Département de chirurgie thoracique dans la chambre du patient

Lieu :

Service de chirurgie thoracique, dans la chambre du patient.

Situation ou activités vues ou réalisées :

Ma situation se déroule dans la chambre de M.B âgé de 53 ans, ce patient est rentré dans le service de chirurgie thoracique suite à un cancer du poumon gauche. Il a subi une intervention le lendemain de son arrivée. Néanmoins, les chirurgiens n'ont rien pu faire, son cancer était inopérable. Il a donc subi une thoracotomie blanche (ils ont ouvert et refermé sans rien faire). Le patient avant son arrivée dans le service était hospitalisé en réanimation. Celui-ci avait eu un accident vasculaire cérébral, à la suite duquel il avait eu de lourdes séquelles au niveau cognitif telles que des pertes de mémoire et de fréquentes absences. Le lendemain de son intervention, lors du tour infirmier de 8h00, l'infirmière et moi-même sommes allées dans la chambre du patient pour prendre les paramètres vitaux, lui donner ses traitements et faire le premier lever post-opératoire. Ce matin, il a été difficile de réveiller le patient. Une fois celui-ci réveillé, il se plaignait de douleur au niveau de la thoracotomie. Suite à cela, nous avons mis en place une perfusion d'analgésique afin que la douleur ne soit pas trop forte lors du

lever. De plus, le patient avait une péridurale au niveau thoracique à base de sufentanyl qui coulait en continu et des bolus pouvait être demandés toutes les 20 minutes. C'est pourquoi, nous avons regardé la péridurale et vérifié si le patient avait demandé des bolus depuis l'installation de la péridurale. De plus, le patient avait une péridurale au niveau thoracique à base de sufentanyl qui coulait en continu et des bolus pouvait être demandés toutes les 20 minutes. C'est pourquoi, nous avons regardé la péridurale et vérifié si le patient avait demandé des bolus depuis l'installation de la péridurale. Nous avons mis le patient au fauteuil, fait son tour infirmier et donné les traitements qu'il suivait suite à son AVC. Quand j'ai mis sur la table ses traitements le patient m'a dit « J'en ai marre, je n'en veux pas. Où est ma femme ». J'ai répondu « Je comprends que vous en ayez marre, mais les médicaments sont instaurés justement pour que vous vous sentiez mieux, votre femme n'est pas là pour le moment, mais elle va passer cette après midi lors des heures de visites ». Le patient m'a regardé et m'a dit que je pouvais reprendre les médicaments et qu'il ne les prendrait pas. Suite à cela , j'ai rappelé au patient que les traitements

étaient instaurés pour le soulager et l'aider à se sentir mieux. Suite à quoi, il m'a répondu qu'il voulait voir sa femme et m'a demandé comment elle s'appelait avec un air désemparé. Je lui est alors rappelé le prénom de sa femme et il m'a demandé de le laisser seul. Je suis donc partie en lui disant que nous allions appeler sa femme pour que celle-ci passe au plus vite et il a souri.

À midi, le patient n'avait toujours pas pris ses médicaments et n'appuyait toujours pas sur la poire de péridurale, il était donc très algique. Quelques minutes plus tard sa femme et ses enfants sont arrivés, j'ai expliqué à sa femme, qui est de plus sa personne de confiance, qu'il refusait de

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