Cette Culture Qui Pourrait Etre La Mienne
Étude de cas : Cette Culture Qui Pourrait Etre La Mienne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kelt0708 • 15 Décembre 2014 • Étude de cas • 8 400 Mots (34 Pages) • 912 Vues
SOMMAIRE
Introduction 2
Situation interpellante 3
1. Cadre conceptuel 3
1.1. Identification culturelle. 3
1.1.1. Identification. 3
1.1.2. Culture. 3
1.1.3. Identité culturelle dans le soin 3
1.1.4. Soins et croyances. 3
1.2. La relation soignant-soigné. 3
1.2.1 La relation soignant soignée qu’est ce que c’est ? 3
1.2.2. La notion de relation d’aide. 3
1.2.3. La notion de confiance. 3
1.2.4. Cadre législatif. 3
1.3. La posture soignante. 3
1.3.1. Le savoir. 3
1.3.2. Le savoir-faire. 3
1.3.3.Le savoir-être. 3
2. Méthodologie 3
3.Analyse du contenu 3
4.Analyse critique 3
Conclusion 3
Bibliographie 3
Annexes 3
Introduction
La formation en soins infirmiers se conclut par un travail de fin d’études pour l’obtention du diplôme.
Ce travail repose sur une situation dite interpellante. Cette situation est tirée des différents stages faits durant la formation. Ainsi, de cette situation découle un questionnement qui me permettra d’élaborer un cadre conceptuel pour l’apport théoriques, et une analyse d’entretiens avec des soignants pour la pratique. Enfin ce travail conclut par une analyse critique qui me permettra de faire le point.
Le choix de la situation a été difficile car chaque stage effectué durant ces trois années, apporte sa particularité à mon savoir.
Et chaque situation est, en somme, interpellante de par la découverte de ce monde soignant. Cependant, j’ai tout de même réussie à tirer une situation parmi tant d’autres. Elle touche ce coté relationnel que l’on aborde tout au long de la formation, elle met le doigt sur ma culture, la culture de l’autre et l’identité de chacun, elle concerne enfin la posture du soignant, celle qu’il a et celle attendue.
En somme, j’aborderai la notion d’identification et de culture, j’expliciterai la relation soignant soigné, j’explorerai le concept de posture soignante, je confronterai le cadre au contenu de mes entretiens, enfin je conclurai sur mon point de vue, mon ressenti par rapport à ce mémoire qui a pour but de permettre au futur soignant d’acquérir cette capacité d’analyse.
Situation interpellante
Durant mes trois années d’études en soins infirmiers beaucoup de situations m’ont paru interpellantes. En effet, tous ces stages étaient une nouvelle découverte des soins, de la relation avec la personne soignée, et de la mise en pratique de ce que l’on peut nous enseigner à l’IFSI. La situation que j’ai choisi est de toutes celles qui m’a le plus interpellé, peut être parce que c’est celle qui me touche le plus.
Lors de ma 2ème année, j’ai effectué un stage en chirurgie digestive vasculaire et thoracique. C’était mon dernier jour de stage, et pendant 4 semaines j’étais affiliée au même secteur mais lorsqu’il y avait des sonnettes sur les autres secteurs je me permettais d’aller y répondre. Un patient sonna, un monsieur d’une soixantaine d’années, d’origine magrébine, ne sachant pas trop parler français, hospitalisé dans le service pour un lavage vésicale.
Ce patient me dit qu’il était très douloureux, qu’il avait des sensations de brulures, il avait le visage crispé et les deux mains sur le bas du ventre, qu’il désirait voir l’infirmière. Ne connaissant pas ce patient et ne sachant pas quoi faire, j’ai appelé l’infirmière du secteur.
De retour dans la chambre avec l’infirmière et l’aide soignante, je pris du recul afin de laisser ces dernières exécuter leurs soins sans les gêner. Je restais quand même au chevet du patient, celui-ci était dénudé, allongé sur son lit, elles n’ont pas fait attention à la pudeur du malade.
Il avait mal, il me tient alors la main, sans me regarder, puis après quelques minutes me dit d’un air gêné, en arabe, qu’il est désolé que je puisse le voir ainsi, que je puisse le voir nu.
Au cours de mes stages précédents j’avais déjà rencontré une population magrébine ou de différente origine, mais la similitude des cultures n’avait pas mis ces patients mal à l’aise et moi non plus.
Pour le mettre moins mal à l’aise et parce que j’étais mal à l’aise à mon tour, je décide de sortir de la chambre et laisser mes collègues finir leur travail.
Sur le coup je n’ai pas pu parler de cette situation avec l’équipe mon stage était terminé, mais je me suis posé beaucoup de questions.
• Questionnement :
Pourquoi est ce que j’ai pu me sentir gêné ? Voir mal à l’aise ?
Pourquoi mon patient s’est t’il identifié à moi ? Pourquoi moi je me suis identifié à mon patient ?
Qu’aurais je pu faire en tant que soignante pour mettre mon patient plus à l’aise ?
Est ce que le fait d’être sorti de la chambre entraîne une déficience de ma posture soignante ?
Pourquoi le patient s’est-il senti mal ? Comment et qu’aurais je pu faire pour qu’il se sente mieux ?
Pourquoi s’est-il excusé auprès de moi et non auprès du reste de l’équipe ?
En quoi la culture influe t’elle sur le soin ?
Avec du recul, est ce que cette gêne est venue du fait de la ressemblance culturelle ?
Puis petit à petit mes questionnements se sont affinés, comment peut-on « bien » prendre en charge un patient dont la culture fait écho à notre propre culture ?
Des lors j’en viens à ma problématique
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