DF: description d'une aide

Durant cette période difficile Mme L n'a plus souhaité se promener, son quotidien était trop bouleversé. J'ai du laisser passer du temps pour proposer à nouveau des sorties.

Puis des périodes de douleurs physiques ont aussi empêchées les promenades. Il m'a fallu là encore m'adapter à la situation et attendre que l'état de santé de Mme L soit propices aux sorties.

Mme L a cependant repris goût aux sorties, elle sera socialement moins isolée en retrouvant des connaissances. Sur le plan physique des promenades plus régulières ne peuvent que lui être bénéfiques.

Je me suis rendue compte que les liens familiaux chargés d'affection, peuvent parfois engendrer des difficultés d'adaptation entre la personne âgée et ses proches. Les enfants ou les conjoints ont parfois du mal à comprendre et accepter les difficultés liés au vieillissement ou à la maladie.

J'ai pu offrir à Mme L calme, douceur, sérénité et patience tout au long de nos sorties justement parce que je n'avais pas le même « investissement affectif ». Bien qu'ayant établi des liens avec Mme L, elle restait avant tout pour moi la personne aidée pour laquelle j'intervenais et j'agissais en tant que tel, en professionnelle.

J'ai compris combien il était important de « mettre une juste distance » entre le bénéficiaire et soi-même pour ne pas se laisser envahir par trop d'affect. On ne peut pas travailler dans ce métier sans établir de lien avec la personne, c'est impossible puisque nous travaillons dans un domaine de « relations humaines », mais il faut apprendre à se positionner afin d'être efficace auprès de la personne, et aussi pour se protéger soi-même.

Plus personnellement, j'ai réalisé que ce que je croyais être des « erreurs » lors de l'accompagne-ment de mon mari durant sa maladie de Parkinson, n'en n'étaient pas vraiment.

J'ai réagi avec to

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