L’Homme descend du singe
Commentaire d'oeuvre : L’Homme descend du singe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar youki1987 • 11 Janvier 2015 • Commentaire d'oeuvre • 596 Mots (3 Pages) • 714 Vues
« L’Homme descend du singe », tel est le sujet dont traitent Yves COPPENS et Dominique SIMONNET dans La Plus Belle Histoire Du Monde publié aux Editions du Seuil, en 1996.
Nous allons donc voir, comme ils l’expliquent, que l’Homme est « né » en Afrique avant de conquérir le reste du monde.
En effet, Y. COPPENS explique à D. SIMONNET que l’Homme est issu d’un ancêtre qui est aussi celui des grands singes d’Afrique, ce qui se retrouve dans la grande proximité génétique entre les hommes et les chimpanzés. Les recherches se sont donc concentrées en Afrique et il a été établi, grâce à des techniques de reconstitutions à partir des restes retrouvés, que notre ancêtre était « un grand singe, un quadrupède arboricole, doté de membres supérieurs aux articulations solides, qui se redresse de temps en temps » et vivant dans l’actuel Kenya. Cependant, il y a plusieurs millions d’années, une fracture divise cette région en deux paysages séparés par « un véritable mur », modifiant le climat à l’Est en le privant des pluies.
C’est à partir de là que se séparent les lignées des grands singes, à l’Ouest, et des humains, à l’Est ; ce que prouve la découverte de restes de nos ancêtres uniquement à l’Est. Ceci s’explique par le fait que la région à l’Est devient de plus en plus sèche et donc de moins en moins boisée, obligeant les individus vivant de ce coté du « mur » à s’adapter à une nourriture et un paysage différent de ce dont ils avaient l’habitude, alors que la région Ouest ne subit pas de grandes modifications et donc les individus qui y vivent non plus.
Les ancêtres des humains trouvent donc leur origine dans cette région d’Afrique, devenue plus aride et les obligeant à se mettre debout afin de voir plus loin, de pouvoir porter différentes choses ou de se sauver plus facilement, suppose-t-on, ce qui devient vital dans un tel environnement. Des traces fossilisées ont permis de confirmer qu’à cette époque nos ancêtres se sont mis debout de façon définitive.
Par ailleurs le fait de se tenir debout « libère la tête et permet en même temps l’agrandissement de la boite crânienne », permettant ainsi un développement du cerveau. Ainsi notre ancêtre de l’époque - l’australopithèque - il y a environ 4 millions d’années, se « sert davantage de ses mains et peut perfectionner ses outils », mais il va être remplacé de façon naturelle par l’homme, plus évolué et mieux adapté : « il est plus grand, il se tient plus droit, il a une alimentation omnivore, il mange de la viande, il est très opportuniste et il est de mieux en mieux outillé ». Et il se caractérise par ses pieds, très bien adaptés à la station debout adoptée quelques millions d’années plus tôt.
Une nouvelle sécheresse va alors le frapper à nouveau, modifiant l’anatomie de ses voies respiratoires et permettant l’apparition d’un langage plus développé. De plus, avec cette sécheresse, et le nombre croissant d’individus, l’homme est amené à voyager de plus en plus loin afin de se nourrir et va ainsi coloniser le continent africain puis le reste du monde ; en effet il est apparu que les restes les plus anciens provenaient du Kenya, puis que plus on avance dans le temps, plus les localisations s’étendent, jusqu’en Europe et en Asie,
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