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La Beauté à Travers Le Monde

Note de Recherches : La Beauté à Travers Le Monde. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Février 2015  •  687 Mots (3 Pages)  •  620 Vues

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MOYEN AGE : L'interdiction du maquillage

Le maquillage, sous prétexte qu'il travestit les créatures de Dieu, est interdit par l'Eglise toute puissante. Une seule couleur est tolérée, "le rouge de la pudeur". L'ideal feminin est à l'image de la vierge marie, des saites et des martyres.

Le Moyen Âge signe l’apparition de nouvelles caractéristiques propres aux femmes. La peau devait être la plus blanche possible, symbolisant la pureté. La silhouette est fine, les hanches étroites, les seins petits et écartés, même si le ventre est rebondi. Le maquillage étant interdit par l’Eglise, les femmes présentent leur visage sans artifice. Les cheveux blonds et ondulés étaient aussi un signe de beauté.

Généralement dissimulé sous des vêtements amples, le corps doit obéir à des canons très particuliers. La jeunesse, encore une fois, est exaltée : la femme se doit d'être large d'épaule et d'avoir des seins petits, fermes et écarté, une taille de guêpe, des hanches étroites et un ventre rebondi. La blondeur est également exaltée.

RENAISSANCE : La sophistication à l'honneur

Sous le règne de Catherine de Médicis, la France découvre les fards, importés d'Orient. Désormais, à la Cour de France, on se maquille les yeux, les cils et les sourcils ; on porte du vermillon sur les lèvres, les ongles et les joues. On va jusqu'à se rougir le bout des seins. Le teint malade est toujours de mise. Les courtisanes véhiculent une nouvelle idée de la femme idéale, qui doit désormais être pulpeuse, avoir le teint pâle et les cheveux d'or. Les canons sont précis : il fallait avoir unn teint blanc et éclatant , une taille longue, des petites oreilles et des petits pieds ainsi que des dents courtes, des lèvres et des joues rouges. Quand on avait acquis ces cnormes, on pouvait accéder au " moule " de la perfection.

XVIIe : le culte de la sophistication

Pendant le Siècle classique, la beauté correspond à des canons très précis. C'est l'heure du jardin à la française, de la domestication du naturel et du culte de la sophistication. On demande aux femmes d'avoir un teint de lait, une taille très fine, une poitrine imposante, des bras et des mains potelés. Les femmes se fardent de rouge, symbole de l'amour et de la sensualité, et vont jusqu'à accentuer leurs veines pour souligner leur délicatesse et leur haut lignage. ( Le corps est enfermé dans un corset enserrant impitoyablement la taille et faisant ressortir le profond décolleté, la peau est pâle et les lèvres d'un rouge profond.)

XVIIIe : le retour au naturel

Pendant le XVIIIe siècle, Siècle des Lumières, s'opère une révolution des idées qui touche à tous les domaines, et notamment à celui de la beauté. Après les excès du XVIIe siècle, structures en bois rendant les hanches plus larges que les épaules et perruques immenses, l'heure est à un retour au naturel. On se maquille moins : la femme idéale de l'époque doit avoir un teint de porcelaine aussi naturel que possible et les lèvres douces. Bien que bouclés et poudrés, les cheveux adoptent un style savamment "décoiffé". La femme n'est

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