LA COTE D'IVOIRE DE DEMAIN
Discours : LA COTE D'IVOIRE DE DEMAIN. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Abdel Kader Traoré • 16 Avril 2020 • Discours • 1 228 Mots (5 Pages) • 502 Vues
TRAORE LANCINA ABDEL KADER, né le 30 aout 1984 à Adjamé (Abidjan). Titulaire d’un BTS en Transport Logistique et d’un Master I en Marketing Management. Vice-Président des jeunes de Mairie II a Adjamé. Je suis aussi Bloggeur, Activiste et Critique. Je suis marié et je travaille dans une entreprise commerciale située à la zone industrielle de Yopougon.
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La Cote d’Ivoire de demain
Ma Cote d’ivoire, pays éburnéen, de fraternité, d’hospitalité, qui pendant ces vingt dernières années de son indépendance, a connu une croissance économique exceptionnelle, d’où l’intérêt et l’immigration d’étrangers attirés par le miracle économique. On a même parlé du « miracle ivoirien ». Puis dès le début des années 1980, le pays est entré dans une crise économique qui s’est par la suite muée en crise politique.
La crise politico-militaire que connait la Cote d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002 est la résultante de nombreuses turpides politiques observées au lendemain du décès du 1er président de la Cote d’ Ivoire indépendante FHB. Ces turpides sont d’avantage liées aux mésententes relatives à l’accession à la magistrature suprême. Il s’en suivra alors une instabilité marquée par une succession de coup d’état ou de tentatives de coup d’état d’où le tribalisme, le régionalisme et le communautarisme en sont des causes apparentes.
En effet, des luttes pour le pouvoir et des ambitions personnelles sont nées des dérapages d’un processus démocratique mal maitrisé, ponctuées des crises qui sont essentiellement dues à la gouvernance et à l’injustice qui frappent certaines catégories de la société. Nous notons entre autre Les frustrations ressenties de parts et d’autres ; des problèmes fonciers et d’identités, les exemples sont légions. Ces dénis de justice ont dressé des ethnies, des communautés ; des populations les unes contre les autres.
Mais ces huit dernières années ont été marquées par des efforts et la volonté louables des pouvoirs publics, d’unifier les fils et les filles de notre pays à travers des campagnes et des programmes de réconciliation, de pardon et de dédommagement. Mais, à un an des élections présidentielles, l’atmosphère semble délétère. Les plaies ne se sont pas cicatrisées, les rancœurs existent bel et bien, des campagnes de dénigrements, les insultes et quolibets sont prononcés les uns contre les autres, des alliances se créent et se défont. Nous assistons aux prémices du déjà-vu. C’est dans cette optique que nous nous attelons à faire des propositions constructives à la réflexion ; à la reconstruction, a la cohésion et à la consolidation de la paix. N’est-ce pas dans ce sens que Martin Luther King disait : « Il faut apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons périr ensemble comme des imbéciles ».
Il est donc clair qu’une culture de la non-violence et de la paix favorisent le respect de la vie et de la dignité de chaque être humain sans préjugé, ni discrimination d’aucune sorte.
Nous sommes persuadés que les conflits et les divergences doivent être réglés par des moyens pacifiques tels que la médiation inclusive de tous. Ils peuvent être évités grâce à la médiation et à la rencontre des parties opposées en vue de régler un différend, tout en les impliquant dans le processus de dialogue et de prise de décisions. Par ailleurs, retenons que la diversité n’est pas une tare, c’est un cadeau. En soi, la diversité n’est pas une cause de division, mais source de richesse, de dynamisme, d’adaptabilité et de vitalité. Pour gérer la diversité, il faut lutter contre les multiples formes de discrimination ethnique, communautaire, religieuse et autres, car Le respect de la différence est le seul moyen de parvenir à l’unité.
Aussi, l’éducation
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