Avortement
Commentaire d'arrêt : Avortement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar camarade • 1 Mars 2014 • Commentaire d'arrêt • 743 Mots (3 Pages) • 819 Vues
es pour limiter la propagation de la tuberculose, etc. Nous avons déjà commencé à euthanasier la mort à petite dose. Comment cette courbe pourrait-elle évoluer dans le futur ? L’avancée des technologies médicales nous conduit à penser que notre espérance de vie va beaucoup croître au cours du XXI° siècle. Ce qui aura des conséquences politiques majeures. Prenez par exemple le séquençage ADN qui peut être réalisé pour des gens qui sont déjà nés ainsi que pour des fœtus. Jusqu’à présent, on ne savait faire que des amniocentèses (examen durant la grossesse) , pour prélever des chromosomes permettant de déceler la trisomie 21. Cette technologie est aujourd’hui dépassée puisque nous sommes capables de séquencer le fœtus par simple prise de sang de la mère. Les premiers tests ont l’accord du comité d’éthique en France et sont maintenant commercialisés. Ils permettent d’avoir accès à l’ensemble de l’ADN du fœtus. Ce séquençage peut être fait lorsque le fœtus est âgé de 5 semaines. Un avortement peut donc être envisagé entre 5 et 6 semaines, délai durant lequel l’acte, totalement libre, ne nécessite pas de recourir à l’autorisation d’un médecin ou d’un comité d’éthique. On a donc le droit d’avorter parce que son enfant n’a pas les yeux bleus ! Etre en mesure de séquencer l’ensemble du fœtus sans conséquence pour la mère de façon très précoce est la porte ouvert à un eugénisme( améliorer l’espèce humaine) de nouvelle génération, un eugénisme individuel de confort.
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3) POURQUOI NE L’A-T-ON PAS VU VENIR ?
Vous vous demandez probablement pourquoi vous n’avez pas vu passer ces évolutions. Principalement pour deux raisons. D’abord parce qu’elles sont restées de manière un peu confidentielle dans les laboratoires. La démocratisation de ces sciences n’émergera que vers 2015. La seconde raison vient du fait que les scientifiques se sont souvent trompés sur la faculté qu’on avait de changer le vivant. En 1970, Jacques MONOD, père de la biologie moléculaire, disait dans son essai remarquable Le hasard et la nécessité, « La taille de l’ADN interdit sans doute à tout jamais que l’on puisse modifier notre génome ». 5 ans plus tard, les premières modifications génétiques démarraient sur la bactérie. Plus près de nous, en 1990, l’accord mondial des généticiens affirmait qu’il était impossible de séquencer la totalité de nos chromosomes. Certaines personnes déclaraient qu’il faudrait de 3 à 5 siècles pour y parvenir. La chose était réglée en 2003. Les choses vont tellement vite qu’il est probable que dans moins de 10 ans nous seront tous séquencés. On a sous-estimé la rapidité de développement de ces technologies. Le vivant est d’une complexité absolument inouïe. Nous avons 100 000 milliards de cellules qui renferment chacune 2 mètres d’ADN. Parallèlement, notre capacité informatique à analyser le vivant est extrêmement rapide.
En conclusion, jusqu’ou peut aller l’espérance de vie des gens qui naissent aujourd’hui ?
En 2100, on peut imaginer que les nanotechnologies auront une puissance inouïe. Quelqu’un qui vivra à cette époque-là en aura bénéficié
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