connaissances, des savoirs faire, des traditions. D’emblée la culture générale apparait comme un phénomène universel qui se transmet à l’intérieur d’un groupe social. On peut également souligner le fait que la culture est ce qui s’oppose à la nature, c’est-à-dire que l’on doit acquérir une culture grâce à un apprentissage, une instruction, ce n’est donc pas quelque chose de innée qui nous viendrait de notre héritage génétique.

Quant à l’âge de l’enfance, on ne peut pas le définir aussi facilement. On peut dire, qu’il s’agit du temps de l’apprentissage encadré par les parents, les professeurs… qui protègent l’enfant et le prépare à devenir adulte. Mais on peut aussi dire que la durée de l’enfance dépend de chacun de nous. On peut dire qu’appliquer à l’enfance, la culture désigne des pratiques telles que les jeux, les pratiques langagières et vestimentaires mais également les règles sociales propres au groupe.

On pourrait donc suite à ces définitions penser que les enfants sont seulement capables d’acquérir une culture grâce aux adultes symboles du savoir et de l’autorité suprême, qu’ils ne seraient que des « éponges à culture » pour reprendre le terme de Charlotte Hardman . Ne peut-on pas dire qu’il existe une culture crée de toute pièce par les enfants ?

DEVELOPPEMENT :

Je vais donc montrer que la culture enfantine est un élément essentiel dans notre société, un passage obligé et que cette culture permet d’avoir un rapport différent au monde et de mieux le comprendre.

Comme je le disais précédemment, les enfants ont été longtemps considérés comme des produits de l’éducation, ils n’étaient uniquement des récepteurs d’une culture mais pas des possesseurs. Mais depuis les années 1970, les anthropologues ont découverts que les enfants possédaient des cultures spécifiques et qui se ressemblaient à travers le monde. On s’est donc aperçu que c’était surtout dans les espaces laissés libres comme les cours de récréations que les enfants étaient capables de créer une culture qui leur est propre.

Notamment par le jeu, il existe la création d’un dialecte, d’un jargon seulement compréhensible et utilisé par les enfants. Pour les sociologues, l’enfance est donc une condition, une sorte de classe sociale comme celle des par exemple des ouvriers dans les romans naturalistes d’Emile Zola, ce qui engendre une culture liée à cette condition, qui passe notamment par la création d’un nouveau langage.

Pour illustrer cet aspect, on peut prendre l’exemple du mot américain « cooties » qui représente une entité invisible, mal définie, qui est dégoutante comme un microbe invisible et qui peut être associé à une peur, une maladie ou un jeu. La notion de « cooties » a des homologues dans tous les pays : en France on parle de poux

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