Avortement: La réalité à Nue
Recherche de Documents : Avortement: La réalité à Nue. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar stompah • 21 Janvier 2014 • 590 Mots (3 Pages) • 997 Vues
Le contexte actuel de révision des législations sur l’IVG, en Espagne et en France, a remis la question de l’avortement au cœur des débats publics.
Les médias aimeraient faire de ce débat un débat partisan, limité à des options philosophiques ou politiques divergentes. Nombreux sont ceux qui, parmi les politiques de droite comme de gauche, considèrent que ce débat est clos, éludant par là même toute réflexion sur les enjeux et conséquences de cette pratique.
Réflexion de santé publique que tout homme honnête se devrait pourtant d’affronter, avec le recul des quarante années de pratique et d’évolutions menées en faveur de sa libéralisation.
Le discours institutionnel a considérablement changé dans sa forme et son contenu, mettant à nu les intentions réelles des anciens partisans de la loi Veil.
Car d’une loi d’exception, on est passé à une loi de généralisation. Alors que la loi Veil prévoyait d’affecter 90 % du budget à la prévention de l’IVG et 10% à sa mise en œuvre, c’est en réalité 90% du budget qui a été affecté à l’IVG et 10% à sa prévention.Ce qui fait de la loi Veil la plus grande escroquerie jamais constatée dans l’histoire des lois.
Car où sont aujourd’hui les structures d’aide promises par Madame Veil pour prévenir l’IVG ? Où sont les structures d’hébergement, les équipes dédiées à l’accompagnement des femmes désirant, malgré les difficultés, mener leur grossesse à terme ? Elles n’ont jamais été mises en place.
Cela nous amène à un constat, qui conduit à un désaveu cinglant : la loi Veil n’a jamais été appliquée.
Cela suffirait d’emblée à discréditer la parole publique, et même à confondre ceux qui se disent les héritiers naturels de cette loi.
« Où sont aujourd’hui les structures d’aide promises par Madame Veil pour prévenir l’IVG ? Où sont les structures d’hébergement, les équipes dédiées à l’accompagnement des femmes désirant, malgré les difficultés, mener leur grossesse à terme ? Elles n’ont jamais été mises en place. »
Aujourd’hui, la loi, sous la pression des lobbies comme le Planning familial, qui déploie un militantisme à visage découvert, essaie de changer la nature même de la pratique de l’IVG.
Un nouveau langage a été créé pour rendre la réalité indolore, ce même langage que relaie aujourd’hui le gouvernement. Ainsi l’IVG est exclusivement présentée sous un jour positif, comme un droit, une liberté, un choix, et un service en faveur des femmes. Ainsi, les mots « embryons » ou « fœtus » sont évincés du langage. Ils en sont même absents. Les explications de procédure sont allusives, maquillées par un jargon économe en détails. Cela a l’air si facile ! Si dénué de risque !
Cependant le langage officiel s’arrête, obligatoirement, à la porte des centres d’orthogénie. C’est là que la femme découvre, le plus souvent sans y avoir été préparée, ce qui l’attend.
Et les blessures sont d’autant plus profondes qu’elles auront été systématiquement niées.
Cette technique de camouflage est d’une redoutable efficacité, en particulier parce
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