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L'homo Sapiens

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Par   •  18 Février 2013  •  609 Mots (3 Pages)  •  1 129 Vues

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De son nom scientifique Homo neanderthalensis, l’Homme de Neandertal est apparu en -120 000 ans pour s’éteindre en -28 000ans. Il a donc vécu en même temps que l’Homo Sapiens qui lui est apparu il y a -200 000 ans. On peut donc supposer que ces deux genres ont pu se croiser et peut être même se reproduire entre eux ce qui expliquerait leur disparition brutal. Deux chercheurs se sont penchés sur la question et ont mis en relation l’Homo Sapiens et l’Homme de Neandertal.

Si l’Homme de Neandertal vivait en Europe et au Moyen et Proche Orient, l’Homo Sapiens se trouvait pour les plus ancien en Afrique et Moyen Orient se qui signifie que ces deux Homos se sont rencontrés pendant leur existence commune.

Par ailleurs, ils avaient peut de différences évolutives : on trouve un volume crânien supérieur pour l’Homme de Neandertal (environ 1600 cm3 contre 1450 cm3 pour l’Homme actuel) ainsi que des incisives et canines développées, une boîte crânienne longue et allongée (en forme de bombe) un front fuyant, un léger prognathisme de la face aux niveaux moyen et inférieurs et une mandibule longue mais peu renforcée.

De plus, leurs aspects culturels ne sont pas très éloignés. Si l’Homo Sapiens maîtrise le feu, possède une industrie variée, l’Homme de Neandertal en faisait tout autant. Il enterrait également ses morts (existence de tombes néandertaliennes) Ils sont perçus comme des êtres intelligents, sensibles, pacifiques. Il vivait en groupes bien structurés, maîtrisait probablement le langage, portait peut-être même des peintures corporelles.

Ces aspects nous montrent que l’Homme de Neandertal a pu cohabiter avec l’Homo Sapiens mais cependant, la comparaison des ADN mitochondriaux des deux espèces permet d'évaluer à partir de quel pourcentage de différences de l'ADN mitochondrial de deux populations du même genre se retrouvent isolées reproductivement l'une de l'autre. Comme l'ADN nucléaire, l'ADN mitochondrial subit des mutations aléatoires. Des populations d'une même espèce, séparées géographiquement et qui ne se reproduisent plus entre elles, vont donc avoir des ADN mitochondriaux qui vont progressivement différer. Les pourcentages de différences permettent d'estimer le degré de séparation des populations. En effet, l'ADN mitochondrial d'une même lignée d’Homo Sapiens l’un d'origine Africaine comparé à celui d'un Homo Sapiens asiatique subit une différence de 3,23%, celui de deux espèces de Neandertal ont ce même pourcentage de différence. De plus, l'ADN mitochondrial d'une lignée différente dont on sait que la reproduction est impossible, subit une différence de 8,82% (entre un Homo Sapiens originaire d'Italie et un Chimpanzé actuel). La comparaison d'ADN mitochondrial entre un Homo Sapiens originaire d'Afrique et un Homo neanderthalensis ont une différence de 9,68%, elle se rapproche donc du pourcentage de l’Homo Sapiens et du chimpanzé actuel.

Cette étude permet donc aux chercheurs de conclure qu'il n'existe pas d'interfécondité entre l'Homo neanderthalensis et l'Homo Sapiens.

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