La Communication Et La Maladie D'Alzheimer

La communication

avec un patient atteint de la maladie d’Alzheimer

Revue de question

Durant les différents stages de mon cursus, il m’ai souvent arrivé de rencontrer des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, que ce soit en service de médecine, en maison de retraite ou encore en chirurgie.

Certaines de ces personnes étaient totalement désorientées, ne sachant souvent pas ou elles se trouvaient ni pour quelles raisons, souffrant la plupart du temps d’accès d’angoisses.

Bien souvent et surtout dans des services généraux j'ai pu constater que les soignants communiquent très peu avec ces patients, les soins ne devenant plus que technique et perdant sa dimension relationnelle.

De plus la désorientation et l’angoisse de ses personnes compliquent grandement la prise en charge car ils arrivent qu’ils arrachent leurs perfusions, leurs drains de redons ou leurs sondes urinaires. Il est fréquent qu’on l’on soit contraint de les entraver.

Une situation en maison de retraite m’a beaucoup interpellée. Des dames dans leurs fauteuils roulant installées dans cette salle commune attendent leur tour pour qu’un membre du personnel les installe dans la salle à manger.

Peu à peu le cercle des personnes en fauteuils roulant diminue et plus que deux ou trois patientes sont encore là.

Une de ces dames interpelle toutes les personnes qui passent exprimant son angoisse et sa désorientation, qu’elle ne sait pas où elle est et ne comprend pas ce remue-ménage et évoque des problématiques de sa vie de femme active (garde des enfants , le parking pour la voiture..) . Plusieurs personnes lui répondent mais aucunes arrivent à la rassurer puis finalement plus personnes ne lui répond le personnels étant trop vaqué à ses affaires, cette situation étant devenue quotidienne.

Mes réflexions, mon vécu montrent qu'un patient atteint de cette maladie même s'il ne nous reconnait plus, oublie les mots et les visages restent sensibles à tout ce qui est affectif. Le toucher, le son de la voix, une attitude rassurante.

Ces situations montrent que la communication avec ces patients étant altérée, leur prise en charge s’avère complexe. L’atteinte des fonctions cérébrales modifie progressivement les capacités à communiquer de la personne malade. Pour autant, il est essentiel d’essayer de rester en relation avec elle le plus longtemps possible.

De plus elles posent certaines problématiques.

« Pourquoi communiquer avec une personne qui peut donner l’impression d’être coupé du monde»

« Comment communiquer avec un patient ayant de gros troubles cognitifs ?»

« Comment prendre en charge une personne ayant ses souvenirs qui s’effacent ?»

« Comment améliorer la qualité de vie de ses personnes »

Pour répondre à ces questions je vais préalablement définir la maladie d’Alzheimer et le concept de démence, de qualité de vie puis je m’intéresserais plus particulièrement aux concepts de communications, au concept de prendre soin, de celui de l’Humanitude décrite par Yves Gineste et Rosette Marescotti et au concept de "causalité" de Mitra Khosravi.

A. La démence d’Alzheimer.

Selon l’HAS Le terme démence signifie que les troubles cognitifs de la personne ont un retentissement dans son autonomie au quotidien .

La démence regroupe un ensemble de pathologies dont la maladie d'Alzheimer qui en est la forme la plus emblématique et la plus fréquente.

La démence d’Alzheimer est une maladie qui touche le cerveau, elle est dite neurodégénérative primitive.

Elle se caractérise par un déclin progressif des fonctions cognitives comme la mémoire, la compréhension, le langage, le calcul, l’idéation, la capacité d’apprendre et le jugement.

Les critères de démence du DSM IV reposent sur :

• la mémoire : surtout une amnésie des souvenir récent

• des troubles des fonctions exécutives : faire des projets, organiser, ordonner dans le temps, avoir une pensée abstraite,

• une aphasie : perturbation du langage

• une apraxie : altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des fonctions motrices intactes

• une agnosie : impossibilité de reconnaître ou d’identifier des objets

Il n’existe pas de traitement permettant de guérir de cette maladie qu’il soit préventif ou curatif. Les seuls traitements qui existent agissent essentiellement sur les symptômes.

B. La qualité de vie des malades d’Alzheimer

L’OMS décrit la qualité de vie comme :

« une perception individuelle de sa position dans la vie, dans le contexte de sa culture et de son système de valeur en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses standards. C'est un concept intégrant de manière complexe la santé physique de la personne, son état psychologique, son niveau d'indépendance, ses relations sociales, ses croyances personnelles et ses relations avec les évènements de son environnement ».

D'après Lawton (1994),qui est le gériatre ayant conçu le test de Lawton permettant d’évaluer l’autonomie d’un patient. la qualité de vie chez les personnes atteintes de démence comprend les mêmes domaines que dans la population générale. Qui sont :

Un fonctionnement cognitif satisfaisant, la capacité d'exécuter des activités de la vie quotidienne, de s'engager dans une activité sociale, une gestion du temps adéquate et enfin, un équilibre entre émotions positives et absence d'émotions négatives.

Dans la maladie d'Alzheimer, l’évolution de la maladie va déterminer l'état de bien-être. La communication, est ainsi un élément indispensable à une bonne « qualité de vie »

C. La communication

Le feed back :

Modèles de Riley et Riley et de Wiener

Dans une situation de communication il y a toujours un communicateur (émetteur) et un récepteur

Le

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